samedi 31 octobre 2009

I have to change...

French speaking peoples accept to do it in english, so...powerless... Péloquin was wright, on est pas tanné de crever and they laugh de nous, stupid.
J'ai un rêve, un entraineur du CH se fait poser une question en anglais et réponds en français.
Why 80% of the questions are in english , in the conférence de presse, when 80% of the clientele spoke french?

Colon???? Of course.

Pas de nouvelles...

Il fait bien longtemps que je n'ai vu So Much sur le net.
Je crois que son accouchement n'a pas du être une partie de plaisir.
Quelqu'un a des nouvelles?

vendredi 30 octobre 2009

Grosse vache...

J'aime mieux crever que de me faire traiter comme du bétail.
C'est du spectacle ce truc de L'H1N1, une parodie indigne et le tout décrit avec un sérieux presque ridicule aux nouvelles.
Vous m'excuserez mais c'est une farce, Jerry Lewis n'arrive pas à la cheville de ces pitreries et elles couteront des millions.

jeudi 29 octobre 2009

Impro...

C'est grave faites vous vacciner.
Les gens se rendre à l'hosto au moindre symptôme et aux cliniques de vaccination et là on entends c'est pas si grave, restez chez vous.
Pathétique.

Prendre un enfant par la main...

Trois femmes venaient vers moi en riant, elles étaient enchainées, vous savez le bras un peu replié qui passe dans celui de l'autre. Celle de droite était la mère, celle du centre la fille de 14 ans environ et celle de gauche la soeur, 17 ans à peu près.

Une fois qu'elles ont passé devant j'ai continué à les regarder pour m'apercevoir que la belle crinière blonde de celle du centre n'était plus qu'une mince mèche de cheveux sortant d'un foulard qui lui recouvrait la tête et qu'en fait, celle de droite et de gauche, la supportaient car, elle n'arrivait plus à marcher seule.

Je suis devenu triste même si elles, rigolaient et semblaient bien s'amuser.

mercredi 28 octobre 2009

Je ne le ferai pas mais j'ai peur...

Je ne me ferai pas vacciner pour la grippe porcine et j'ai peur de mourir.
Je ne sais pas si c'est si grave ou si ils sèment l'inquiétude pour écouler les stocks de vaccins et éviter la honte d'une mauvaise décision politique. Je ne sais pas, je sais juste que tout ça me fait peur.

Comment savoir, vaccination massive, peu de mortalité, yes vive le vaccin.
Vaccination presque nulle, le virus n'est pas si virulent.
Comment savoir, on se saura pas, mais j'ai peur. On se reparle en mai de ce sujet si je suis encore vivant, car en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil.

Billet pour parent indigne...


J'ai passé plusieurs années à tenté d'apprendre à ma fille à remplacer le rouleau de papier de toilette lorsqu'elle le terminait, sans succès.

Je viens de voir une pub, le parent prends le rouleau vide et il s'en sert comme porte-voix et dit à l'oreille de l'enfant, je pense que c'est le temps de le changer.

Je ne sais pourquoi mais j'ai trouvé l'idée géniale et j'ai l'impression que ça fonctionnerait. Je n'y ai jamais pensé.

mardi 27 octobre 2009

Vous chantez?

Aujourd'hui, j'attendais que Denis libère la SAQ, il ne lui manquait que 2$. De l'autre côté de la rue, je tentais ce, vous avez de la monnaie, sans succès. Le parcomètre, ce féroce compétiteur, attira une dame et son conjoint. Cinquante cents, c'est bien, mieux qu'un coup de pied au cul.

Denis quitte, je traverse la rue. C'est mardi, nuageux, personne ou presque, mais rien pour mes poches. Le couple du cinquante cents repasse.
Elle - On vous a déjà dit déjà que vous ressemblez à Jean Leloup?
Moi - Oui.
Elle - Vous chantez?
Moi - Non, mais j'aimerais bien avoir son talent.

Voilà, tout est là, j'ai le talent dans les talons. J'en ai eu quelques uns mais il ne m'en reste plus sinon mon humanité, je dirais, en cherchant un peu.

C'est drôle aujourd'hui un homme de soixante ans voulait me donner de la monnaie, son non-verbal exprimait un malaise, je n'avais pas de gobelet dans lequel il aurait pu déposer sa monnaie. Rien ne s'est dit mais j'ai compris. Il a fini par me la déposer dans ma main gantée. Ce contact est important pour moi, jamais je n'aurai de gobelet, aussi bien y mettre une perche aussi, non?

Claude m'a invité à fumer une cigarette avec lui au parc, j'ai dit oui puisqu'il n'y avait personne qui avait à donner et comme je lui ai donné un peu, bien, il voulait me redonner alors j'ai accepté. Il m'a dit que pour un gars de la rue, il me trouvait bien gentil.

Curieusement, pour certains d'entre vous qui me lisez, ben je crois que c'est l'une des seules qualités qu'il me reste. Étrange, n'est-ce pas?

Un gars, gentil? Je pense à toutes ceux qui se disent victime de moi sur la blogosphère, ils doivent bien rigoler de ce billet.

Série la mère (in)digne...épisode VII...


Dignité et religion...
Marie est la référence ultime en ce qui concerne la dignité d'une mère. Elle procréa pour obtenir le salut de l'humanité et même lorsqu'elle offrit la vie de son fils à Dieu, elle le fit pour le salut de l'Homme.

Ce besoin de dignité que l'on retrouve chez la femme doit bien avoir un peu de ça en fond de trame.
Les hommes ne doivent-ils pas leur salut à une femme d'une dignité exemplaire, certains l'appelle même mère de Dieu, ce qui n'est pas rien.

Là ou ça heurte je crois que c'est qu'en étant l'être le plus digne et capable de sauver l'humanité de ses mauvaises tendances, bien quand cela achoppe, elle perd de son lustre, ce qui fait, que peut être elle devient sensible aux reproches, cette Marie pleine de grâce. Elle souffre mal l'idée de l'indignité tandis qu'elle sied bien aux hommes qui par nature son indigne.

Alors je crois qu'il y a un peu de ça dans ce mouvement des mères qui cherchent à défendre leur dignité.
C'est comme la sensibilité au poids, Marie pleine de graisse a une autre résonance que Marie pleine de grâce sur le sentiment de dignité.

Plus sérieusement, je préfère réunir père et mère avec les mots parent et famille. Ça me semble plus productif mais comme la famille a éclaté et que les nouveaux modèles tardent à se réinventer bien rôle et fonction se mêlent et les acteurs se déchirent.

La femme n'est pas sacré, la mère non plus et l'homme n'est pas un sacrament.

Alors je fini ici cette quête qui visait à saisir un peu mieux ce phénomène des mères qui retrouvent leur dignité en se présentant (sarcastiquement) comme étant indignes.

Je n'ai saisi que bien peu de chose, je n'ai pas la capacité intellectuel pour y parvenir, ça me semble trop complexe pour ma petite tête. Mais il y a une complaisance bien féminine dans la victimisation, et ainsi, on revient ainsi au religieux.

Tristesse...

Mon membership est inexistant. Le pic était 13 et le voilà à 10, un vient de disparaitre, je ne sais qui, et si je considère ceux qui m'ont écrit ben il est à 3. Les 7 autres sont inactifs et parmi les 3 il y en a un de vraiment actif.

Pourquoi je suis là, sur la blogosphère, je suis nul part en étant ici.

Je meurs ici.

lundi 26 octobre 2009

Question...

Je commence à peine à m'intéresser à la notion de dignité car pour comprendre les mères indignes faut quand même s'intéresser à cette notion là.
Et je crois que la toile de fond est le christianisme, et qu'en grande partie le féminisme repose sur ce modèle, et finalement, le phénomène des mères indignes n'est qu'une nuance appliquée sur cette toile.
Soudainement, j'aimerais entendre des femmes, dont l'histoire repose sur des religions différentes, me parler de dignité.

dimanche 25 octobre 2009

Série la mère digne...épisode VI...

Je stop à X, je le ferais à XXX et ça serait mal reçu. J'aimerais bien avoir votre opinion, même celle des vierges offensées.
Pour le moment je ne sais trop ce que sera la conclusion.

Maudit Norbourg...

En quêtant aujourd'hui j'ai croisé un politicien.
Moi - Pis qu'est-ce que vous pensez du concept du bandit à cravate?
Lui - Maudit Norbourg, il nous a mit dans merde.
C'est drôle juste avant j'avais demandé de la monnaie à des prospects de Sorel-Tracy qui portaient leur patch.

samedi 24 octobre 2009

Série la mère (in)digne...épisode V...

Pour cerner ce qu'est le mouvement des mères indignes, je vais procéder par élimination, donc par ce qu'il n'est pas.
Ainsi je crois que l'on peut dire que ce mouvement de mères n'a pas comme objectif principal le bien-être des enfants puisqu'elles ont comme à priori, qu'ils sont suffisamment bien servis, donc l'enjeu n'est pas là.

Il ne s'agit pas non plus de faire la promotion de l'aide aux mères en difficulté dans l'exercice de leur rôle parental puisque là aussi, à priori, c'est suffisamment bon. Et monsieur Lapierre , nous dit ceci quant à l'effet possible du mouvement des mères indignes sur celles qui sont trouvées vraiment indignes...

Je doute que ces femmes trouvent du réconfort dans les propos de toutes ces femmes qui prennent la parole pour dire haut et fort qu'elles sont «indignes» parce qu'elles ont attendu avant de changer la couche de leur bébé, parce qu'elles ont donné un biscuit trop sucré à leur enfant... Ou encore parce qu'elles n'ont pas mangé des légumes biologiques lorsqu'elles étaient enceintes! Au contraire, ce discours risque de renforcer leurs sentiments d'incompétence et de culpabilité -- «Si elles sont des mères indignes, quel genre de mère suis-je donc?»

En fait il souligne la superficialité des fautes commises et relevées par les mères qui se disent indigne, il écrit...

Les «imperfections» qui justifient cette étiquette de la mère «indigne» ne sont certainement pas de celles qui posent un risque à la sécurité des enfants. Elles sont plutôt de l'ordre de ne pas changer immédiatement la couche du bébé lorsqu'elle est sale, de ne pas donner la bonne portion de légumes à son enfant chaque jour, de lui donner un biscuit sucré...

Après avoir lu ce passage, je me suis dit allons voir le dernier billet des chroniques de la mère indigne. Il y a beaucoup de promotion pour des évènements divers mais le dernier billet qui parle de l'enfant, c'est Petite vie, ici.
Elle lave la vaisselle pendant que son garçon qui joue dehors écrase une fourmi, à la demande de l'enfant, elle le rejoint pour faire constat du décès de la chose.

Il n'y a là rien d'indignant, au contraire, elle fait la vaisselle toute en restant disponible aux besoins de l'enfant, ce qui est plutôt bien. Est-ce que l'indignité se retrouverait dans le fait de s'éloigner de l'enfant et de le laisser à lui-même le temps de faire la vaisselle? Mère indigne qui par sa négligence produit un psychopathe tuant des fourmis sans aucune émotion?
Il y a quelque chose d'important, je crois dans cette impression de futilité, elle n'est pas innocente, elle a un but, mais lequel?

L'essentiel de ce mouvement me semble être dans la valorisation inconditionnelle de la femme dans l'exercice de sa fonction parentale maternelle. Mais de quoi est faites cette soif de valorisation?

Des questions nombreuses surgissent, restent à les laisser germer avant de tenter d'y répondre.
L'une d'elle, la dignité, pourquoi le terme indigne, de quoi est-il fait? Cette généralisation ne mène-t-elle pas au terme victimisation?

Série la mère (in)digne...épisode IV...

Déculpabiliser et valoriser

Le mouvement des mères indignes, selon ce que j'en comprends, nous dit quelque chose qui ressemble à... ça suffit nous sommes suffisamment adéquates comme mère, alors foutez nous la paix avec vos pressions sociales car nous n'entendons plus baigner dans la culpabilité.

Ainsi, Simon Lapierre, Professeur à l'École de service social de l'Université d'Ottawa dont l'opinion est publié dans Le Devoir, que l'on retrouve ici , dit...
Il y a néanmoins quelque chose de nouveau dans le fait qu'elles osent affirmer publiquement qu'elles sont des mères «indignes», sans que leurs propos soient empreints d'un sentiment de culpabilité.

Je n'ai rien contre le fait que les mères se délestent de la culpabilité et trouvent à se valoriser. Je me demande cependant d'ou vient ce message culpabilisant et dévalorisant? Qui sont ces gens?
Objectivement, les écoles sont occupées majoritairement par des femmes, les CLSC, les instances en charge de la protection de l'enfance aussi, les garderies, les services de garde également.

Je ne vois pas ou est celui qui blâme, qui est-il? Leur message est destiné à qui?
C'est le bout que je n'ai pas encore saisi. Est-ce le fantôme de cet idéal d'une famille traditionnelle qui embaumait d'odeurs de pains, de tartes aux pommes et de sirop d'érables?

Ces mères indignes ne veulent plus porter le fardeau, d'accord, mais qui porte le chapeau de l'accablant? Qui est le responsable de cet état de fait dont les femmes-mère doivent se libérer?

Série la mère (in)digne...épisode III...

Ce mouvement m'intrigue et je ne sais pas totalement pourquoi encore. Par cette série, je tente de clarifier mes idées à ce sujet. Vos suggestions seront appréciées.
Une précision...

Il ne s'agit pas du blogue.

Une clarification s'impose. Mon intérêt ne porte pas sur le blogue Caroline Allard mais bien sur le mouvement social qui émerge au Québec, alors il ne serait pas juste de croire que je m'attaque aux chroniques d'une mère indigne.
Car bien qu'il soit employé au singulier dans le blogue, il est de plus en plus souvent conjugé au pluriel, mères indignes, donc rassembleur.

Il y a quelques années Guy Corneau a été l'élément rassembleur du mouvement social emprunté par les hommes et les pères, ce qui a eu un impact considérable sur le Québec et son rapport aux hommes et aux pères.

Mon intérêt est donc à ce niveau, de quoi est fait ce mouvement constitué de femmes, de mères et quels en sont ou seront les impacts?
Comment le Québec se réinventera à partir de ce qui émergera de ce mouvement?

S'agit-il d'un simple divertissement plutôt anodin et rigolo?

vendredi 23 octobre 2009

Je marche...

Un ou deux kilomètres pour me rendre à la SAQ. Mes bottes sont du papier sablé. Ma peau ne fait plus de corne, elle est comme une feuille. J'ai les pieds en sang et les gens me disent va travailler mon ostie. Alors je reviens chez moi en boitant et en me disant que les gens ne comprennent rien.

J'aimerais...

Manger une frite pis un chezz. Faudrait bien que j'arrive à me payer ça.

Si il le faut...

Bien des gens se prétendent sensible à l'anormalité ou à la déviance mais dans les faits ils ne le sont pas à moins que celle-ci soit bien formatée ou enrobé de chocolat. Dans le réel, la marginalité n'est pas conforme aux idéaux et aux bonnes manières.

Aujourd'hui un jeune homme âgé d'à peine 18 ans me réponds, va donc travailler ostie. J'ai dit merci tout en me demandant comment il peut se sentir autorisé à parler ainsi à un homme de 48 ans. C'est arrivé 3 fois aujourd'hui et ça arrive à chaque jour et à chaque fois je me tais.

Quand j'écris, je me demande comment c'est pour les putes, c'est que j'ose même pas imaginer, elles doivent en prendre plein la gueule et le mépris qu'elles subissent doit être plus heurtant qu'un pénis dans une bouche qui éjacule dans un condom pour un 20$.

Alors l'autre jour, après une ma journée de merde, je prends le temps de formuler une demande avec politesse sur mon blogue. Et la réponse que je reçois, c'est un lien. Je ne demandais pas un lien comme je ne demande pas de me faire insulter lorsque je demande de la monnaie. Et la personne, qui doit se croire bien ouverte face la marginalité n'a pas été capable d'encaisser le coup. Elle s'est senti victime et s'est désinscrit de mon blogue.

Je ne sais pas mais il est bien difficile d'avoir des marginaux bien corrects. La rue use et épuise, la pauvreté ne laisse pas de répit.

Et ce retrait d'Adulescente je le vois comme un très bon exemple de la vraie marginalisation.
C'est exactement comme cela que ça se passe, step by step.

Je ne sais pas mais un marginal agréable, je ne sais pas ou vous le trouverez, peut-être dans les spectacles bénéfices mais dans le réel, ça n'existe.

Alors je suis déçu d'une telle réaction. Le monde se dit généreux mais la plupart sont bien cheap et centré sur eux avec bien peu de capacité empathique.

jeudi 22 octobre 2009

Série la mère digne...épisode II...

Cathie Gauthier, pauvre femme, elle a eu trop de pression ce qui fait que ses enfants sont mort et qu'elle n'est qu'une victime. C'est triste.

Série la mère digne...épisode I...

Mère digne - Me v'là d'vant à TS pis l'infirmière, elles vont encore me critiquer, j 'su certaine.
L'infirmière - Votre enfant est trop maigre il n'est même pas dans les percentiles.
Mère digne - Ben cé sur, vous le pesez le 20 du mois, t'sé.
La TS - Ben là, franchement.
Mère digne - Ben criss cé sur vous lui enlevez sa couche plein de pisse et de marde avant de la peser sinon, elle serait correct dans votre ostie de grille. On vit dans marde depuis qu'on est né nous autres, pis vous autres pour nous évaluer vous enlevez la marde qui nous colle au cul. Vous êtes indignes.

Pour en finir avec les mères indignes...

Appelez la DPJ ostie, c'est un appel à l'aide, c'est comme le suicide, quelqu'un qui dit ça c'est sérieux, faut protéger nos enfants.
Ben non, ça passe à Radio-Canada maudit pis le monde trouve ça drôle que la province
soit composée de mères qui se disent indigne de l'être. Faut tu être fucké pas à peu près dans tête.

Avec des mères qui s'écrasent comme ça, ça regarde mal, c'est comme pour le français.
En tout cas c'est pas la fierté qui domine au Québec, les anglais peuvent bien rire de nous ostie, ils n'ont même pas besoin de le faire, on le fait nous même. Maudit qu'on est colon pis cave. C'est pas le raffinement et la fierté qui étouffe le québécois.

Allez reviens Adulescente...

J'pas si mechant.
J'peux même êtes gentil.
T'écris des billets sul ancien temps ou le mond avait à couenne dure pis toé tu t'irrites l'égo à moindre confrontation pis tu te r'tire pour faire du gros boudin.
Tu dois êtes dans gang de Drew, cé gense à peau sensible qui jappent fort pis qui s'tiennent en meute pis qui cute tout le monde, de vrai mémère.
Viens don m'parler de ta p'tite blessure pis m'en va m'expliquer au lieu que tu fasse du boudin avec le sang d'un p'tit bobo.
Pis sinon, ben coudon, cè ton choix mé je va pleurer su ta situation de victime, pauv tite.
Grandi un peu pi fait face à musik.
J't'ai tu mal flatté ma belle pouliche, dans l'mauvais sens du poelle? Souffe tu d'égomanie toi itou?
Ciboire, une maudite maladie ça, cé pire que la grip d'homme. Narcisse yé partout pis moi je l'é jama vu au village c'te gas là.

mercredi 21 octobre 2009

Simplement...

Moi - Bonjour vous auriez un peu de monnaie?
Et cette simple question ouvre sur des mondes dont vous avez pas idée. J'ose même pas imaginer la prostitution.

Fil rss...

Est-ce que quelqu'un voudrait prendre de son temps pour me dire ce qu'est un fil rss. Ça semble important, mais je n'y comprends rien.

Mères indignes...

J'avais écrit un billet sur le mouvement des mères indignes en septembre ... le nouveau dogme des mères...
et So much m'a référé à un article parut dans Le Devoir hier que l'on trouve ici .
Mon billet était un peu intuitif, l'article pousse un peu plus loin l'idée, je le trouve intéressant.

L'idée de se dire indigne pour des futilités afin de démontrer que l'on est digne peut effectivement avoir des effets négatifs sur celles qui se sentent vraiment indignes et qui en ressentent la culpabilité. Si elles se disent indignes pour ça, ischhhh, moi qu'est ce que je suis, un monstre?

Au bout se dire indigne pour se dire digne, c'est avoir une communication complètement fuckée, pour ça que j'employais le terme Skidzo. C'est un gros délire ce truc qui semble rallier bien des femmes aux Québec. Est-ce la version moderne de la mégère, un matriarcat contemporain assaisonné au gout du jour?
J'avais utilisé le terme mèrisme mais c'est plutôt du mémèrisme.
Et les mâles qui trainent sur le Net sont tellement féminisés qu'il ne s'en trouvera aucun pour aller en ce sens, trop occupés qu'ils sont à se mettre de la glace sur les couilles.

mardi 20 octobre 2009

elle me dit...

Vous êtes charmant.
Voilà je suis un prince quêteux.

Beau mardi...

Mon lundi en fut un de merde, celle qui pue, la nauséabonde, et comme la merde n'est pas du fromage, il n'y a aucun plaisir à la puanteur.
Je craignais l'arôme du mardi lorsque j'ai vu Denis se balancer sur sa pile de journaux, une autre journée de misère à marteler les trottoirs pour quelques cents.
Les gens de la rue sont en mode survie, donc nécessairement très égocentrés, il n'y a rien à attendre d'eux sinon un couteau dans le dos. Il me dit de revenir à 15h00. Il n'est que midi et je sais qu'il laisse la crème de la rue remonter à la surface pour partir avec, il prends tout sur son chemin.
Ainsi je sais que vers 13h30, 14h00 il sortira son violon à l'accord piteux devant le chic resto des grands bourgeois et délaissera la SAQ, que j'occuperai pendant ce temps. Mes observations sont de plus en plus justes et précises. Étonnement ça va bien, les gens sont peu nombreux mais généreux, va savoir pourquoi?
Une fois qu'il a vidé le chic resto, il revient, je cède la place, il me dit de revenir dans une heure.
Évidemment et il aura crissé son camp et le latino toxico occupera le champs.

Je vois Roland, vous savez celui qui comme Claude, ne demande rien à personne, je l'invite à prendre un café, il accepte. En chemin on croise Claude, je l'invite aussi et nous voilà tout les trois à une table. Quelle image pathétique pour les autres, mais moi je suis heureux. Ils font connaissance, l'un est un français de Saint-Pierre et Miquelon et l'autre, vient du Lac. Bien qu'ils soient en compétition sur un territoire qu'ils partagent, la chimie est bonne. La conversation est intéressante et agréable.

On se serre la pince et je retourne à mon truc, Denis a quitté bien avant l'heure dites, mais la place est libre, pas de latino en vue. Je reste peu, c'est tranquille, je quitte.

Sur le chemin du retour je quête, rien sinon que des non et un klaxon, je me retourne une camionnette rouge est là, je ne sais pour qui, alors je reprends mon chemin, elle me suit et reklaxonne , le gars baisse sa vitre et me donne 4$, comme ça. Je ne sais pas c'est qui, je ne le reconnais pas mais lui reconnait ma casquette rouge, visiblement.

La vie est étrange parfois. Il y a ce directeur d'un organisme réputé au Québec qui m'a fait travaillé pendant que j'étais en congé de maladie et qui refuse de payer les 3 500$ qu'il me doit et son CA fait d'avocats et de toutes sortes de bonnes gens qui acceptent cela et il y a ce mec dans cette fourgonnette rouge un peu rouillée qui klaxonne à de multiples reprises pour m'offrir 4$ comme ça, sans que j'en sache la raison.

Finalement ce fut un beau mardi qui me réconcilie un peu avec la vie.

lundi 19 octobre 2009

Il était une fois...

Dites moi, l'histoire la plus innocente, c'est laquelle selon vous?

Quand ça va mal...

C'est bien souvent quand ça va mal que ça va pour le mieux.
Parfois on veut faire taire les symptômes par peur de la souffrance et pour maintenir l'illusion que ça va bien.
Pourtant est ce que l'on retire la pile d'un détecteur de fumée pour se faire croire qu'il n'y a pas péril en la demeure?
Quand l'alarme résonne, explorons histoire de savoir de quoi il s'agit, au lieu de tenter de faire taire.
C'est un peu pour ça que je console peu le gens.

dimanche 18 octobre 2009

Censure et exutoire...

Inspiré d'un message que j'ai édité dans un autre blog...(Faux, il n'est pas édité, il doit passer le test avant)

Moi je suis un faux cul ou un troll selon ce que j'ai lu ici, vous savez celui dont personne ne dit être, cet Autre qui rend la vie infernale, celui qui commence la chicane, celui qui attaque par méchanceté au lieu de prétendre qu'il ne fait que se défendre, l'agresseur agressant, méchant et malin, et non l'agresseur défensif, gentil et victime. Ben c'est moi ça, je suis LES autres, ce Vous que le Nous mordille pour s'emplir encore davantage d'eux-mêmes.

Je n'aime pas le censure, elle me répugne. Les gens s'indignent qu'un pays érige un mur, ils disent ne pas comprendre et pourtant depuis Leur simple blog ils érigent un mur de feu autour (firewall) pour ménager leur espace dit personnel. Ils sont imbus d'eux et s'empiffrent le bedon du sang des autres comme le fait le maringouin. Ils sont sanguinaires et se prétendent fait de miel et ils se sucrent le bec entre-eux tout en se délectant du sang des autres.

Je trouve cela un peu bête, comme il l'est d'écrire ce message en sachant qu'il sera fouillé avant d'être édité.

La fouille à nu et les doigts dans le cul avant qu'on m'ouvre la porte, ça ne m'intéresse pas. Ces êtres trop fragile, en besoin de protection et d'agression, m'irritent.

0 commentaires...

Pourquoi le 0 commentaires a un S?
Rien, ça me semble singulier, non?
Ce S rends mes 0 un peu plus pathétique et il mène à deux. Gros défi ça.

samedi 17 octobre 2009

Je comprends....

Moi - Bien sur, je comprends. Moi c'est Michel.

Ça me rappelle ces formations que mon employeur me payait. On devait mettre notre nom et celui de l'organisme pour lequel on travaillait sur un papier que l'on affichait sur la poitrine. Je foutais ce truc dans ma poche, les gens qui veulent me parler, bien qu'ils m'abordent.

Ça me rappelle aussi ce latino à qui j'avais demandé de la monnaie, il y a quelques mois.
Le latino - C'est quoi ton prénom?
Moi - C'est personnel.
Le latino - Ben là!
Moi - Pas grave, merci.
Finalement il m'a donné quand même.

Aujourd'hui, un quêteux, comme Claude et Rolland, vous savez ceux qui ne demandent plus rien et préfèrent faire les ruelles et les fonds de poubelles plutôt que de s'adresser au genre humain, bien il est passé devant moi. Je lui ai demandé son prénom, il m'a répondu...
Lui - C'est pas important.
Moi - Bien sur, je comprends. Moi c'est Michel.
Il m'a serré la main, il a quitté et poursuivi son chemin.

Comprendre, vraiment comprendre, ce n'est pas évident. Comprenez-vous, vous, qu'on en arrive à se garder le prénom?

La pitié...

Mes bottes sont fait de ciment, alors mercredi j'ai décidé de partir en sandale, j'avais mal évalué le temps.
Devant la SAQ, je me croyais au sommet de l'Éverest, je ne sentais plus mes orteils, je les imaginais devenues Haitiennes ou Africaines, mais je ne pouvais quitter, les affaires étant mauvaises.
J'ai eu l'idée de retirer mon capuchon pour m'en couvrir les pieds.
Soudainement, les gens qui me regardent de la casquette aux bottes se sont mis à me donner. Je faisais pitié, alors ils donnaient.

J'avais déjà formulé cette hypothèse pour expliquer pourquoi je ne faisais que le tiers de ce que Denis faisait , et ça confirme.

Mais jamais je ne vais jouer cette carte volontairement, jamais je ne vais m'assoeir avec un gobelet pour quêter. J'aime être debout, m'adresser aux gens avec classe et politesse. J'aime ce contact de yeux lorsque la rencontre se produit.
Lorsque je n'en serai plus capable, je passerai à autre chose.

L'image est un leurre et comme l'humain a une cervelle équivalente à celle d'un crapet soleil, bien il mord à l'hameçon, bêtement.

Jolie...

Il m'arrive parfois, lorsque je le pense vraiment, de rajouter jolie à mon bonjour madame vous auriez un peu de monnaie? Bonjour jolie dame... Ce n'est pas plus payant mais c'est apprécié.
Je suis heureux de constater que les femmes aiment l'entendre, et comme je ne suis qu'un mendiant, un peu laid et pauvre, j'invite les gars qui ont un peu plus de tonus que moi, à le dire plus souvent lorsqu'ils le ressentent.
Il m'arrive aussi de dire à des hommes qu'ils sont beaux ou qu'ils ont de beaux yeux, ainsi on ne pourra me taxer de sexisme. J'aime le beau. La galanterie se fait gênée, dommage.

Par contre aujourd'hui deux jeunes m'ont confondu. L'un d'eux disait à l'autre allez dis lui que tu l'aimes. Alors, invasif comme le dit Renart, je dis bien sur vas-y au pire elle dit pas moi, c'est pas grave. Il me répond, ben c'est parce qu'elle a un chum. Ha ok, ben là c'est plus délicat, et je n'ai su quoi dire sinon me taire.

Mes éloges ne sont qu'une appréciation de la beauté sans aucune autre intention et je crois que cela se ressent et c'est pour cela que ça passe.

Bien que je ne désire pas être en relation amoureuse avec une femme, elles sont nombreuses à être bien jolie.

vendredi 16 octobre 2009

Il n'y a pas que la guerre...

Le silence de So Much annonce peut-être une naissance?
C'est bien j'ai besoin de soldats pour mener mon combat.
Plus sérieusement, le travail l'attends et je lui en souhaite un pas trop difficile.

jeudi 15 octobre 2009

Déclaration de guerre...

Je déclare la guerre à Renart.
Il m'insulte tout en refusant mon invitation à prendre un café avec lui car dit-il n'y a pas d'intérêt.
Il dit aussi que maintenant je ne suis qu'un amusement pour lui. Mais il va plus loin encore, il dit aussi que je m'excite comme un enfant devant un suçon pour un concept bien banal pour lui.
Renart et sa meute me disqualifie virtuellement (humainement aussi) tout en refusant la confrontation dans le réel.
Dommage qu'il refuse de s'amuser de moi, devant moi, je crois qu'il ne rigolerait pas autant.

L'invitation vaut pour Drew aussi qui se disait intéressé à venir quêter avec moi mais qui une fois invité s'est désisté, ce n'était qu'une façon perverse de tester si j'étais vraiment un quêteux.
Ben oui Drew, je suis un quêteux et non, monsieur Renart je n'ai pas de plaisir aux suçons et vos insultes je vous invite encore à venir me les dire dans le réel, venez me dire que je suis sexiste, homophobe (dedans ma face) , venez....

Vous vous cachez Monsieur derrière votre contrôle des IP et derrière votre écran et vous n'avez pas de couilles dans le réel. Venez donc me redire ce que vous avez écrit sur moi dans votre billet, on en discutera face à face, choisissez mieux vos mots par contre, c'est une suggestion. Pour mes mots, dans votre billet je les assume totalement.
Au plaisir Renart de vous entendre m'insulter en personne.

mercredi 14 octobre 2009

Psy 101...

Tout ceux qui lisent ce billet sans y répondre, allez vous faire foutre.

mardi 13 octobre 2009

Potins de la rue du quêteux...

J'ai le gout de faire dans les potins et de parler de nos vedettes dans leur rapport avec un quêteux.
Je tiens à préciser que ce n'est qu'un moment et qu'on ne peut généraliser, beaucoup de facteurs influencent et font qu'une interaction est agréable un lundi et peu être rude un mercredi. La vie est comme ça pour tous.

La seule observation empirique que je vais énoncer comme une (demi) vérité dans ce billet est la suivante...Que le quêteux reconnaisse la vedette change le rapport, la vedette ne peut se réfugier dans l'anonymat et se sent obligée de répondre et j'ajouterais, de donner. C'est un truc que j'ai saisi assez rapidement. :0) C'est qui le cave, je ne suis pas fou quand même.

Chanteuse et comédiennes...

Hier, Louise Forestier, quelle belle femme, elle ne vieillit pas, toujours aussi jolie et dynamique. Très généreuse aussi, mais je l'ai abordée avec ma technique quand même.

France Castel, la même chose, une copie conforme de ce que l'on voit dans les médias. Sereine, rieuse, pleine d'énergie.

René-Claude, ça c'est un monument. Elle s'approchait, habillée de noir, élégante, elle marchait avec une canne qu'elle portait dignement. Toute en intériorité, sans fla-fla, bien sobrement, elle s'est arrêtée, sans que je nomme son nom et m'a donné de la monnaie. Elle est très belle, classique sans être snob. Et elle a repris son chemin. Elle a un charisme hors de l'ordinaire, une présence très forte.

Martine Saint-Clair, la première fois très gentille souriante et dynamique, la deuxième fois, ailleurs, non dispo. Vous voyez on ne peut généraliser. Mais il me faisait drôle de la voir dans la quarantaine, mes souvenirs d'elle sont plus jeune.

Chantal Fontaine, s'est arrêtée pour me donner, mais elle avait l'air sévère, triste un peu et éteinte. Je crois qu'elle a été blessée par la façon dont s'est terminé Virginie, c'est la réflexion que j'ai eu en l'a regardant dans les yeux lorsqu'elle déposait la monnaie dans ma main.

Ariane Moffat, elle est drôle et modeste pourtant elle est tellement bonne. Elle m'a rien donné mais j'ai rien demandé. Si sur d'elle sur scène, et insécure sur le trottoir quant à son talent. C'est un enfant. Ha les artistes!!!

Pascale Bussieres, le stéréotype de l'Actrice avec un grand A. Snob, éteinte et distante, qui j'imagine s'illumine seulement devant les caméras. Je ne sais son rapport aux quêteux mais bon, je l'ai croisé plusieurs fois et c'est pareil.

Anne-Marie Dussault. Je ne lui ai même pas parlé. C'est le modèle de la snob d'Outremont qui se promène avec son petit chien et qui devant le salon de coiffure discute avec les autres snobs de la place en parlant de leur petit chien. Pathétique. Son mari, c'est pareil, je lui ai demandé de la monnaie, aucune réaction.

Sophie Lorin, on l'a dit timide, ça doit être ça, moi je qualifierais plus d'air bête mais bon, disons qu'elle est régulière dans sa timidité.

Chanteurs, comédiens...

Gilbert Sicotte, air bête.

Michel Rivard, drôle, il s'émerveille comme un enfant pourtant il peut être très sérieux mais il aime jouer, pas pour rien qu'il a fait la LNI et que dans ses spectacles il y a toujours de la folie.

Jim Corcoran, sérieux, sobre mais gentil, on le devine bien ancré.

Stephane Quintal, joueur de hockey, putain qu'il est beau. Si jeune et trop vieux pour jouer au hockey, c'est fou.

Michel Côté, prospère. Je dis ça des gens qui ont tellement réussi leur vie qu'ils n'ont pas de monnaie dans leur poche juste du plastique à bande magnétique.

Le beau comédien au crane rasé dont j'oublie son nom. Il est gentil lorsqu'on l'aborde.

Mais mon 30 sous d'or revient à la chanteuse Renée-Claude, elle illumine sans rien faire, sa seule présence rayonne pourtant même vêtue de noir, malgré son économie de gestes et de paroles, elle a l'allure d'un arc-en-ciel.

samedi 10 octobre 2009

Vendredi de peur...

Devant la rôtisserie, je guette le départ de Denis qui s'éternise comme d'habitude. Le côté de rue que j'occupe, n'est pas payant, je suis donc en attente sans attente lorsqu'une femme sort du resto pour fumer une clope. Je lui en demande une, elle m'en offre 4, je lui dis que c'est beaucoup mais elle persiste.
Je ne sais par quel chemin mais elle me dit qu'elle a 78 ans et qu'elle a hâte de mourir.
Moi - En êtes vous certaine? Mon père a arrêté de fumer lorsqu'il a appris qu'il allait mourir dans 6 mois. C'est en apprenant qu'il allait mourir que le désir de vivre est apparu en lui.
Elle - Oui j'en suis certaine, dit-elle d'une façon qui ne laisse place à aucune équivoque.
Moi - Mais pourquoi ne pas vous suicidez alors?
Elle - Parce qu'on peut se manquer.
Moi - Ben les hommes savent faire, il y a des méthodes sures, la pendaison, un fusil. Mais bon, pour vouloir mourir vous devez avoir souffert beaucoup.
Elle - Bien j'ai été adoptée à l'âge de un an et la famille était très méchante envers moi. C'est drôle d'avoir cette discussion dans la rue avec un inconnu.
Son amie sort du resto et elles quittent, elle me salue pendant que son amie s'enquiert de la conversation auprès d'elle et que Denis me crie OK!
Cette vieille me rappelle un client, le plus vieux que j'ai eu, 82 ans, il parlait lentement, ralenti par un ACV ou AVC, selon les modes, je lui disais parfois n'allez pas si vite monsieur et il rigolait car j'étais le seul à lui dire ça, les gens avaient plutôt tendance à s'impatienter devant lui. Un jour il arrive avec un oeil noir, un coup de poing de sa femme. Le bourreau en perte d'autonomie est devenu victime de sa victime qui elle, occupe maintenant le rôle de bourreau. Mon superviseur après 10 semaines de thérapie se demandait pourquoi la thérapie ne fonctionnait pas. Moi je le savais, il n'y avait pas de traitement possible, tout le monde attendait qu'il crève, il n'y avait rien à réparer, il était trop tard pour ça. Passons.

Je traverse donc la rue , dépose mon sac et j'attends.
Un habitué passe et m'offre ses canettes de bières vides, il y en a pour 2$, je les dépose près de mon sac à dos, j'irai les échanger lorsque je quitterai, bien que je n'aime pas entrer à la SAQ car ma présence crée une petite commotion à chaque fois, ma place est devant, pas dedans.

Vers 19h00, Claude passe, il fait son circuit. Il est comme Roland, il ne demande rien aux gens préférant faire les poubelles, les cendriers et les ruelles. Alors je lui offre d'échanger les canettes et on partage à part égale ce 2$. On s'était promis de prendre une bière ensemble, alors je l'invite en lui demandant si il connait une place tranquille dans le coin. Il me dit suis moi, on va chez moi. Petit détour chez les viets boudhistes, j'achète 4 canettes de Carling ice à 1,35$ tout en constatant que le viet avait compris, il ne m'a pas parlé de tsigarettes.

Claude ouvre la porte, mes narines se pincent à l'odeur qui se dégage de cette petite pièce très sombre qui ne contient qu'un lit simple tout défait, une petite table, deux chaises, un évier et dessous, un petit frigo.
En s'asseyant, on ouvre notre canette de bière et on jase. Il me raconte une partie de sa vie, celle durant laquelle il était vivant, il s'anime en le faisant, son corps se décourbe et prends du tonus. Alors j'écoute son plaisir d'avoir eu un sens à un moment donné de son existence.

Il se fait tard, je quitte, il me dit je te remettrai ça, il n'a rien à me remettre, c'était pour le plaisir de jaser un peu avec lui.

Le plaisir que j'ai à rencontrer les gens est un baume qui se pose sur les blessures que laissent les aspects plus difficiles qu'il y a à quêter et des jours comme celui-ci me rassure sur ma capacité à écouter, qui semble encore bien présente, malgré ces années d'inactivité.

En retournant chez moi, je me demande si dans 10 ans ma vie ressemblera à celle de Claude, et j'ai peur.

jeudi 8 octobre 2009

Ha ferme toi donc...

Pas facile s'affirmer, le plus souvent je prend mon trou, il se remplit peu à peu et fini par déborder et éclabousser autour, mais pour être honnête, la plupart du temps, je m'y noies.

Quand je quête je vais au dépanneur ou il y a la belle viet boudhiste , en fait je la trouve moins belle depuis qu'elle me fait chier pour un cent noir, mais bon, elle y vend des indiennes à 25 cents, ce qui m'arrange parfois. C'est drôle, l'effet de déesse s'est dissipé, elle n'était que brindille cette fée aiguille finalement.

Mais c'est son conjoint qui m'irrite le plus. Parfois j'y achète un paquet de cigarettes.
Chaque fois que je rentre, il me dit...
Lui - Un paquette de tsigarettes
Moi - Non, je vais en prendre une seule.
Un fois je lui ai dit, j'aime pas, je suis capable de demander ce que je veux lorsque je viens ici.
Il n'a rien compris.
Aujourd'hui j'anticipais ouvrir la porte de son dep et entendre, un paquette de tsigarettes, et effectivement, cela arriva et je lui ai dit...
Moi - Oui, merci en déposant 25 cents sur son comptoir et en rajoutant, c'est gentil de m'offrir un paquet au complet pour le prix d'une seule cigarette.
Lui - Mais non faut payer.
Moi - Ha c'est parce que vous m'avez offert un paquet, je vous croyais généreux aujourd'hui.
Lui - Mais non.
Je suis sur que c'est terminé son truc et qu'il va attendre que je demande à l'avenir, sinon je remet ça.

L'affirmation, lorsqu'on trouve la façon est parfois très facile et efficace, faut seulement trouver comment et ça c'est pas toujours évident.

Après devant la SAQ, ça c'est corsé, Denis était là et voulait occupé la place jusqu'à 18 heures. Là je n'ai pas su m'affirmer, je suis parti pour y réfléchir un peu et bien mesurer les enjeux ainsi que mes objectifs avant d'aborder le sujet avec lui d'une façon moins émotive.

Un truc auquel je crois, c'est qu'il est préférable d'aller dans le sens de l'autre comme dans le judo, ça évite les bracages de la confrontation. C'est ce que j'ai fait avec Denis, et ça bien été, il a entendu ce que j'avais à lui dire sans se sentir menacé.

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Je suis en désintox du virtuel, je ne devais pas écrire aujourd'hui car pour octobre je me suis fixé l'objectif d'un billet au deux jours. Le prochain sera donc dominical.

mercredi 7 octobre 2009

L'amour...


Trouver l'amour c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Une fois qu'on l'a trouvé, on réalise après un certain temps, qu'il ne s'agissait en fait que d'une brindille.

Je me demande par quel mécanisme on en arrive à confondre aiguille et brindille?

lundi 5 octobre 2009

N'importe quoi...

J'aime l'anthropologie, la psychologie aussi un peu, beaucoup moins la sociologie.
Un de mes amis sociologue m'a énoncé une vérité de la Palisse, il existerait des phénomènes sociaux et des problèmes sociaux.
Les phénomènes sociaux peuvent ne pas poser problème. Ainsi, dans certains pays les hommes sont violent envers leur conjointe sans que ce soit un problème, bien que ce soit un phénomène observable.
Les problématiques sociales se construisent, elles sont émergentes.

L'idée est intéressante car lorsqu'on en est conscient on sait que ce que l'on raconte d'une partie d'une réalité n'est que l'expression d'un certain consensus social et que si il trouve écho, il devrait devenir suspect mais ça, les opportunistes n'aiment pas, c'est pas très payant. Vaut mieux naviguer dans les sentiers reconnus peu importe la pertinence du propos dans la mesure ou il est consensuel, c'est bon.

Ainsi, pour illustrer mon propos, le criminel à cravate est un problème émergent qui pourtant, comme phénomène, existe depuis longtemps et si j'étais politicien, je serais inquiet de ce nouveau problème identifié car ils sont pas mal bon en la matière. Mais bon comme ils tiennent les guides, ils vont être vigilants.

samedi 3 octobre 2009

Mauvaise journée...

Aujourd'hui l'animation devant la SAQ m'éteint, ça défile trop vite, devant moi les gens sortent avec des boites de bouteilles, il y a un 10% de rabais pour les achats de 100$ et plus, tout le monde fait sa course à l'économie en se disant qu'en dépensant ainsi ils viennent d'économiser beaucoup. Malheureusement ils ont les mains pleines alors, pour moi c'est foutu, car tu ne sors pas un peu de monnaie lorsque tu as les mains occupées à soutenir la lourdeur des économies que tu viens de faire.

Il n'y a pas que les rabais, les gens se préparent une belle soirée, souper avec une bonne bouteille, suivi de quelques condoms en super latex ultra sensible et d'un réveil avec un bon café et croissants avant d'enfiler un autre condom vers les 11 heures le dimanche.

Je regarde tout ça passer devant moi et mes poches restent vides. Certaines personnes passent en m'examinant de la casquette aux bottes et continuent leur chemin, je me sens abusé un peu en me disant que ce n'est pas cher payé pour mépriser quelqu'un.
Parfois j'ai l'impression de ne pas faire assez pauvre, mes bottes sont trop belles je crois, mais ils ne savent pas que c'est tout ce que j'ai pu récupérer de 10 ans de travail dans un organisme et que ça m'a pris deux ans pour les ravoir.

Ce lien n'est pas innocent, il m'est inspiré de cet avocat qui sort de SAQ en ce samedi et qui me salue. C'est un membre de l'organisme du CA pour lequel je travaillais. Il s'arrête pour une mise à jour. Il ne se souvient pas que 6 mois plutôt il m'avait dit que l'argent que l'organisme me doit ne me serait pas versé. Il tente d'en attribuer la faute au fait que je ne l'ai pas rappelé, pourtant je l'ai fait, ça me dit beaucoup sur le sérieux de ce qu'il me raconte, là maintenant.
Il s'engage à nouveau à militer pour moi, mais, en fait, il ne cherche qu'à amoindrir son malaise devant ce quêteur pour pouvoir baiser confo en ce samedi soir.
La première fois il m'avait donné 50 cents, cette fois-ci rien.
Il me demande si j'ai le même numéro, je dis oui, il dit je te rappelle au cours de la semaine, je dis ok mais je sais qu'il ne le fera pas.

Tout ça pour dire qu'il y avait quelque chose de spécial aujourd'hui, peut-être la peine lune?
Une chose de certain, les molécules s'activaient pas mal.

J'aperçois le latino toxico au coin et trop étourdis je décide de prendre mon sac à dos et de lui laisser la place. Je m'arrête au parc, je fume une clope, tranquille en profitant de cette journée d'automne, bien simplement. Je ramasse une feuille et la fait tourner sur sa tige et je pars pour un ailleur moi effervescent, seul, pas vraiment.

jeudi 1 octobre 2009

Nelly de la désincarnation...

De la mort de Nelly, par suicide, j'ai peu à dire, sinon, que l'on en parle beaucoup.
Je repense au silence de mort du jeudi 10 septembre dernier qui était pourtant LA Journée mondiale de la prévention du suicide et j'en arrive à la conclusion que les gens aiment bien le divertissement et sont ainsi un peu désincarnés car s'ancrer sur la vie des vedettes ne me semble pas être un ancrage très solide.
Show time...