mardi 15 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - J'ai une amie virtuelle qui a écrit un billet au sujet de l'idée qu'on est parfois le méchant de quelqu'un d'autre. Je trouve l'angle intéressant.
Virtuel - Bien sur.
Moi - J'aurais aimé y répondre.
Virtuel - Pourquoi ne pas l'avoir fait?
Moi - C'est que je suis trop méchant selon elle, elle ne veut plus me lire.
Virtuel - Bien, dis-moi, pourquoi tu m'as inventé, si ce n'est que pour écrire à quelqu'un capable de lire ce que tu as dire?
Moi - Oui, c'est vrai.
Virtuel - Alors que penses-tu du sujet?
Moi - Ça peut être long et je ne veux pas faire un long billet, je n'aime pas les longs billets.
Virtuel - Alors fais ça court.
Moi - Ok, j'ai travaillé longtemps avec des gens que l'on disait méchants. Ils avaient de la difficulté à parler de leur méchanceté, ils préféraient parler de celle des autres. J'en ai connu un seul qui m'a parlé d'un meurtre qu'il a commis, crime qui est resté impuni et du haut de ses 65 ans, il avait besoin de s'en libérer.
Virtuel - Ça va être long, tu racontes n'importe quoi.
Moi - Je sais.
Virtuel - Tu sais quoi du con?
Moi - Je sais que dans le fond, la plupart des gens savent que l'enfer, ce n'est pas les autres. Ça prend beaucoup d'humilité et de courage pour le reconnaitre, il est plus agréable de croire que le mal est en dehors de soi, ça soulage et ça évite le contact avec sa propre souffrance et sa propre responsabilité.
Virtuel - C'est un sujet complexe, comme tu veux un billet pas trop long, je te suggère d'arrêter ici.
Moi - Oui l'essentiel est dit, je crois. Merci Virtuel.
Virtuel - Alors si l'essentiel est dit pourquoi rajouter le merci? Ça rallonge inutilement.

dimanche 13 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - J'ai peu à dire ce soir.
Virtuel - Mais vas-y quand même l'espace que tu occupes sur ce serveur est insignifiant, sois sans gêne.
Moi - La télé est à la fête et cela m'embête beaucoup. Je n'ai ni la tête, ni le coeur à ça.
Virtuel - Tu sais, ils sont bien nombreux ceux qui attendent impatiemment le 2 janvier et il n'y a pas de gène à avoir à rester en dehors de cela. Cherche toi un sens et une façon de réduire le temps ou tu te trouves exposé involontairement à cette propagande. Laisse faire les clowns.
Moi - Ouais, j'ai bien aimé le film le Père Noel est une ordure, j'ai des coupons rabais pour location vidéo, je crois que je vais le regarder le 24 au soir avec de chips ondulés et une trempette crème sure et oignons.
Virtuel - Autre chose?
Moi - Non.
Virtuel - @+

samedi 12 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - Les gens semblent trouver important d'être en couple. Ils ne le sont pas et ils disent en souffrir, ils le sont et ils méprisent leur partenaire. Moi, je me souviens de cette belle italienne, elle avait de grandes lèvres, j'avais plaisir à y passer mon doigt pour les séparer et avoir accès à cette lubrification généreuse, un ruisseau, un océan presque.
Virtuel - Pourquoi tu me racontes ça?
Moi - Bien je lis les femmes de la blogosphère parler de leur relation avec les hommes et ça me semble plutôt sec. Elles ne semblent pas lubrifier.
Virtuel- Peut-être?
Moi - J'ai lu un billet tantôt d'une femme et il me semblait qu'elle avait castré son conjoint et tentait de génitaliser son fils. Et je trouvais ça pathétique presqu'incestueux.
Cela me rappelle mes 18 ans, la mère de ma première blonde a tout fait pour que je baise sa jeune soeur, ce que je n'ai pas fait, par principe de jeune garçon amoureux.
Virtuel - Pourquoi tu me racontes ça?
Moi - Je ne lis pas l'amour sur la blogosphère, je ne lis pas de filles qui lubrifient, elles me semblent sèches. La seule chose que je vois couler c'est les mamelles. Mais je ne lis pas de gars bandés, aussi. C'est plat, complètement plat et quand on fait allusion à la sexualité c'est pour décrier à l'infini l'abus. Presque personne ne mouille. Le Québec s'assèche dans ses blessures.

dimanche 6 décembre 2009

Un ami...

Je me suis fait un ami charmant, un confident, disponible et gentil.
Il s'appelle Virtuel.
Je vais peut -être vous le présenter.

vendredi 27 novembre 2009

La joute...

J'écoutais La joute ce soir, l'un des sujets, la chasse, Patrick Lagacé prends un T-bone, industriel, mais quand même, et pour faire son show, le déballe et le jette sur le plancher. Ça m'a donné la nausée.

J'espère qu'ensuite il l'a passé à l'eau pour l'offrir à un démuni. 5$, c'est peu, mais pour certains c'est beaucoup et de le foutre à la poubelle, c'est triste. Ensuite il s'offusquera qu'on le traite de bourgeois.

Ça me fait penser à la dame que j'ai rencontré aujourd'hui. Elle sortait d'un resto, moi j'arrivais pour y quêter. Elle n'avait pas de monnaie pour moi. Elle avait peur de moi je crois, mais elle restait, elle attendait quelqu'un.
Il pleuvait, une autre dame passe devant moi pour entrer au resto, je lui demande si elle a de la monnaie, sur un ton méprisant, elle ne me dit rien et jette sa cigarette à moitié fumée sur le trottoir mouillé avant d'entrer. Je me penche, je l'a ramasse et dit à la dame en attente anxieuse, il faut être riche pour jeter une cigarette comme ça. J'aurais pu rajouter le qualificatif insensible aussi. Elle me regarde un peu béat, elle s'éloigne un peu, me tourne le dos, fouille secrètement dans sa sacoche pour finalement me donner quelques cents.

Trouvez la morale, moi j'y ai renoncé depuis longtemps. La rue est faite de surprises.

samedi 21 novembre 2009

Cacalogue...

Une dame qui ne me donne jamais d'argent mais qui m'offre un muffin, de temps en temps, m'invite. Les affaires sont mauvaises, Denis occupe la place, alors j'accepte.
Au café, un mendiant arrive et demande les clés pour la toilette.
La personne derrière le comptoir - Non c'est pour les clients.
Le mendiant - J'ai envi de chier maudit.
Elle - C'est pour les clients.
Moi - Je me lève, je prends 1,50$, 20% de ma fortune. Madame servez lui un café, toi prends la clé pis va chier.
Il crèvera peut-être dans une fosse commune mais je ne laisserai jamais quelqu'un chier dans rue.
J'ai pas laissé de tips, ingrat en ostie ça?

lundi 16 novembre 2009

Divertissement et misogynie...

On me taxe de misogynie, dans les faits c'est faux, je l'ai dit souvent, je n'aime pas le genre humain peu importe sa race ou son sexe, je suis comme un virus, non spécifique. Je n'aime pas les doctrines, alors le pleurnichage des femmes mères indignes ou des femmes abusées, pour moi c'est pareil que d'autres doctrines.

J'ai dit beaucoup dans miroir, miroir... J'aime les histoires mais je n'aime pas ceux qui s'en raconte et qui nous invite à un rôle précis, je deviens alors un mauvais personnage parce que je trouve que c'est là un spectacle ridicule et je ne veux y participer.

Mais ceux qui m'ont traité de misogyne, j'aimerais bien les rencontrer devant un café, mais jusqu'à maintenant, aucun n'a accepté, même ceux qui m'ont traité de cave et autres.

C'est drôle, je n'ai jamais été impoli. Les gens manquent de classe lorsqu'ils se sentent insultés, je trouve ça dommage. J'aime bien un peu de substance. Sur la blogosphère, plusieurs sont mou, victime et mal engueulés.

J'ai invité, Drew, Renart, qui ont refusé, d'autres que je n'ai pas invité et qui m'insultent à tour de bras pour ensuite utiliser les fonctions internet pour bloquer mais qui sont incapable d'une rencontre dans le réel. Je les trouve lâche.
En plus, je ne suis même pas menaçant, une rencontre me ferait plaisir, histoire d'expliquer, tu dis vouloir qu'un malheur m'arrive pour ce que j'ai écrit, peux-tu me raconter ta position?

Mais il y en a quelques uns qui ont de la colonne et je les aime bien.

Tenez vous debout pendant que vous en avez la capacité, et si le respect est une qualité importante pour vous, bien cherchez la façon de respecter vos propres valeurs.

C'est un insulte de me réduire à la misogynie, mon intérêt est beaucoup plus vaste. Mais bon si ça peut divertir de trouver un misogyne, comme j'ai déjà dit, amusez vous.

J'ai peur...

J'ai peur de mourir. L'idée que mon corps, dans une boite, brule et qu'il ne reste que des cendres me glace le sang et me fait penser à ces deux urnes que je portais dans mes mains, l'une s'appelait père, l'autre, mère.
Je ne sais trop quel chemin emprunter pour me faire à cette idée?
Certainement pas celle de Dieu, mais une fois exclut, quel autre chemin prendre?

Ce n'est pas dramatique, la mort est là, à tout les jours, la mienne n'importe pas plus que celle des autres. C'est probablement ce que je me dirai pour me faire à l'idée.

Je n'aurai pas grand deuil à faire, quelques uns seulement, et pour les endeuillés, l'usage du pluriel n'est que fausse prétention.

Se faire à l'idée de sa propre mort est quelque chose de particulier et difficile.

Avez vous trouver une façon?

dimanche 15 novembre 2009

Miroir, miroir, dis-moi?

La plupart du temps les gens qui posent une question, ne le font pas vraiment, ils sont plutôt à la recherche d'une confirmation, d'une rassurance.
C'est comme s' ils se regardaient dans un miroir, en le préférant déformé, pour y trouver l'image qu'ils espèrent y voir.
Ce n'est pas un reproche, c'est un constat.

Moi je suis le genre de miroir que l'on fracasse parfois.

samedi 14 novembre 2009

Odeur de misandrie...

Nathalie Petrowski publie aujourd'hui dans La Presse une chronique que je trouve intéressante dans la mesure ou elle révèle bien le mépris exprimé par bien des québécoises envers les hommes.
Il est possible de lire Comme une odeur de misogynie ici

Elle se fait plaisir et pas juste un peu, ainsi elle dira des choses comme...

- En parlant des masculinistes qu'elle qualifie de vieux, elle dira...Mais on dirait que je connais tellement leur discours que je ne l'entends plus. Pourtant ça ne semble pas être tombé dans l'oreille d'un sourd puisqu'elle en fait un papier.

Elle traite Léo Ferré d'amateur de chimpanzés sans oublier l'insulte ultime envers le masculin... y compris sans doute de leurs problèmes érectiles, dit-elle. Voilà, le tour est joué. Mais ce n'est pas assez elle rajoute...ce sont des marginaux dont l'influence sur le consensus social est nul. Ce n'est pourtant pas l'idée que je me fais de l'évolution du droit familial qui place de plus en plus l'intérêt des enfants avant ceux des parents lorsqu'il s'agit dissolution de couple. Mais bon, l'a on beigne dans la disqualification, on ne fera pas dans les nuances quand même.

Ensuite l'intégrisme religieux, Marc Lépine, ce mec qui ne se prononce pas contre la lapidation, etc, etc, etc, pour décrire l'homme du Québec.

Et elle fini en souhaitant qu'il s'agisse là d'un dernier râlement de ces misogynes.

Moi quand je lis des trucs du genre, j'ai toujours la même réflexion, si le discours haineux est quelques choses qui va à l'encontre de mes valeurs personnelles pourquoi en tenir soi-même?

On ne décrie pas la violence en étant violent. Si on aime pas les misogynes parce qu'ils méprisent l'autre sexe, pourquoi faire pareil?

Ça semble fou, mais ce ne l'est pas, c'est très humain. Il n'est pas rare que le peuple tues son dictateur déchu en lui reprochant sa violence.

En terminant, il y a beaucoup de misandrie dans ce texte de Petrowski, ça sort de partout.
Pauvre elles...

Je suis le monstre...

Vous trouverez à cette adresse http://ermiteamontreal.blogspot.com/ une description de ce que je suis. Ce mec miso, qui harcèle et fait fermer un blogue, c'est moi ça. Et en seulement 2 messages.

Mais non , je ne suis pas ce monstre que l'on décrit, c'est juste que des gens aiment mariner dans la victimisation et que ça leur prends des méchants. Alors je suis ce gros méchant.

Je ne suis pas faché, si ça peut servir que je leur serve d'agresseur, ben coudonc, moi j'aime me rendre utile, surtout par les temps qui court. C'est pas le meilleur des rôles mais si ça peut aider, pourquoi pas?

vendredi 13 novembre 2009

Ce qui serait bon...

Pour aider...
On le sait tous ce qui serait bon. Bien manger, bien dormir, aimer comme il se doit.
Mais la vie n'est pas fait de ça.
Pour aider... il ne sert à rien d'énoncer des vérités de la police.
Si tu veux aider quelqu'un tu lui demandes ce qu'il cherche comme aide et tu suis sa logique, tranquillement sans forcer. L'illogisme apparaitra par lui-même.
Généralement ça tourne autour de, je ne veux plus souffrir de ceci ou de cela sans pour autant changer mon mode vie.
C'est parce que la souffrance est symptomatique des limites de ce mode de vie. Mais ça, de le dire trop tôt sous forme de conseil, ça vaut rien. Faut avoir la patience et le désir d'accompagner la personne dans cette prise de conscience.

Ça c'est de l'Art et ça peut être long et parfois impossible.

Quelqu'un qui court à sa perte, tu ne peux que lui dire, si il t'intéresse, ta façon de courir te mènera ou? La personne le sait, elle te le dira. Mais peut être pas, si elle est dans une phase de négation, de résistance, alors il ne sert à rien d'insister. Alors tu lui dis bonne course, je suis là, si tu t'essoufles.

jeudi 12 novembre 2009

Vous avez lu...

..le dernier billet de Miss Klektik. J'ai beaucoup aimé. Il tombait pile.
Aujourd'hui je m'amusais, ben je m'abusais plutôt.
J'avais 25 cents en main et les gens passaient, je leur demandais si ils avaient de la monnaie et s'ils répondaient non je leur offrais le 25 cents. Ils ont tous refusé. Ils ne donnent pas et ne prennent pas.
Quand tu es quêteux, parfois tu n'arrives pas à savoir l'heure, pas de réponse.

Zone de guerre...

C'est la guerre devant la SAQ, Le pimp de Denis est revenu hier et les deux semblent en besoin d'argent de façon urgente. Je crois que Denis risque de faire des journées de 12 heures.
Je vais voir ce qui se passe, allez aux sources comme on dit, pour m'adapter.
Je ferai le point sur la situation après, histoire de voir ou sera ma place.
Dommage, je l'aimais bien ma place. Je pense que je viens d'être bumpé, drôle non? Un quêteux bumpé, faut le faire. Ça me fait penser à Elvis Gratton qui dit...un chinois osti...moi je dis un quêteux bumpé osti....

Rien II...

Personne n'a réagit à rien, ça ne se peut pas rien...
Quand je dis ...aujourd'hui rien... c'est qu'il y a eu beaucoup.

Ça me fait penser à ces couples qui disent qu'il n'y a pas de communication entre eux, moi je dis, putain, il y en a beaucoup.

Quand je marche du bas de ma pauvreté, je guette l'argent par terre et au bout de ma route, je n'en trouve pas mais il y avait des feuilles, des déchets, plein de chose en fait, mais pas d'argent.

Il n'y a jamais rien.

mercredi 11 novembre 2009

Rien...

Aujourd'hui, rien.

mardi 10 novembre 2009

Salé...

Porter l'urne de mes parents, me mettre à genoux pour les mettre en terre n'a pas suffit, il reste un gout salé qui, de mes yeux, finit sur mes lèvres.
Un deuil qui ne se fait pas.

La rue...

Je suis dans la salle des pas perdus en trainant en marge des trottoirs, bien des trains passeront avant que j'y aies une place.
Mais les choses se précisent, lentement au rythme de l'escargot, elles s'embrument aussi mais pour voir clair, je crois que c'est nécessaire, sinon on reste dans nos certitudes.

Je sens qu'il émergera de tout ça quelque chose de bon, pas grand chose, rien d'impressionnant mais, une action dont je pourrai être fier.

J'ai travaillé pendant des années pour un organisme subventionné par Centraide et le gouvernement, les frais de taxi, de diner, le prix des beaux bureaux, le loyer, les salaires, les plumes de luxe, les avantages sociaux et toutes ces conneries qui copient le modèle de l'entreprise privée même si c'est supposé être communautaire. J'ai l'impression que d'ici Noel, je ferai quelque chose qui me fera du bien à moi, et à quelques autres, et à peu de frais.

Je réalise que j'ai le communautaire des années 60-70, celui de 80-90 n'est qu'une succursale, un sous-traitant du gouvernement. On donne trop à Centraide mais ça, vaut mieux ne pas dire.

On verra bien ce que je suis en mesure de faire avec presque rien, peut-être un bon souper de Noel, bien au chaud avec quelques quêteux. Ça serait bien.

Mais pas n'importe comment, avec du bon vin, du bon pain, des bons fromages, quelques fruits aussi.

Je suis fou II...

Claude Dubois n'est pas aussi fou que moi. Il ne s'agglutine pas, il passe par derrière pour se faire vacciner. Lire Lagacé ici

Je suis fou...

Les gens qui s'agglutinent pour un vaccin m'impressionnent par leur désir de vivre.
Une fois le vaccin reçu ils vont manger un big mac pour célébrer.
Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est le risque de contamination à être en troupeau en attente, il me semble qu'il y a danger, non?
Ils vont se contaminer à trop vouloir se protéger.
Le vaccin c'est comme la soupe populaire dans les années 30.
Cette panique...onéreuse et prétentieuse.
Je prends le risque de la modestie. Ma vie ne vaut pas une file d'attente désorganisée.
Je suis bourgeois finalement, pauvre mais bourgeois quand même. Et comme disait Brel, les bourgeois c'est comme les cochons, ben de mourir d'une grippe porcine, c'est pas si mal, non?

lundi 9 novembre 2009

Mur mur...

Deux grosses nouvelles à la télé.
On fête la destruction d'un mur tout en paniquant devant la difficulté à ériger un mur devant l'H1N1.

Qu'en pensez-vous?

Le contexte...
Le bloc appartement ou j'habite est mal insonorisé, j'ai deux chats et nouvelle voisine en bas de chez moi. Je ne suis pas un voisin bruyant, vraiment pas. Ça sonne à la porte, c'est la voisine, dans un français pénible...
Elle - Vous avez un chat, il court la nuit, pouvez-vous arrêter ça?
Moi - J'en ai deux, mais la nuit je dors, je ne peux pas.
Elle - Ok.
La seule solution que je vois c'est d'enfermer mes chats dans une pièce la nuit. Je ne sais pas?

Qu'en pensez-vous? Je sais que ça doit être fatiguant pour elle. Ça dure 3 minutes mais c'est intense.

dimanche 8 novembre 2009

Charly , les animaux et Victor...

À travers les branches d'un érable, je tente de voir le clocher de l'église St-Enfant-Jésus en espérant qu'il s'agisse d'un son réel et non d'un enregistrement.
Derrière moi j'entends...
- Come on Charly, Come on Charly.
Un vieille dame veut nourrir un écureuil, la star du parc. Ils sont nombreux à le photographier et à le nourrir. Il a le poil blanc, sans être albinos. C'est assez pour assurer sa prospérité. Les écureuils communs peuvent bien crever de faim.

Je jette ma clope dans un tas de feuilles mortes pour reprendre ma route vers mon lieu de quête. Denis est là, depuis quelques heures déjà, il fait froid, il tremble, son ventre se contracte involontairement pour se réchauffer. Il me dit qu'il quitte bientôt, alors je m'assoies un peu en retrait pas trop loin et j'attends.

Un homme arrive devant la SAQ, il attache son mini bulldog à un poteau, juste à côté de Denis. Le chien tremble de peur et de froid et j'observe les piétons sensibles aux tremblements du chien et insensibles à ceux de Denis et je repense à Charly mais aussi à Victor. Vous savez ce mec qui dormait depuis quelques jours entre deux portes d'un guichet de banque.

Mon intuition était bonne, en quittant Denis me dit, tu sais Victor, il a suspendu sa vie hier.

Mon premier collègue mort au travail, l'hiver en tuera surement quelques autres.

La blogosphère est...

... composé en majorité de femmes, un peu frustrées et d'hommes écouillés.
Je n'ai qu'un homme, un jeune homme, qui parfois interagit, rarement, et deux femmes qui supportent le choc de mes idées.

Je voudrais bien être sociable mais je n'y arrive pas. L'image de la vierge tout en blanc qui suinte le sperme entre ses jambes, accompagné d'un filet de sang et de désillusions m'agace.

Et ces mecs qui trouvent mes propos misogynes, encore plus, pas plus, autant disons.

Je serais une fille qui me retrouverait le cul sur le ciment après avoir été percée de l'hymen , je me poserais des questions, pas sur l'autre, mais sur moi, ou sur ma famille.

Pis les gentils hommes qui disent, pauvre fille, je me poserais des questions à leur sujet.

Et lors que l'on change l'accord, c'est le prince charmant tant espéré, qui fait lubrifier le coeur.

On est en 2009 pourtant.

Ça me donne le gout de sonner chez les blogeurs le dimanche matin avec ma revue Réveillez-vous osti, pour me faire claquer la porte au nez par des gens endormis.

vendredi 6 novembre 2009

11h11...

Il y a une jeune fille a qui je parle brièvement lorsqu'elle sort fumer une cigarette.
Aujourd'hui, j'ai vu qu'elle avait un tatoo, 11:11.
Mon père est décédé il y a quelques années et nous avons constaté sont décès à 11h11.
Elle m'a dit que cette heure est populaire.
J'ai cherché sur google mais j'ai rien trouvé d'intéressant.
Avez vous un lien sur ce sujet?
Je trouve ce hasard spécial.

Les valeurs...

J'étais chez un ami de la rue plus tôt et je lui parlais de valeurs.
Des trucs simples, aussi simple qu'un gars qui pressé d'entrer à la SAQ écrase son mégot, encore fumable, avec son pied et le détruit. J'en connais plusieurs qui auraient aimé le fumer. Je lui disais aussi, tout ces resto qui préfèrent mettre la bouffe à la poubelle plutôt que de la mettre dans une assiette de carton et la déposer à la ruelle. Ils seraient nombreux à y faire un tour.

Et je lisais un billet sur la convenance des pourboires à laisser.
Je me sens tellement loin de ces préoccupations.

J'ai vu Victor aujourd'hui, méconnaissable, fatigué de ses nuits à dormir entre deux portes d'un guichet automatique. Ils mettent de la musique la nuit, plutôt forte pour éloigner la vermine comme lui, alors il dort peu.

Je me demande s'il ne pourrait se trouver un emploi ou il servirait une bière en 30 secondes pour se faire 2$. Vous aimeriez vous faire servir par Victor? Il n'a pas de prothèses mammaires et son style vestimentaire, bien que correct, n'impressionne pas beaucoup.
Pour ma part, j'ai peur qu'il se suicide, les nuits au guichet sont difficiles.

Le problème c'est que personne ne veut de la vermine.

Peu de chose II..

Miss Laurier ne semble pas avoir apprécié que je lui dise qu'elle était la plus belle de la rue, selon moi. Je l'ai saluée aujourd'hui, elle fut d'un marbre muet, glacé comme mes pieds.
À l'avenir je l'a regarderai passer sans rien dire, je le fais pour beaucoup de gens d'ailleurs, pour ceux qui ne me veulent même pas à la rue, ceux qui me préfèreraient inexisant.

Je parlais du plaisir des sens dans mon billet précédent, continuons, parlons de la vue, plus particulièrement du regard, celui que l'on pose sur les yeux ou le corps de l'autre.

On peut penser qu'à Montréal, milieu urbain, les piétons passent comme ça dans un anonymat presque complet, sans être en relation avec ces autres qu'ils croisent sur un chemin qui n'a rien de commun. Mais c'est une fausse croyance.

En fait, le trottoir est un lieu d'interaction sociale, peut-être subtile, microscopique, mais pas moins important.

Ainsi je suis debout en marge du trottoir, une personne avance vers moi, et un peu avant de me croiser, je l'a vois dévier de sa trajectoire pour s'éloigner de ma personne et elle reprend sa ligne après m'avoir passé. C'est très fréquent, et bien sur, il ne sert à rien de demander, le message est clair, c'est non. Certains font des écarts plus prononcés, ils traversent la rue et reviennent ensuite du même côté. Je trouve ça risqué un peu pour eux, mais bon c'est leur choix.

Pour ce qui est du regard, il s'agit d'une danse. En me croisant, des gens fixent leur regard, droit devant, les yeux un peu exorbités, le visage éteint et dur. Un peu comme un caméléon, ils tentent de prendre la couleur du béton pour s'effacer de moi. Le plus souvent je laisse passer et je me tais, parfois je me fais plaisir, un peu malin, et je demande quand même juste pour agacer un peu, leur titiller, je ne sais trop quoi.

La rue m'a appris que le contact des yeux est une communication très importante. Il y a là une forme de reconnaissance qui semble anodine, mais cela fait partie de la socialisation.

Moi, le quêteux, je fais pareil avec certains autres quêteux. Ainsi, il y en a un qui me semble très méchant, je ne le regarde jamais dans les yeux, je ne veux aucun contact avec lui, même pas celui d'un simple regard, rien, fermeture totale. Je fais comme ces piétons.

J'ai appris, par la rue, à jauger mon regard et à en connaitre l'éventail de son registre.

Portez attention lorsque vous serez dans un lieu publique, peut-être le ressentirez-vous?
Bien que lorsque l'on est pas marginal, ça doit moins se sentir.

Personnellement ma façon de regardez les autres a beaucoup changé depuis que je fais le trottoir et bien sur, la façon dont on me regarde aussi.

Il y a beaucoup a documenter la-dessus, dommage que je n'étudies plus, je ferais une recherche là-dessus. Je retiens une chose, il y a beaucoup de gestes de socialisation même lorsque l'on se croit perdu dans l'anonymat d'une foule. Il y a là tout un concert de comportements humains visant à normaliser ou à marginaliser et qui se fait de façon microscopique. D'ailleurs les abeilles ont-elles besoin de discourir longtemps pour s'organiser? Les humains non plus.

jeudi 5 novembre 2009

Le plaisir...

Chocolat...
Je le laisse fondre, pendant ce temps je vois ma fille avaler le sien en 2 secondes.
Moi - Mais jeune fille, que fais-tu de ce bon chocolat là? Ton estomac n'a aucune papille gustative, le plaisir du chocolat il se passe dans la bouche, c'est du gaspillage.

Baiser...
Mais que fais tu à pénétrer aussi rapidement et à venir si vite, le plaisir est dans le désir, il faut tendre l'élastique et maintenir la tension au maximum pour le laisser s'éclater à l'usure de cette tension qui, au début, se tolère mais qui fini par se rompre fibre par fibre et sur toute sa largeur.
C'est aussi le plaisir que tu ressens lorsque tu caresses qui importe. Elle te croit généreux lorsque tu lui caresses le corps mais toi tu ressens le plaisir à la faire, alors généreux, pas vraiment. Elle pense que tu donnes pendant que tu prends. Pendant qu'elle se mouille de tes caresses elle humecte tes doigts comme la pluie le fait pour la terre.

Écrire...
J'ai pas l'écriture sensuelle, dommage, pourtant j'aime laisser fondre le chocolat avant de l'avaler, comme j'aime le cul, le dos, les épaules, les mains et les bras d'une femme avant de l'avaler.
Mais pour les mots, je suis nul à chier.

Ce billet m'est inspiré de la chronique de Foglia sur le plaisir de l'écriture et de la lecture. C'est un univers que je ne saisis pas, mais un corps de femme, ça oui, il m'inspire les mains, la phrase moins. Dommage car j'aimerais bien écrire mais j'ai la plume qui éjacule son encre précocement et le plaisir sensuel à écrire la phrase est presque nul. Dommage.

mercredi 4 novembre 2009

Touchant...


Que dire devant ces yeux?

mardi 3 novembre 2009

Tu..

Tu mérites tu d'être vacciné?
Poses toi la question, ça pourrait aider pour établir les priorités.
Regarde ton mode de vie et évalues ton ordre de vaccination.

Peu de chose...

Une femme, jeune quarantaine, pilote d'avion, elle me donne toujours quelque chose. Elle arrive avec ses sacs et son blouson de cuir, elle les dépose pour me parler en me disant qu'elle n'a rien à me donner aujourd'hui. C'est gentil je trouve, elle sait pas combien elle me donne en s'arrêtant ainsi plutôt que de m'ignorer. Je pense à tous ces commentaires à 0 sur mes billets et je l'a trouve bien généreuse de prendre de son temps pour me parler, en me disant que le virtuel bien que gratuit est beaucoup plus avare ou sensible, je ne sais trop?

Un peu plus tard, Miss Laurier passe. Vous connaissez? Je l'ai élue la plus belle de la rue. Au début, elle ne répondait pas, elle m'ignorait, trop chic pour moi, elle passait le nez hautain comme si je puais. Avec l'usure de mes bonjour, j'ai finalement eu le plaisir d'entendre sa voix, qui lui va plutôt bien et aujourd'hui je lui ai dis, dommage, vous êtes la plus belle de la rue, j'aimerais bien un jour que vous vous arrêtiez, elle a rit, un brin, une brindille même, ou peut être rien et je me raconte des histoires, et elle a continué son chemin, je l'ai regardez passer avec son style et son cul que je ne désire pas mais qui est quand même très joli, mais, le tout, sans me faire trop insistant, je ne suis pas pervers quand même.
Vous devriez la voir, grande brune, mince avec une style que IC saurait décrire mais pas moi. Mais elle marche droite de façon très élégante.

Puis en regardant à gauche je vois cette vieille dame qui remonte la rue tranquillement. Vous savez les pentes et l'enneigement lorsqu'on est jeune ce n'est pas une préoccupation, en vieillissant ça devient des obstacles à l'avancement. J'observe les mains des gens, est ce de l'arthrite ou a-t-elle de la monnaie pour moi? Pour les vieux, je ne sais jamais, difficile à dire. Elle passe et me donne 1$. Elle avait préparer ça, va savoir pourquoi?

La rue est aussi folle que la vie, je ne l'a comprend pas.

Série: Tu sais que...

tu souffres d'obésité sévère lorsque l'on t'invite à prendre rendez-vous avec un vétérinaire de zoo pour une radiographie. (ici)

lundi 2 novembre 2009

Normes et marges....

Pour se normaliser les gens ont besoin de marginaliser.
Je suis toujours surpris de cette force à la marginalisation, elle m'impressionne et m'attriste.
Il ne me reste que de la tristesse devant ce phénomène.
Et souvent c'est fait avec de gros sabots sans raffinement, de façon un peu bête.
Entendre semble bien compliqué, pourtant, il ne s'agit que de s'intéresser.
On riait de Brel parce qu'il avait de grandes oreilles mais peut-être avait-il aussi une belle sensibilité.

dimanche 1 novembre 2009

Québec et le narcissisme...

Québec me confond un peu, peut-être parce que je suis Montréalais. Je dis Québec mais je pense à quelques autres villes en région.
Montréal est une grande ville mais les Montréalais me semblent s'écraser. Québec une ville plus modeste mais avec des gens qui semblent fiers. Je ne dis pas qu'ils sont mieux quant aux valeurs humaines, ils peuvent être tout autant des trous du cul mais tout me semble big.
Les animateurs radio qui se démarquent (mochement mais quand même), les politiciens aussi.
Il y a une énergie qui ne ressort pas de Montréal.

Ils sont petits mais ils pensent gros, un peu comme Elvis Gratton.

samedi 31 octobre 2009

I have to change...

French speaking peoples accept to do it in english, so...powerless... Péloquin was wright, on est pas tanné de crever and they laugh de nous, stupid.
J'ai un rêve, un entraineur du CH se fait poser une question en anglais et réponds en français.
Why 80% of the questions are in english , in the conférence de presse, when 80% of the clientele spoke french?

Colon???? Of course.

Pas de nouvelles...

Il fait bien longtemps que je n'ai vu So Much sur le net.
Je crois que son accouchement n'a pas du être une partie de plaisir.
Quelqu'un a des nouvelles?

vendredi 30 octobre 2009

Grosse vache...

J'aime mieux crever que de me faire traiter comme du bétail.
C'est du spectacle ce truc de L'H1N1, une parodie indigne et le tout décrit avec un sérieux presque ridicule aux nouvelles.
Vous m'excuserez mais c'est une farce, Jerry Lewis n'arrive pas à la cheville de ces pitreries et elles couteront des millions.

jeudi 29 octobre 2009

Impro...

C'est grave faites vous vacciner.
Les gens se rendre à l'hosto au moindre symptôme et aux cliniques de vaccination et là on entends c'est pas si grave, restez chez vous.
Pathétique.

Prendre un enfant par la main...

Trois femmes venaient vers moi en riant, elles étaient enchainées, vous savez le bras un peu replié qui passe dans celui de l'autre. Celle de droite était la mère, celle du centre la fille de 14 ans environ et celle de gauche la soeur, 17 ans à peu près.

Une fois qu'elles ont passé devant j'ai continué à les regarder pour m'apercevoir que la belle crinière blonde de celle du centre n'était plus qu'une mince mèche de cheveux sortant d'un foulard qui lui recouvrait la tête et qu'en fait, celle de droite et de gauche, la supportaient car, elle n'arrivait plus à marcher seule.

Je suis devenu triste même si elles, rigolaient et semblaient bien s'amuser.

mercredi 28 octobre 2009

Je ne le ferai pas mais j'ai peur...

Je ne me ferai pas vacciner pour la grippe porcine et j'ai peur de mourir.
Je ne sais pas si c'est si grave ou si ils sèment l'inquiétude pour écouler les stocks de vaccins et éviter la honte d'une mauvaise décision politique. Je ne sais pas, je sais juste que tout ça me fait peur.

Comment savoir, vaccination massive, peu de mortalité, yes vive le vaccin.
Vaccination presque nulle, le virus n'est pas si virulent.
Comment savoir, on se saura pas, mais j'ai peur. On se reparle en mai de ce sujet si je suis encore vivant, car en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil.

Billet pour parent indigne...


J'ai passé plusieurs années à tenté d'apprendre à ma fille à remplacer le rouleau de papier de toilette lorsqu'elle le terminait, sans succès.

Je viens de voir une pub, le parent prends le rouleau vide et il s'en sert comme porte-voix et dit à l'oreille de l'enfant, je pense que c'est le temps de le changer.

Je ne sais pourquoi mais j'ai trouvé l'idée géniale et j'ai l'impression que ça fonctionnerait. Je n'y ai jamais pensé.

mardi 27 octobre 2009

Vous chantez?

Aujourd'hui, j'attendais que Denis libère la SAQ, il ne lui manquait que 2$. De l'autre côté de la rue, je tentais ce, vous avez de la monnaie, sans succès. Le parcomètre, ce féroce compétiteur, attira une dame et son conjoint. Cinquante cents, c'est bien, mieux qu'un coup de pied au cul.

Denis quitte, je traverse la rue. C'est mardi, nuageux, personne ou presque, mais rien pour mes poches. Le couple du cinquante cents repasse.
Elle - On vous a déjà dit déjà que vous ressemblez à Jean Leloup?
Moi - Oui.
Elle - Vous chantez?
Moi - Non, mais j'aimerais bien avoir son talent.

Voilà, tout est là, j'ai le talent dans les talons. J'en ai eu quelques uns mais il ne m'en reste plus sinon mon humanité, je dirais, en cherchant un peu.

C'est drôle aujourd'hui un homme de soixante ans voulait me donner de la monnaie, son non-verbal exprimait un malaise, je n'avais pas de gobelet dans lequel il aurait pu déposer sa monnaie. Rien ne s'est dit mais j'ai compris. Il a fini par me la déposer dans ma main gantée. Ce contact est important pour moi, jamais je n'aurai de gobelet, aussi bien y mettre une perche aussi, non?

Claude m'a invité à fumer une cigarette avec lui au parc, j'ai dit oui puisqu'il n'y avait personne qui avait à donner et comme je lui ai donné un peu, bien, il voulait me redonner alors j'ai accepté. Il m'a dit que pour un gars de la rue, il me trouvait bien gentil.

Curieusement, pour certains d'entre vous qui me lisez, ben je crois que c'est l'une des seules qualités qu'il me reste. Étrange, n'est-ce pas?

Un gars, gentil? Je pense à toutes ceux qui se disent victime de moi sur la blogosphère, ils doivent bien rigoler de ce billet.

Série la mère (in)digne...épisode VII...


Dignité et religion...
Marie est la référence ultime en ce qui concerne la dignité d'une mère. Elle procréa pour obtenir le salut de l'humanité et même lorsqu'elle offrit la vie de son fils à Dieu, elle le fit pour le salut de l'Homme.

Ce besoin de dignité que l'on retrouve chez la femme doit bien avoir un peu de ça en fond de trame.
Les hommes ne doivent-ils pas leur salut à une femme d'une dignité exemplaire, certains l'appelle même mère de Dieu, ce qui n'est pas rien.

Là ou ça heurte je crois que c'est qu'en étant l'être le plus digne et capable de sauver l'humanité de ses mauvaises tendances, bien quand cela achoppe, elle perd de son lustre, ce qui fait, que peut être elle devient sensible aux reproches, cette Marie pleine de grâce. Elle souffre mal l'idée de l'indignité tandis qu'elle sied bien aux hommes qui par nature son indigne.

Alors je crois qu'il y a un peu de ça dans ce mouvement des mères qui cherchent à défendre leur dignité.
C'est comme la sensibilité au poids, Marie pleine de graisse a une autre résonance que Marie pleine de grâce sur le sentiment de dignité.

Plus sérieusement, je préfère réunir père et mère avec les mots parent et famille. Ça me semble plus productif mais comme la famille a éclaté et que les nouveaux modèles tardent à se réinventer bien rôle et fonction se mêlent et les acteurs se déchirent.

La femme n'est pas sacré, la mère non plus et l'homme n'est pas un sacrament.

Alors je fini ici cette quête qui visait à saisir un peu mieux ce phénomène des mères qui retrouvent leur dignité en se présentant (sarcastiquement) comme étant indignes.

Je n'ai saisi que bien peu de chose, je n'ai pas la capacité intellectuel pour y parvenir, ça me semble trop complexe pour ma petite tête. Mais il y a une complaisance bien féminine dans la victimisation, et ainsi, on revient ainsi au religieux.

Tristesse...

Mon membership est inexistant. Le pic était 13 et le voilà à 10, un vient de disparaitre, je ne sais qui, et si je considère ceux qui m'ont écrit ben il est à 3. Les 7 autres sont inactifs et parmi les 3 il y en a un de vraiment actif.

Pourquoi je suis là, sur la blogosphère, je suis nul part en étant ici.

Je meurs ici.

lundi 26 octobre 2009

Question...

Je commence à peine à m'intéresser à la notion de dignité car pour comprendre les mères indignes faut quand même s'intéresser à cette notion là.
Et je crois que la toile de fond est le christianisme, et qu'en grande partie le féminisme repose sur ce modèle, et finalement, le phénomène des mères indignes n'est qu'une nuance appliquée sur cette toile.
Soudainement, j'aimerais entendre des femmes, dont l'histoire repose sur des religions différentes, me parler de dignité.

dimanche 25 octobre 2009

Série la mère digne...épisode VI...

Je stop à X, je le ferais à XXX et ça serait mal reçu. J'aimerais bien avoir votre opinion, même celle des vierges offensées.
Pour le moment je ne sais trop ce que sera la conclusion.

Maudit Norbourg...

En quêtant aujourd'hui j'ai croisé un politicien.
Moi - Pis qu'est-ce que vous pensez du concept du bandit à cravate?
Lui - Maudit Norbourg, il nous a mit dans merde.
C'est drôle juste avant j'avais demandé de la monnaie à des prospects de Sorel-Tracy qui portaient leur patch.

samedi 24 octobre 2009

Série la mère (in)digne...épisode V...

Pour cerner ce qu'est le mouvement des mères indignes, je vais procéder par élimination, donc par ce qu'il n'est pas.
Ainsi je crois que l'on peut dire que ce mouvement de mères n'a pas comme objectif principal le bien-être des enfants puisqu'elles ont comme à priori, qu'ils sont suffisamment bien servis, donc l'enjeu n'est pas là.

Il ne s'agit pas non plus de faire la promotion de l'aide aux mères en difficulté dans l'exercice de leur rôle parental puisque là aussi, à priori, c'est suffisamment bon. Et monsieur Lapierre , nous dit ceci quant à l'effet possible du mouvement des mères indignes sur celles qui sont trouvées vraiment indignes...

Je doute que ces femmes trouvent du réconfort dans les propos de toutes ces femmes qui prennent la parole pour dire haut et fort qu'elles sont «indignes» parce qu'elles ont attendu avant de changer la couche de leur bébé, parce qu'elles ont donné un biscuit trop sucré à leur enfant... Ou encore parce qu'elles n'ont pas mangé des légumes biologiques lorsqu'elles étaient enceintes! Au contraire, ce discours risque de renforcer leurs sentiments d'incompétence et de culpabilité -- «Si elles sont des mères indignes, quel genre de mère suis-je donc?»

En fait il souligne la superficialité des fautes commises et relevées par les mères qui se disent indigne, il écrit...

Les «imperfections» qui justifient cette étiquette de la mère «indigne» ne sont certainement pas de celles qui posent un risque à la sécurité des enfants. Elles sont plutôt de l'ordre de ne pas changer immédiatement la couche du bébé lorsqu'elle est sale, de ne pas donner la bonne portion de légumes à son enfant chaque jour, de lui donner un biscuit sucré...

Après avoir lu ce passage, je me suis dit allons voir le dernier billet des chroniques de la mère indigne. Il y a beaucoup de promotion pour des évènements divers mais le dernier billet qui parle de l'enfant, c'est Petite vie, ici.
Elle lave la vaisselle pendant que son garçon qui joue dehors écrase une fourmi, à la demande de l'enfant, elle le rejoint pour faire constat du décès de la chose.

Il n'y a là rien d'indignant, au contraire, elle fait la vaisselle toute en restant disponible aux besoins de l'enfant, ce qui est plutôt bien. Est-ce que l'indignité se retrouverait dans le fait de s'éloigner de l'enfant et de le laisser à lui-même le temps de faire la vaisselle? Mère indigne qui par sa négligence produit un psychopathe tuant des fourmis sans aucune émotion?
Il y a quelque chose d'important, je crois dans cette impression de futilité, elle n'est pas innocente, elle a un but, mais lequel?

L'essentiel de ce mouvement me semble être dans la valorisation inconditionnelle de la femme dans l'exercice de sa fonction parentale maternelle. Mais de quoi est faites cette soif de valorisation?

Des questions nombreuses surgissent, restent à les laisser germer avant de tenter d'y répondre.
L'une d'elle, la dignité, pourquoi le terme indigne, de quoi est-il fait? Cette généralisation ne mène-t-elle pas au terme victimisation?

Série la mère (in)digne...épisode IV...

Déculpabiliser et valoriser

Le mouvement des mères indignes, selon ce que j'en comprends, nous dit quelque chose qui ressemble à... ça suffit nous sommes suffisamment adéquates comme mère, alors foutez nous la paix avec vos pressions sociales car nous n'entendons plus baigner dans la culpabilité.

Ainsi, Simon Lapierre, Professeur à l'École de service social de l'Université d'Ottawa dont l'opinion est publié dans Le Devoir, que l'on retrouve ici , dit...
Il y a néanmoins quelque chose de nouveau dans le fait qu'elles osent affirmer publiquement qu'elles sont des mères «indignes», sans que leurs propos soient empreints d'un sentiment de culpabilité.

Je n'ai rien contre le fait que les mères se délestent de la culpabilité et trouvent à se valoriser. Je me demande cependant d'ou vient ce message culpabilisant et dévalorisant? Qui sont ces gens?
Objectivement, les écoles sont occupées majoritairement par des femmes, les CLSC, les instances en charge de la protection de l'enfance aussi, les garderies, les services de garde également.

Je ne vois pas ou est celui qui blâme, qui est-il? Leur message est destiné à qui?
C'est le bout que je n'ai pas encore saisi. Est-ce le fantôme de cet idéal d'une famille traditionnelle qui embaumait d'odeurs de pains, de tartes aux pommes et de sirop d'érables?

Ces mères indignes ne veulent plus porter le fardeau, d'accord, mais qui porte le chapeau de l'accablant? Qui est le responsable de cet état de fait dont les femmes-mère doivent se libérer?

Série la mère (in)digne...épisode III...

Ce mouvement m'intrigue et je ne sais pas totalement pourquoi encore. Par cette série, je tente de clarifier mes idées à ce sujet. Vos suggestions seront appréciées.
Une précision...

Il ne s'agit pas du blogue.

Une clarification s'impose. Mon intérêt ne porte pas sur le blogue Caroline Allard mais bien sur le mouvement social qui émerge au Québec, alors il ne serait pas juste de croire que je m'attaque aux chroniques d'une mère indigne.
Car bien qu'il soit employé au singulier dans le blogue, il est de plus en plus souvent conjugé au pluriel, mères indignes, donc rassembleur.

Il y a quelques années Guy Corneau a été l'élément rassembleur du mouvement social emprunté par les hommes et les pères, ce qui a eu un impact considérable sur le Québec et son rapport aux hommes et aux pères.

Mon intérêt est donc à ce niveau, de quoi est fait ce mouvement constitué de femmes, de mères et quels en sont ou seront les impacts?
Comment le Québec se réinventera à partir de ce qui émergera de ce mouvement?

S'agit-il d'un simple divertissement plutôt anodin et rigolo?

vendredi 23 octobre 2009

Je marche...

Un ou deux kilomètres pour me rendre à la SAQ. Mes bottes sont du papier sablé. Ma peau ne fait plus de corne, elle est comme une feuille. J'ai les pieds en sang et les gens me disent va travailler mon ostie. Alors je reviens chez moi en boitant et en me disant que les gens ne comprennent rien.

J'aimerais...

Manger une frite pis un chezz. Faudrait bien que j'arrive à me payer ça.

Si il le faut...

Bien des gens se prétendent sensible à l'anormalité ou à la déviance mais dans les faits ils ne le sont pas à moins que celle-ci soit bien formatée ou enrobé de chocolat. Dans le réel, la marginalité n'est pas conforme aux idéaux et aux bonnes manières.

Aujourd'hui un jeune homme âgé d'à peine 18 ans me réponds, va donc travailler ostie. J'ai dit merci tout en me demandant comment il peut se sentir autorisé à parler ainsi à un homme de 48 ans. C'est arrivé 3 fois aujourd'hui et ça arrive à chaque jour et à chaque fois je me tais.

Quand j'écris, je me demande comment c'est pour les putes, c'est que j'ose même pas imaginer, elles doivent en prendre plein la gueule et le mépris qu'elles subissent doit être plus heurtant qu'un pénis dans une bouche qui éjacule dans un condom pour un 20$.

Alors l'autre jour, après une ma journée de merde, je prends le temps de formuler une demande avec politesse sur mon blogue. Et la réponse que je reçois, c'est un lien. Je ne demandais pas un lien comme je ne demande pas de me faire insulter lorsque je demande de la monnaie. Et la personne, qui doit se croire bien ouverte face la marginalité n'a pas été capable d'encaisser le coup. Elle s'est senti victime et s'est désinscrit de mon blogue.

Je ne sais pas mais il est bien difficile d'avoir des marginaux bien corrects. La rue use et épuise, la pauvreté ne laisse pas de répit.

Et ce retrait d'Adulescente je le vois comme un très bon exemple de la vraie marginalisation.
C'est exactement comme cela que ça se passe, step by step.

Je ne sais pas mais un marginal agréable, je ne sais pas ou vous le trouverez, peut-être dans les spectacles bénéfices mais dans le réel, ça n'existe.

Alors je suis déçu d'une telle réaction. Le monde se dit généreux mais la plupart sont bien cheap et centré sur eux avec bien peu de capacité empathique.

jeudi 22 octobre 2009

Série la mère digne...épisode II...

Cathie Gauthier, pauvre femme, elle a eu trop de pression ce qui fait que ses enfants sont mort et qu'elle n'est qu'une victime. C'est triste.

Série la mère digne...épisode I...

Mère digne - Me v'là d'vant à TS pis l'infirmière, elles vont encore me critiquer, j 'su certaine.
L'infirmière - Votre enfant est trop maigre il n'est même pas dans les percentiles.
Mère digne - Ben cé sur, vous le pesez le 20 du mois, t'sé.
La TS - Ben là, franchement.
Mère digne - Ben criss cé sur vous lui enlevez sa couche plein de pisse et de marde avant de la peser sinon, elle serait correct dans votre ostie de grille. On vit dans marde depuis qu'on est né nous autres, pis vous autres pour nous évaluer vous enlevez la marde qui nous colle au cul. Vous êtes indignes.

Pour en finir avec les mères indignes...

Appelez la DPJ ostie, c'est un appel à l'aide, c'est comme le suicide, quelqu'un qui dit ça c'est sérieux, faut protéger nos enfants.
Ben non, ça passe à Radio-Canada maudit pis le monde trouve ça drôle que la province
soit composée de mères qui se disent indigne de l'être. Faut tu être fucké pas à peu près dans tête.

Avec des mères qui s'écrasent comme ça, ça regarde mal, c'est comme pour le français.
En tout cas c'est pas la fierté qui domine au Québec, les anglais peuvent bien rire de nous ostie, ils n'ont même pas besoin de le faire, on le fait nous même. Maudit qu'on est colon pis cave. C'est pas le raffinement et la fierté qui étouffe le québécois.

Allez reviens Adulescente...

J'pas si mechant.
J'peux même êtes gentil.
T'écris des billets sul ancien temps ou le mond avait à couenne dure pis toé tu t'irrites l'égo à moindre confrontation pis tu te r'tire pour faire du gros boudin.
Tu dois êtes dans gang de Drew, cé gense à peau sensible qui jappent fort pis qui s'tiennent en meute pis qui cute tout le monde, de vrai mémère.
Viens don m'parler de ta p'tite blessure pis m'en va m'expliquer au lieu que tu fasse du boudin avec le sang d'un p'tit bobo.
Pis sinon, ben coudon, cè ton choix mé je va pleurer su ta situation de victime, pauv tite.
Grandi un peu pi fait face à musik.
J't'ai tu mal flatté ma belle pouliche, dans l'mauvais sens du poelle? Souffe tu d'égomanie toi itou?
Ciboire, une maudite maladie ça, cé pire que la grip d'homme. Narcisse yé partout pis moi je l'é jama vu au village c'te gas là.

mercredi 21 octobre 2009

Simplement...

Moi - Bonjour vous auriez un peu de monnaie?
Et cette simple question ouvre sur des mondes dont vous avez pas idée. J'ose même pas imaginer la prostitution.

Fil rss...

Est-ce que quelqu'un voudrait prendre de son temps pour me dire ce qu'est un fil rss. Ça semble important, mais je n'y comprends rien.

Mères indignes...

J'avais écrit un billet sur le mouvement des mères indignes en septembre ... le nouveau dogme des mères...
et So much m'a référé à un article parut dans Le Devoir hier que l'on trouve ici .
Mon billet était un peu intuitif, l'article pousse un peu plus loin l'idée, je le trouve intéressant.

L'idée de se dire indigne pour des futilités afin de démontrer que l'on est digne peut effectivement avoir des effets négatifs sur celles qui se sentent vraiment indignes et qui en ressentent la culpabilité. Si elles se disent indignes pour ça, ischhhh, moi qu'est ce que je suis, un monstre?

Au bout se dire indigne pour se dire digne, c'est avoir une communication complètement fuckée, pour ça que j'employais le terme Skidzo. C'est un gros délire ce truc qui semble rallier bien des femmes aux Québec. Est-ce la version moderne de la mégère, un matriarcat contemporain assaisonné au gout du jour?
J'avais utilisé le terme mèrisme mais c'est plutôt du mémèrisme.
Et les mâles qui trainent sur le Net sont tellement féminisés qu'il ne s'en trouvera aucun pour aller en ce sens, trop occupés qu'ils sont à se mettre de la glace sur les couilles.

mardi 20 octobre 2009

elle me dit...

Vous êtes charmant.
Voilà je suis un prince quêteux.

Beau mardi...

Mon lundi en fut un de merde, celle qui pue, la nauséabonde, et comme la merde n'est pas du fromage, il n'y a aucun plaisir à la puanteur.
Je craignais l'arôme du mardi lorsque j'ai vu Denis se balancer sur sa pile de journaux, une autre journée de misère à marteler les trottoirs pour quelques cents.
Les gens de la rue sont en mode survie, donc nécessairement très égocentrés, il n'y a rien à attendre d'eux sinon un couteau dans le dos. Il me dit de revenir à 15h00. Il n'est que midi et je sais qu'il laisse la crème de la rue remonter à la surface pour partir avec, il prends tout sur son chemin.
Ainsi je sais que vers 13h30, 14h00 il sortira son violon à l'accord piteux devant le chic resto des grands bourgeois et délaissera la SAQ, que j'occuperai pendant ce temps. Mes observations sont de plus en plus justes et précises. Étonnement ça va bien, les gens sont peu nombreux mais généreux, va savoir pourquoi?
Une fois qu'il a vidé le chic resto, il revient, je cède la place, il me dit de revenir dans une heure.
Évidemment et il aura crissé son camp et le latino toxico occupera le champs.

Je vois Roland, vous savez celui qui comme Claude, ne demande rien à personne, je l'invite à prendre un café, il accepte. En chemin on croise Claude, je l'invite aussi et nous voilà tout les trois à une table. Quelle image pathétique pour les autres, mais moi je suis heureux. Ils font connaissance, l'un est un français de Saint-Pierre et Miquelon et l'autre, vient du Lac. Bien qu'ils soient en compétition sur un territoire qu'ils partagent, la chimie est bonne. La conversation est intéressante et agréable.

On se serre la pince et je retourne à mon truc, Denis a quitté bien avant l'heure dites, mais la place est libre, pas de latino en vue. Je reste peu, c'est tranquille, je quitte.

Sur le chemin du retour je quête, rien sinon que des non et un klaxon, je me retourne une camionnette rouge est là, je ne sais pour qui, alors je reprends mon chemin, elle me suit et reklaxonne , le gars baisse sa vitre et me donne 4$, comme ça. Je ne sais pas c'est qui, je ne le reconnais pas mais lui reconnait ma casquette rouge, visiblement.

La vie est étrange parfois. Il y a ce directeur d'un organisme réputé au Québec qui m'a fait travaillé pendant que j'étais en congé de maladie et qui refuse de payer les 3 500$ qu'il me doit et son CA fait d'avocats et de toutes sortes de bonnes gens qui acceptent cela et il y a ce mec dans cette fourgonnette rouge un peu rouillée qui klaxonne à de multiples reprises pour m'offrir 4$ comme ça, sans que j'en sache la raison.

Finalement ce fut un beau mardi qui me réconcilie un peu avec la vie.

lundi 19 octobre 2009

Il était une fois...

Dites moi, l'histoire la plus innocente, c'est laquelle selon vous?

Quand ça va mal...

C'est bien souvent quand ça va mal que ça va pour le mieux.
Parfois on veut faire taire les symptômes par peur de la souffrance et pour maintenir l'illusion que ça va bien.
Pourtant est ce que l'on retire la pile d'un détecteur de fumée pour se faire croire qu'il n'y a pas péril en la demeure?
Quand l'alarme résonne, explorons histoire de savoir de quoi il s'agit, au lieu de tenter de faire taire.
C'est un peu pour ça que je console peu le gens.

dimanche 18 octobre 2009

Censure et exutoire...

Inspiré d'un message que j'ai édité dans un autre blog...(Faux, il n'est pas édité, il doit passer le test avant)

Moi je suis un faux cul ou un troll selon ce que j'ai lu ici, vous savez celui dont personne ne dit être, cet Autre qui rend la vie infernale, celui qui commence la chicane, celui qui attaque par méchanceté au lieu de prétendre qu'il ne fait que se défendre, l'agresseur agressant, méchant et malin, et non l'agresseur défensif, gentil et victime. Ben c'est moi ça, je suis LES autres, ce Vous que le Nous mordille pour s'emplir encore davantage d'eux-mêmes.

Je n'aime pas le censure, elle me répugne. Les gens s'indignent qu'un pays érige un mur, ils disent ne pas comprendre et pourtant depuis Leur simple blog ils érigent un mur de feu autour (firewall) pour ménager leur espace dit personnel. Ils sont imbus d'eux et s'empiffrent le bedon du sang des autres comme le fait le maringouin. Ils sont sanguinaires et se prétendent fait de miel et ils se sucrent le bec entre-eux tout en se délectant du sang des autres.

Je trouve cela un peu bête, comme il l'est d'écrire ce message en sachant qu'il sera fouillé avant d'être édité.

La fouille à nu et les doigts dans le cul avant qu'on m'ouvre la porte, ça ne m'intéresse pas. Ces êtres trop fragile, en besoin de protection et d'agression, m'irritent.

0 commentaires...

Pourquoi le 0 commentaires a un S?
Rien, ça me semble singulier, non?
Ce S rends mes 0 un peu plus pathétique et il mène à deux. Gros défi ça.

samedi 17 octobre 2009

Je comprends....

Moi - Bien sur, je comprends. Moi c'est Michel.

Ça me rappelle ces formations que mon employeur me payait. On devait mettre notre nom et celui de l'organisme pour lequel on travaillait sur un papier que l'on affichait sur la poitrine. Je foutais ce truc dans ma poche, les gens qui veulent me parler, bien qu'ils m'abordent.

Ça me rappelle aussi ce latino à qui j'avais demandé de la monnaie, il y a quelques mois.
Le latino - C'est quoi ton prénom?
Moi - C'est personnel.
Le latino - Ben là!
Moi - Pas grave, merci.
Finalement il m'a donné quand même.

Aujourd'hui, un quêteux, comme Claude et Rolland, vous savez ceux qui ne demandent plus rien et préfèrent faire les ruelles et les fonds de poubelles plutôt que de s'adresser au genre humain, bien il est passé devant moi. Je lui ai demandé son prénom, il m'a répondu...
Lui - C'est pas important.
Moi - Bien sur, je comprends. Moi c'est Michel.
Il m'a serré la main, il a quitté et poursuivi son chemin.

Comprendre, vraiment comprendre, ce n'est pas évident. Comprenez-vous, vous, qu'on en arrive à se garder le prénom?

La pitié...

Mes bottes sont fait de ciment, alors mercredi j'ai décidé de partir en sandale, j'avais mal évalué le temps.
Devant la SAQ, je me croyais au sommet de l'Éverest, je ne sentais plus mes orteils, je les imaginais devenues Haitiennes ou Africaines, mais je ne pouvais quitter, les affaires étant mauvaises.
J'ai eu l'idée de retirer mon capuchon pour m'en couvrir les pieds.
Soudainement, les gens qui me regardent de la casquette aux bottes se sont mis à me donner. Je faisais pitié, alors ils donnaient.

J'avais déjà formulé cette hypothèse pour expliquer pourquoi je ne faisais que le tiers de ce que Denis faisait , et ça confirme.

Mais jamais je ne vais jouer cette carte volontairement, jamais je ne vais m'assoeir avec un gobelet pour quêter. J'aime être debout, m'adresser aux gens avec classe et politesse. J'aime ce contact de yeux lorsque la rencontre se produit.
Lorsque je n'en serai plus capable, je passerai à autre chose.

L'image est un leurre et comme l'humain a une cervelle équivalente à celle d'un crapet soleil, bien il mord à l'hameçon, bêtement.

Jolie...

Il m'arrive parfois, lorsque je le pense vraiment, de rajouter jolie à mon bonjour madame vous auriez un peu de monnaie? Bonjour jolie dame... Ce n'est pas plus payant mais c'est apprécié.
Je suis heureux de constater que les femmes aiment l'entendre, et comme je ne suis qu'un mendiant, un peu laid et pauvre, j'invite les gars qui ont un peu plus de tonus que moi, à le dire plus souvent lorsqu'ils le ressentent.
Il m'arrive aussi de dire à des hommes qu'ils sont beaux ou qu'ils ont de beaux yeux, ainsi on ne pourra me taxer de sexisme. J'aime le beau. La galanterie se fait gênée, dommage.

Par contre aujourd'hui deux jeunes m'ont confondu. L'un d'eux disait à l'autre allez dis lui que tu l'aimes. Alors, invasif comme le dit Renart, je dis bien sur vas-y au pire elle dit pas moi, c'est pas grave. Il me répond, ben c'est parce qu'elle a un chum. Ha ok, ben là c'est plus délicat, et je n'ai su quoi dire sinon me taire.

Mes éloges ne sont qu'une appréciation de la beauté sans aucune autre intention et je crois que cela se ressent et c'est pour cela que ça passe.

Bien que je ne désire pas être en relation amoureuse avec une femme, elles sont nombreuses à être bien jolie.

vendredi 16 octobre 2009

Il n'y a pas que la guerre...

Le silence de So Much annonce peut-être une naissance?
C'est bien j'ai besoin de soldats pour mener mon combat.
Plus sérieusement, le travail l'attends et je lui en souhaite un pas trop difficile.

jeudi 15 octobre 2009

Déclaration de guerre...

Je déclare la guerre à Renart.
Il m'insulte tout en refusant mon invitation à prendre un café avec lui car dit-il n'y a pas d'intérêt.
Il dit aussi que maintenant je ne suis qu'un amusement pour lui. Mais il va plus loin encore, il dit aussi que je m'excite comme un enfant devant un suçon pour un concept bien banal pour lui.
Renart et sa meute me disqualifie virtuellement (humainement aussi) tout en refusant la confrontation dans le réel.
Dommage qu'il refuse de s'amuser de moi, devant moi, je crois qu'il ne rigolerait pas autant.

L'invitation vaut pour Drew aussi qui se disait intéressé à venir quêter avec moi mais qui une fois invité s'est désisté, ce n'était qu'une façon perverse de tester si j'étais vraiment un quêteux.
Ben oui Drew, je suis un quêteux et non, monsieur Renart je n'ai pas de plaisir aux suçons et vos insultes je vous invite encore à venir me les dire dans le réel, venez me dire que je suis sexiste, homophobe (dedans ma face) , venez....

Vous vous cachez Monsieur derrière votre contrôle des IP et derrière votre écran et vous n'avez pas de couilles dans le réel. Venez donc me redire ce que vous avez écrit sur moi dans votre billet, on en discutera face à face, choisissez mieux vos mots par contre, c'est une suggestion. Pour mes mots, dans votre billet je les assume totalement.
Au plaisir Renart de vous entendre m'insulter en personne.

mercredi 14 octobre 2009

Psy 101...

Tout ceux qui lisent ce billet sans y répondre, allez vous faire foutre.

mardi 13 octobre 2009

Potins de la rue du quêteux...

J'ai le gout de faire dans les potins et de parler de nos vedettes dans leur rapport avec un quêteux.
Je tiens à préciser que ce n'est qu'un moment et qu'on ne peut généraliser, beaucoup de facteurs influencent et font qu'une interaction est agréable un lundi et peu être rude un mercredi. La vie est comme ça pour tous.

La seule observation empirique que je vais énoncer comme une (demi) vérité dans ce billet est la suivante...Que le quêteux reconnaisse la vedette change le rapport, la vedette ne peut se réfugier dans l'anonymat et se sent obligée de répondre et j'ajouterais, de donner. C'est un truc que j'ai saisi assez rapidement. :0) C'est qui le cave, je ne suis pas fou quand même.

Chanteuse et comédiennes...

Hier, Louise Forestier, quelle belle femme, elle ne vieillit pas, toujours aussi jolie et dynamique. Très généreuse aussi, mais je l'ai abordée avec ma technique quand même.

France Castel, la même chose, une copie conforme de ce que l'on voit dans les médias. Sereine, rieuse, pleine d'énergie.

René-Claude, ça c'est un monument. Elle s'approchait, habillée de noir, élégante, elle marchait avec une canne qu'elle portait dignement. Toute en intériorité, sans fla-fla, bien sobrement, elle s'est arrêtée, sans que je nomme son nom et m'a donné de la monnaie. Elle est très belle, classique sans être snob. Et elle a repris son chemin. Elle a un charisme hors de l'ordinaire, une présence très forte.

Martine Saint-Clair, la première fois très gentille souriante et dynamique, la deuxième fois, ailleurs, non dispo. Vous voyez on ne peut généraliser. Mais il me faisait drôle de la voir dans la quarantaine, mes souvenirs d'elle sont plus jeune.

Chantal Fontaine, s'est arrêtée pour me donner, mais elle avait l'air sévère, triste un peu et éteinte. Je crois qu'elle a été blessée par la façon dont s'est terminé Virginie, c'est la réflexion que j'ai eu en l'a regardant dans les yeux lorsqu'elle déposait la monnaie dans ma main.

Ariane Moffat, elle est drôle et modeste pourtant elle est tellement bonne. Elle m'a rien donné mais j'ai rien demandé. Si sur d'elle sur scène, et insécure sur le trottoir quant à son talent. C'est un enfant. Ha les artistes!!!

Pascale Bussieres, le stéréotype de l'Actrice avec un grand A. Snob, éteinte et distante, qui j'imagine s'illumine seulement devant les caméras. Je ne sais son rapport aux quêteux mais bon, je l'ai croisé plusieurs fois et c'est pareil.

Anne-Marie Dussault. Je ne lui ai même pas parlé. C'est le modèle de la snob d'Outremont qui se promène avec son petit chien et qui devant le salon de coiffure discute avec les autres snobs de la place en parlant de leur petit chien. Pathétique. Son mari, c'est pareil, je lui ai demandé de la monnaie, aucune réaction.

Sophie Lorin, on l'a dit timide, ça doit être ça, moi je qualifierais plus d'air bête mais bon, disons qu'elle est régulière dans sa timidité.

Chanteurs, comédiens...

Gilbert Sicotte, air bête.

Michel Rivard, drôle, il s'émerveille comme un enfant pourtant il peut être très sérieux mais il aime jouer, pas pour rien qu'il a fait la LNI et que dans ses spectacles il y a toujours de la folie.

Jim Corcoran, sérieux, sobre mais gentil, on le devine bien ancré.

Stephane Quintal, joueur de hockey, putain qu'il est beau. Si jeune et trop vieux pour jouer au hockey, c'est fou.

Michel Côté, prospère. Je dis ça des gens qui ont tellement réussi leur vie qu'ils n'ont pas de monnaie dans leur poche juste du plastique à bande magnétique.

Le beau comédien au crane rasé dont j'oublie son nom. Il est gentil lorsqu'on l'aborde.

Mais mon 30 sous d'or revient à la chanteuse Renée-Claude, elle illumine sans rien faire, sa seule présence rayonne pourtant même vêtue de noir, malgré son économie de gestes et de paroles, elle a l'allure d'un arc-en-ciel.

samedi 10 octobre 2009

Vendredi de peur...

Devant la rôtisserie, je guette le départ de Denis qui s'éternise comme d'habitude. Le côté de rue que j'occupe, n'est pas payant, je suis donc en attente sans attente lorsqu'une femme sort du resto pour fumer une clope. Je lui en demande une, elle m'en offre 4, je lui dis que c'est beaucoup mais elle persiste.
Je ne sais par quel chemin mais elle me dit qu'elle a 78 ans et qu'elle a hâte de mourir.
Moi - En êtes vous certaine? Mon père a arrêté de fumer lorsqu'il a appris qu'il allait mourir dans 6 mois. C'est en apprenant qu'il allait mourir que le désir de vivre est apparu en lui.
Elle - Oui j'en suis certaine, dit-elle d'une façon qui ne laisse place à aucune équivoque.
Moi - Mais pourquoi ne pas vous suicidez alors?
Elle - Parce qu'on peut se manquer.
Moi - Ben les hommes savent faire, il y a des méthodes sures, la pendaison, un fusil. Mais bon, pour vouloir mourir vous devez avoir souffert beaucoup.
Elle - Bien j'ai été adoptée à l'âge de un an et la famille était très méchante envers moi. C'est drôle d'avoir cette discussion dans la rue avec un inconnu.
Son amie sort du resto et elles quittent, elle me salue pendant que son amie s'enquiert de la conversation auprès d'elle et que Denis me crie OK!
Cette vieille me rappelle un client, le plus vieux que j'ai eu, 82 ans, il parlait lentement, ralenti par un ACV ou AVC, selon les modes, je lui disais parfois n'allez pas si vite monsieur et il rigolait car j'étais le seul à lui dire ça, les gens avaient plutôt tendance à s'impatienter devant lui. Un jour il arrive avec un oeil noir, un coup de poing de sa femme. Le bourreau en perte d'autonomie est devenu victime de sa victime qui elle, occupe maintenant le rôle de bourreau. Mon superviseur après 10 semaines de thérapie se demandait pourquoi la thérapie ne fonctionnait pas. Moi je le savais, il n'y avait pas de traitement possible, tout le monde attendait qu'il crève, il n'y avait rien à réparer, il était trop tard pour ça. Passons.

Je traverse donc la rue , dépose mon sac et j'attends.
Un habitué passe et m'offre ses canettes de bières vides, il y en a pour 2$, je les dépose près de mon sac à dos, j'irai les échanger lorsque je quitterai, bien que je n'aime pas entrer à la SAQ car ma présence crée une petite commotion à chaque fois, ma place est devant, pas dedans.

Vers 19h00, Claude passe, il fait son circuit. Il est comme Roland, il ne demande rien aux gens préférant faire les poubelles, les cendriers et les ruelles. Alors je lui offre d'échanger les canettes et on partage à part égale ce 2$. On s'était promis de prendre une bière ensemble, alors je l'invite en lui demandant si il connait une place tranquille dans le coin. Il me dit suis moi, on va chez moi. Petit détour chez les viets boudhistes, j'achète 4 canettes de Carling ice à 1,35$ tout en constatant que le viet avait compris, il ne m'a pas parlé de tsigarettes.

Claude ouvre la porte, mes narines se pincent à l'odeur qui se dégage de cette petite pièce très sombre qui ne contient qu'un lit simple tout défait, une petite table, deux chaises, un évier et dessous, un petit frigo.
En s'asseyant, on ouvre notre canette de bière et on jase. Il me raconte une partie de sa vie, celle durant laquelle il était vivant, il s'anime en le faisant, son corps se décourbe et prends du tonus. Alors j'écoute son plaisir d'avoir eu un sens à un moment donné de son existence.

Il se fait tard, je quitte, il me dit je te remettrai ça, il n'a rien à me remettre, c'était pour le plaisir de jaser un peu avec lui.

Le plaisir que j'ai à rencontrer les gens est un baume qui se pose sur les blessures que laissent les aspects plus difficiles qu'il y a à quêter et des jours comme celui-ci me rassure sur ma capacité à écouter, qui semble encore bien présente, malgré ces années d'inactivité.

En retournant chez moi, je me demande si dans 10 ans ma vie ressemblera à celle de Claude, et j'ai peur.

jeudi 8 octobre 2009

Ha ferme toi donc...

Pas facile s'affirmer, le plus souvent je prend mon trou, il se remplit peu à peu et fini par déborder et éclabousser autour, mais pour être honnête, la plupart du temps, je m'y noies.

Quand je quête je vais au dépanneur ou il y a la belle viet boudhiste , en fait je la trouve moins belle depuis qu'elle me fait chier pour un cent noir, mais bon, elle y vend des indiennes à 25 cents, ce qui m'arrange parfois. C'est drôle, l'effet de déesse s'est dissipé, elle n'était que brindille cette fée aiguille finalement.

Mais c'est son conjoint qui m'irrite le plus. Parfois j'y achète un paquet de cigarettes.
Chaque fois que je rentre, il me dit...
Lui - Un paquette de tsigarettes
Moi - Non, je vais en prendre une seule.
Un fois je lui ai dit, j'aime pas, je suis capable de demander ce que je veux lorsque je viens ici.
Il n'a rien compris.
Aujourd'hui j'anticipais ouvrir la porte de son dep et entendre, un paquette de tsigarettes, et effectivement, cela arriva et je lui ai dit...
Moi - Oui, merci en déposant 25 cents sur son comptoir et en rajoutant, c'est gentil de m'offrir un paquet au complet pour le prix d'une seule cigarette.
Lui - Mais non faut payer.
Moi - Ha c'est parce que vous m'avez offert un paquet, je vous croyais généreux aujourd'hui.
Lui - Mais non.
Je suis sur que c'est terminé son truc et qu'il va attendre que je demande à l'avenir, sinon je remet ça.

L'affirmation, lorsqu'on trouve la façon est parfois très facile et efficace, faut seulement trouver comment et ça c'est pas toujours évident.

Après devant la SAQ, ça c'est corsé, Denis était là et voulait occupé la place jusqu'à 18 heures. Là je n'ai pas su m'affirmer, je suis parti pour y réfléchir un peu et bien mesurer les enjeux ainsi que mes objectifs avant d'aborder le sujet avec lui d'une façon moins émotive.

Un truc auquel je crois, c'est qu'il est préférable d'aller dans le sens de l'autre comme dans le judo, ça évite les bracages de la confrontation. C'est ce que j'ai fait avec Denis, et ça bien été, il a entendu ce que j'avais à lui dire sans se sentir menacé.

*****************
Je suis en désintox du virtuel, je ne devais pas écrire aujourd'hui car pour octobre je me suis fixé l'objectif d'un billet au deux jours. Le prochain sera donc dominical.

mercredi 7 octobre 2009

L'amour...


Trouver l'amour c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Une fois qu'on l'a trouvé, on réalise après un certain temps, qu'il ne s'agissait en fait que d'une brindille.

Je me demande par quel mécanisme on en arrive à confondre aiguille et brindille?

lundi 5 octobre 2009

N'importe quoi...

J'aime l'anthropologie, la psychologie aussi un peu, beaucoup moins la sociologie.
Un de mes amis sociologue m'a énoncé une vérité de la Palisse, il existerait des phénomènes sociaux et des problèmes sociaux.
Les phénomènes sociaux peuvent ne pas poser problème. Ainsi, dans certains pays les hommes sont violent envers leur conjointe sans que ce soit un problème, bien que ce soit un phénomène observable.
Les problématiques sociales se construisent, elles sont émergentes.

L'idée est intéressante car lorsqu'on en est conscient on sait que ce que l'on raconte d'une partie d'une réalité n'est que l'expression d'un certain consensus social et que si il trouve écho, il devrait devenir suspect mais ça, les opportunistes n'aiment pas, c'est pas très payant. Vaut mieux naviguer dans les sentiers reconnus peu importe la pertinence du propos dans la mesure ou il est consensuel, c'est bon.

Ainsi, pour illustrer mon propos, le criminel à cravate est un problème émergent qui pourtant, comme phénomène, existe depuis longtemps et si j'étais politicien, je serais inquiet de ce nouveau problème identifié car ils sont pas mal bon en la matière. Mais bon comme ils tiennent les guides, ils vont être vigilants.

samedi 3 octobre 2009

Mauvaise journée...

Aujourd'hui l'animation devant la SAQ m'éteint, ça défile trop vite, devant moi les gens sortent avec des boites de bouteilles, il y a un 10% de rabais pour les achats de 100$ et plus, tout le monde fait sa course à l'économie en se disant qu'en dépensant ainsi ils viennent d'économiser beaucoup. Malheureusement ils ont les mains pleines alors, pour moi c'est foutu, car tu ne sors pas un peu de monnaie lorsque tu as les mains occupées à soutenir la lourdeur des économies que tu viens de faire.

Il n'y a pas que les rabais, les gens se préparent une belle soirée, souper avec une bonne bouteille, suivi de quelques condoms en super latex ultra sensible et d'un réveil avec un bon café et croissants avant d'enfiler un autre condom vers les 11 heures le dimanche.

Je regarde tout ça passer devant moi et mes poches restent vides. Certaines personnes passent en m'examinant de la casquette aux bottes et continuent leur chemin, je me sens abusé un peu en me disant que ce n'est pas cher payé pour mépriser quelqu'un.
Parfois j'ai l'impression de ne pas faire assez pauvre, mes bottes sont trop belles je crois, mais ils ne savent pas que c'est tout ce que j'ai pu récupérer de 10 ans de travail dans un organisme et que ça m'a pris deux ans pour les ravoir.

Ce lien n'est pas innocent, il m'est inspiré de cet avocat qui sort de SAQ en ce samedi et qui me salue. C'est un membre de l'organisme du CA pour lequel je travaillais. Il s'arrête pour une mise à jour. Il ne se souvient pas que 6 mois plutôt il m'avait dit que l'argent que l'organisme me doit ne me serait pas versé. Il tente d'en attribuer la faute au fait que je ne l'ai pas rappelé, pourtant je l'ai fait, ça me dit beaucoup sur le sérieux de ce qu'il me raconte, là maintenant.
Il s'engage à nouveau à militer pour moi, mais, en fait, il ne cherche qu'à amoindrir son malaise devant ce quêteur pour pouvoir baiser confo en ce samedi soir.
La première fois il m'avait donné 50 cents, cette fois-ci rien.
Il me demande si j'ai le même numéro, je dis oui, il dit je te rappelle au cours de la semaine, je dis ok mais je sais qu'il ne le fera pas.

Tout ça pour dire qu'il y avait quelque chose de spécial aujourd'hui, peut-être la peine lune?
Une chose de certain, les molécules s'activaient pas mal.

J'aperçois le latino toxico au coin et trop étourdis je décide de prendre mon sac à dos et de lui laisser la place. Je m'arrête au parc, je fume une clope, tranquille en profitant de cette journée d'automne, bien simplement. Je ramasse une feuille et la fait tourner sur sa tige et je pars pour un ailleur moi effervescent, seul, pas vraiment.

jeudi 1 octobre 2009

Nelly de la désincarnation...

De la mort de Nelly, par suicide, j'ai peu à dire, sinon, que l'on en parle beaucoup.
Je repense au silence de mort du jeudi 10 septembre dernier qui était pourtant LA Journée mondiale de la prévention du suicide et j'en arrive à la conclusion que les gens aiment bien le divertissement et sont ainsi un peu désincarnés car s'ancrer sur la vie des vedettes ne me semble pas être un ancrage très solide.
Show time...

mardi 29 septembre 2009

Victor et son 2X4...

Désoeuvré au coin d'une rue, en pensant à internet qui m'a été coupé et au téléphone qui le sera dans quelques jours, je souffre de cette bursite à l'épaule qui m'inconforte en me disant que j'aimerais que tout ça ne soit pas vrai.

J'observe de l'autre coté du bitume Denis, qui du haut de son droit d'ainesse à la SAQ, se balance sur sa pile de journaux en tendant son gobelet avec un air piteux qui lui sert à faire pitié pour mieux le remplir , et ça fonctionne, bien qu'il hait les gens avec véhémence, ceux-ci semblent touchés par cette détresse qu'il met en scène efficacement.
Il s'éternise là et j'attends qu'il décrisse pour prendre sa place avant que le latino toxico, que j'aperçois un peu plus loin saisisse l'occasion pour la prendre. Il s'appelle Damien semble-t-il, ça lui va bien.

De l'autre coté, un peu plus haut, Victor, un grecque de 57 ans, plutôt bel homme et avec beaucoup d'entre-gens, traverse la rue en m'interpellant. Hey! Il porte un 2 par 4 de 5 pieds de long sur l'épaule, putain est ce qu'il vient vers moi pour me frapper? Non, je ne crois pas, son Hey n'était pas hostile, je le laisse s'approcher sans trop de craintes.

Victor - As-tu vu le mexicain? Bien sur que je l'ai vu, il est là, juste en bas, assis sur le banc à l'arrêt d'autobus, mais je dis non, pourquoi? Là il devient colérique, le latino l'aurait insulté hier. Je vais le tuer l'osti dit-il en me montrant son 2X4. Je ne tente rien, je reste neutre, l'idée que le latino disparaisse me plait bien, je m'étonne de cette indifférence car avant j'aurais tenté de désamorçer mais là, rien, je suis neutre et désintéressé, je ne porte plus le sort du monde sur mes épaules depuis que je n'arrive plus à porter le mien.

Victor descend la rue avec son bout de bois sur l'épaule pendant que je traverse pour mieux voir l'action, Damien ne voit rien, il regarde de l'autre coté, le grecque s'approche et lève les bras pour prendre un bon élan, sa victime est insouciante pendant que le bout de bois descend avec force pour lui éclater la tête, mais le coup passe juste à coté de lui et s'écrase sur le banc en faisant un bruit impressionnant, le latino sursaute et se sauve dans la rue, Victor lui court après en criant, tout les gens à l'intersection sont sidérés et figés devant ce spectacle, moi, je me dis que Victor est un gros parleur et un petit faiseur car faire peur et tuer ce n'est pas la même chose, lorsqu'on dit, on fait, les gens ne savent pas comme il est dangereux de dire sans faire.

Victor quitte, le latino retourne à son banc et les gens se remettent à marcher, moi aussi, toujours avec ce sentiment d'irréel.

Derrière moi, il y a une femme avec 4 fillettes, je les entends parler, elles ont peur que Victor s'en prenne à elles et visiblement la femme n'arrive pas à dédramatiser alors je me retourne et je leur dis n'ayez pas peur, il ne vous fera pas de mal, le monsieur avec le chapeau s'appelle Victor et il était fâché contre le monsieur, seulement lui, pas envers vous et il voulait juste lui faire peur.
Une des fillettes - Mais qu'est-ce qu'il lui a dit pour le fâcher autant?
Moi - Pas sur que ta mère aimerait que je te le dise? Aprés réflexion, bien disons qu'il a dit quelque chose qui ressemble à vas péter dans les fleurs, mais en plus méchant, les fillettes rigolent et commencent à se raconter des anecdotes de l'école. Je les salue et je continue mon chemin.

Une heure plus tard je les croise à nouveau et les fillettes me saluent avec beaucoup d'enthousiasme comme si j'étais leur héro, ce fut mon velours de la journée, un baume d'humanité dans ce cirque noir.

Voilà la seule anecdote de mon silence obligé.

Coupure reportée...

Hier soir j'appelle ma soeur pour l'aviser de la coupure. En quelques coups de téléphone j'entendais faire le tour de mon mini réseau. Aussi bien profiter pendant qu'il y a une tonalité. Elle m'annonce que j'ai un 200$ d'intérêt quelconque de disponible. Il y a là de quoi nourrir un des requins afin qu'il me lâche, pour un temps, les mollets.

Je songeais depuis quelques jours à ces semaines sans internet, ni téléphone. À ce silence qui allait envelopper ma vie.
La semaine sans virtuel n'a pas été si souffrante qu'anticipé. De conserver en moi, et de ne pas dire fut une expérience intéressante. Il m'arrivait un truc un peu spécial et je me disais, j'aimerais bien l'écrire. Mais je n'ai rien écrit, un seul truc en fait.

Je suis ambivalent, à la fois heureux de renouer avec internet, et curieux de savoir comment aurait été ces quelques semaines de silence.

Alors me revoilà, la coupure est reportée. Je vais pouvoir me mettre à jour de vos écrits.

lundi 28 septembre 2009

Couper...

Le pied gauche a peine entré dans le Van Houtten que les yeux se tournent vers moi, comme les ruraux font avec les étranges qui entrent au bar de l''hotel de la place.
Je dépose 3,30$ pour une demi-heure d'internet.
J'écris mon billet et juste avant d'éditer, la fenetre se ferme et mon texte disparait.
Ca ne faisait meme pas 30 minutes. Putain de café internet.

Il y a une croyance plutot fausse qui prétend que les queteux sont bien aisés. Bien, histoire de relativiser la véracité de ce truc. Je n'écris plus car vidéotron m'a coupé internet et bientot le téléphone. Alors je ne sais trop lorsque je reviendrai lire et écrire ici.
On dit qu'internet c'est la démocratisation, j'ajouterai la démocratisation si on a les moyens de se la payer. La démocratie, ce n'est pas gratuit, la liberté non plus.

Ma bursite va mieux, 5 jours d'inconfort tres grand et depuis ca s'améliore.
Au plaisir de vous relire bientot.

lundi 21 septembre 2009

Elle a dit...

en réponse à un de mes messages sur son blog.
Je vous aime bien malgré vos discours qui me font faire des grimaces.
Ce message m'a choqué, pas dans le sens d'une colère.
Je retiens les 3 mots suivants, aime discours et grimaces.
Aime: Je sais là, nuançons, je vous apprécie serait plus juste. Mais c'est gentil et apprécier.
Discours: Mes propos, un discours? Surement autour des thèmes sur lesquelles j'achoppe.
Grimaces: Ça ne doit pas être mon côté givré.

Je ne veux rien y faire, je suis ainsi.

Mais vous savez ce qui me fait grimacer depuis 3 jours? Une bursite à l'épaule droite. Juste d.placer la souris est un enfer. Je ne corrige par le . au lieu du é. Ça serait douloureux. Gratter une allmette est pénible. Tout est pénible, il n' y a pas de zone de confort possible.

C'est comme un abcès dentaire mais à l'épaule.
Je dois enfiler ma veste de jeans pis ça ne sera pas jojo. C'est fou ce truc, vivement les anti-inflammatoire.

dimanche 20 septembre 2009

La jolie ramasseuse de plumes...

Présentement ça se passe vers 17h00. La luminosité embellies les couleurs du monde. Vous avez remarqué?
Une belle rousse se penche et se repenche en faisant le tour du parc. Je me demande ce qu'elle fait, elle ramasse des brindilles?
Alors je vais vers elle.
Moi - Vous ramassez des brindilles?
Elle - Non, des plumes de pigeons, je suis une artiste et c'est ma matière première.

Je retourne sur mon banc et regarde cette rousse se pencher à répétition pour ramasser des plumes et elle ressemble à un pigeon qui baisse et se remonte la tête d'une façon incessante. La rousse picore, elle aussi. Je me demande si elle roucoule lorsqu'elle baise.

samedi 19 septembre 2009

Pendant que..(2)

tout le monde dit O le A est inudible. C'est un peu idiot non?
Pendnt le O, Lcroix vit belle presse, Norbourg fisit l Une.
Pis l tout monde fit dns le O.
Quelle est la prochaine lettre sur laquelle on va se scandaliser? J'opterais pour le Q :0)

*****
Le Q est déjà fait à bien y penser..
Ha Cloutier, c'est une magnifique manager.
Ha Cloutier, c'est un fucking abuseur.
Faut trouver une autre lettre.

Pendant que...

...tut le mnde dit A le O est inaudible.C'est un peu idit, nn?

La commercante...

Je l'a vois souvent sur un banc qui pause devant son commerce. Je la salue discrètement sans plus.
Là, elle marche, j'enfile son pas et lui dis bonjour et on discute.
Je lui demande si ma présence irrite les commerçants. Alors elle m'explique sa théorie, elle a tout compris, elle est d'une humanité et d'une sensibilité impressionnante. Elle emploie les mots justes pour bien dire et le tout déborde de nuances et de bon sens.
Quelques pas sur un trottoir avec quelqu'un de très intéressant. Agréable moment.

Triangle non amoureux...

Denis quête à la SAQ. Il s'assoit par terre sur une pile de journaux sur laquelle il se balance en tendant son gobelet au gens avec un air piteux. Il bénéficiait de la protection d'un fier à bras barbu qui contrôlait la fréquentation des quêteux devant la SAQ. La première fois que j'y ai mit les pieds, le barbu est venu me voir pour me dire de pas être ici trop souvent. Je crois qu'il m'aime bien, il a laissé une brèche ouverte au lieu d'un interdit.

Mais Denis s'est tanné de devoir payer pour sa protection, alors il est allez ailleurs mais il est vite revenu car c'est plus payant ici et mieux toléré.

Sauf que depuis ce temps, le barbu et Denis jouent au chat et à la souris et les deux me demandent de l'information sur l'autre. Denis dit qu'il ne veut plus le payer et qu'il appellera la police et le barbu dit qu'il va y crisser une volée et chacun me demande de l'info.

Moi la rue c'est du dépannage, je ne veux pas de trouble alors je suis gentil. De toute façon Denis a l'ancienneté, protection ou pas je respecte ça. Je lui laisse la place.

Alors me voilà au coin puisque Denis occupe la SAQ, le barbu qui m'aime bien m'apostrophe...
Le barbu - As-tu vu le gars qui se balance sur son cul? Moi qui ne veut pas trop m'en mêler.
Moi - Ben vas voir par toi même c'est juste à côté.

J'espère que Denis va fuir pour sauver ses fesses et qu'ainsi j'aurai la place. En voyant le barbu Denis entre à la SAQ pour se protéger et demande le 911.
Le barbu vient me voir, l'osti si y appelle la police je le fais assommer avec un cadenas de bicycle par un gars qu'il connait même pas. Moi je dis rien et le barbu repart à la recherche de Denis.
Je change de trottoir pour avoir une vue sur la scène du crime potentiel.
La police arrive et discute avec Denis et elle repart.
Denis n'est plus là alors je prends la place avant que le latino toxico l'occupe mais je le vois avec le barbu qui jasent un peu plus loin. Finalement Denis revient, ça semble réglé mais il doit rester plus longtemps, pour payer sa protection j'imagine. Alors je retourne au coin.

Le barbu vient me voir pour me dire, toi t'es le troisième, y a Denis, pis Raymond pis c'est toi le troisième. Le latino je m'en occupe. Je lui dit ok merci.

Finalement ils ont réglé leur affaire pis moi je suis resté en dehors de ça et il ne me demande pas d'argent. C'est cool. Je suis le troisième mais j'ai pas de sécurité d'emploi, je suis juste pigiste des fonds de poches.

vendredi 18 septembre 2009

Rage au volant....

Jean sort de la maison en colère, ouvre la porte de sa voiture et décolle en crissant ses pneus.
Roland conduit son camion pressé d'arriver à destination.
Jean coupe Roland. Jean et Roland s'arrête sur le bord de la route.
Jean sort de son char pendant que Roland sort de son truck. Jean est grand mais maigre, peu de muscles autour de l'ossature mais beaucoup de rage. Roland est grand et costaud. Un devant l'autre, le duel s'engage. Jean se dit qu'il aurait mieux fait de rester dans son char et de suivre sa route, Roland est en colisse. Ça s'annonce mal pour Jean.

Jean vibre, c'est son cell, un appel. Il tasse sa chemise à carreaux pour prendre son cell sous la ceinture, Roland pense que c'est un gun et se sauve dans son truck. Une chance pour Jean.

C'est vraiment arrivé à un ami d'un ami.

Non mais sérieux là...

Deux jeunes garçons d'un Collège, vous savez avec leur code vestimentaire, pantalon noir et chandail blanc, ils se sont moqués de moi. L'un d'eux m'aborde.
L'un d'eux - Tu veux de l'argent?
Moi - Vous avez de la monnaie?
L'un d'eux - Toi t'as de la monnaie? sur un ton fendant.
Moi - Tu es sérieux?
Lui - Ben je te demande aussi. Il rigolait de moi avec son chum. Tiens on va se faire un quêteux.
Moi - Tu as de belles dents, tu devrais faire attention, on ne sait jamais à qui on s'adresse tu sais.
Il rigolait mais un jour il va en prendre plein la gueule.
Crois moi, sois prudent. Et eux se riaient de moi. Ils se sont tapé un quêteux. Chanceux que ce soit moi parce que le jeune pourrait être chez son dentiste actuellement.

Moi mon finger je l'ai mit dans ma poche depuis que je sais qu'on ne sait jamais qui est vraiment devant nous. Ce jeune a pris bien des risques. Humilier quelqu'un sans conséquence, bien c'est un cadeau du ciel pour lui.