dimanche 31 mai 2009

Un con fondu...

Elles m'attristent ces femmes qui par procuration tentent de vivre leur vie à travers la réussite de leur homme. Leur grand nombre m'étonne. On résiste au féminisme ou peut etre que le féminisme n'était pas un mouvement d'affirmation?

Je ne sais pas mais je sais que bien des femmes m'emmerdent royalement. Je crois que c'est très québécois année 60 comme phénomène. Bien qu'elles aient légué un héritage à leur fille et à leur fils.
Pour les hommes, c'est pas mieux.
Je ne m'y retrouve pas. Je ne sais trop de quelle époque je suis, pas de celle-ci en tout cas.
Je ne suis d'aucune je crois.

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Je vous situe le contexte un peu de ce billet.
Hier se terminait Loft Story 6. Le gagnant se nomme Sébastien.
Je lisais sur un forum à majorité composé de femmes les réactions de tous et chacun. Et voilà que la plupart voit deux gagnants, Sébastien et sa blonde.
Ma logique me dit qu'elle ne peut avoir gagné puisqu'elle ne participait meme pas au concours.
Le gagnant est Sébastien, et il fera bien ce qu'il veut de la maison et du magot qu'il gagné.
Mais non, les forumeuses font des scénario ou le prix appartient à Sébastien et sa blonde et se mettent à construire un nouvel épisode de roman Arlequin composé d'un bonheur de couple, d'un bonheur de famille. La grosse histoire quoi.
Et moi, devant ces trucs, je tombe des nus et écrit un billet.

vendredi 29 mai 2009

On dirait Novembre...

Il pleut, le temps est frais, juin est tout près pourtant, on ne dirait pas .
Je vous raconte trois oiseaux.
Ce matin un oisillon sur le trottoir, tombé du nid, splashé sur le béton avant meme d'avoir pu étirer ses ailes.
Un peu plus loin, Métro Mont-Royal, deux policiers bousculaient un homme qui ne portait qu'un T-shirt malgré le froid, en le sommant de décrisser de facon cavalière. Je crois qu'il était ivre, et les ivrognes ont le sait perdent tout droit à la dignité. Je regardais passivement sachant qu'il valait mieux rester observateur, impossible d'avoir le bon role dans ce genre de truc. Je me suis détourné de la scène lorsque l'ivrogne quittait les lieux en titubant, moi, avoir été policier je lui aurais demandé comment il allait, si il était apte à prendre soin de lui aujourd'hui et comment il planifiait y arriver?
Mon regard s'est détourné sur le stand à taxi, juste à l'ouest du métro. Des noirs y étaient, sous une voiture des en attente de client, sous la tank à gaz, un pigeon blessé. L'un des noirs pris son parapluie pour le pousser, il a battu des ailes un peu mais il semblait bien amoché, lui aussi.

En fin de journée, je rejoignais ma fille au métro Laurier, assis sur un banc, je vois près d'un flaque d'eau, un oiseau ado, immobile, au dessus du bec jusqu'au dessus de la tete, il n'y avait plus de pelage, de plume ou de duvet. Je me suis approché de lui, il n'a pas bougé, une fille s'est approché de nous. Je lui ai raconté qu'une fois ma fille vers les 7-8 ans m'avait dit d'un pigeon blessé suite à une énorme bourrasque de vent qu'il ferait mieux de commencer à penser à dire adieu à sa vie.

Le 29 mai n'aura pas été une bonne journée pour les oiseaux, ni pour cette ivrogne.

En fait, aujourd'hui bien des gens avait une vie qui frisait l'hiver glacial. Comme quoi les saisons c'est un concept qui est relatif.

jeudi 28 mai 2009

Ma Bellucci...


Je m'ennuie de vous madame.

J'ai souvenir de longs cheveux noirs que je trouvais sur mes draps, ils me rappelaient ces quelques nuits récentes passées en votre compagnie et remplissaient le vide laissé par votre départ.
Le café le matin avec croissants en prélude aux caresses qui trop brèves se terminaient vers les 15h00.
Malgré votre pudeur d'ancienne anorexique, il vous arrivait d'aller ouvrir ou fermer soit une fenetre ou un rideau. Vous laissant ainsi regarder nue sachant que j'aimais beaucoup voir ce corps que vous n'aimiez pas. J'appréciais , c'était un cadeau qui m'était offert et je savais l'effort que ca vous demandait.

Votre TOC m'enfermait dans certaines pages de votre agenda que vous aviez en trois copies. Ca me frustrait parfois d'etre ainsi casé mais je n'ai jamais douté de l'importance que notre relation avait pour nous.

Je m'ennuie de ces soupers en prélude, tout était un prélude en fait. Ce rituel composé de vins, de fromages à pate molle, de pain du Fromentier, d'une salade faites de tomates et de coeurs de palmier.

Vous m'avez appris l'amour d'une belle facon, belle italienne.

J'ai souvenir de votre amour généreux et sécurisant. De nos rigolades, de votre intelligence, de votre coté rebelle relié à votre passé de punk, de notre complicité et de cette capacité qu'on avait à se regarder dans les yeux comme ca simplement, content.

J'ai souvenir aussi de n'avoir jamais aimé et etre aimé autant.

J'ai souvenir de vous ma belle, votre prénom résonne encore dans mon coeur comme un des plus beau au monde.

Il n'y a plus de douleur à vous évoquer, seulement quelques larmes dont je ne sais trop la teneur.

mardi 26 mai 2009

Attente de modération....

Je cherche l'allégorie.
Le condom?
Non, il peut s'intégrer dans le jeu, la barrière est ailleurs que dans la relation.
Police?
Ca s'approche davantage mais c'est pas encore ca.

Modérer quelqu'un qui m'écrit?
Ca me renvoie au controle, à la peur, à la méfiance, à des blessures, à une certaine fermeture, à une vigilance surtout.

Voilà, une forteresse s'érige lorsqu'on a ses raisons de croire que l'on est menacé. L'effet que ca produit est que ceux qui écrivent peuvent ressentir qu'ils sont potentiellement une menace.

Oui c'est ca. Ca me rappelle un projet que je trouvais fou. J'avais assisté au lancement du programme. Il était destiné aux hommes. Il s'agissait de les sensibiliser aux moyens qu'ils pourraient prendre pour éviter aux femmes d'avoir peur. Genre, tu marches le soir dans la rue pour retourner chez toi. Pas loin devant, il y a une femme qui marche, alors tu traverses la rue pour augmenter son sentiment de sécurité. Il y avait plein de trucs comme ca pour que l'homme veille au sentiment de sécurité de la femme.

La veille une fille marchait devant moi, elle avait des fesses incroyablement belles, je lui ai dit. Aprés ce lancement, je me suis dit, ouin, c'était peut etre pas une bonne idée.

En fait l'allégorie c'est la castration. Sortez le Doc Mailloux qui est en moi.

lundi 25 mai 2009

Silence...

Il m'arrive de plus en plus de me taire lorsque je sens que de parler ne mènera à rien. Je laisse couler.
La sagesse se trouve peut etre dans ce que l'on arrive à taire plus que dans ce que l'on arrive à dire.

dimanche 24 mai 2009

Stérilité urbaine...



Ce matin, juste avant de mettre les pieds sur le gazon du parc je vois un condom sur le trottoir. Une pute a du se faire 25$ pendant la nuit. Je me demande si elle les fournit pour les mettre en frais de fourniture de bureau sur son rapport d'impot. Elle ne les prend surement pas lubrifiés, ca doit tout de meme laisser un mauvais gout en bouche. Sucer du latex, pas sur que ca me tenterait bien que la peau puante d'un pervers ne me tenterait pas plus.
En remettant les pieds sur le béton, de l'autre coté du parc, je remarque ces arbres emprisonnés dans le ciment, l'asphalte ou le fer, avec une toute petite circonférence pour croitre.
Sur le béton, une invasion de semances d'arbre, des samares, qui reposent betement sur un sol stérile, comme le condom, un peu plus tot. Ca ne fera pas des arbres forts. Décidément, en milieu urbain, les graines ne servent pas à grand chose, elles se trouvent confiner dans le latex ou le béton.

Je termine ma soirée en observant ma fille qui se prépare à sortir. Elle entame sa nouvelle prescription de pilules anti conception pour ensuite se mettre une poudre qui éteint la beauté naturelle de sa peau. Elle se bétonne la face. Je critique, elle me dit chialeux, la poudre je me l'a mets dans la face, pas dans le nez, tu devrais en etre heureux. Je lui dis oui, bien sur.

Elle quitte, projette de rentrer à une heure demain matin et je reste avec un sentiment que je n'ai pas l'ame urbaine. Ca me semble stérile tout ca.

samedi 23 mai 2009

Sombre...



J'ai rencontré un francais aujourd'hui, fin quarantaine, il était tout en sueur, le front ruisselant, les cheveux mouillés et plus graisseux que gracieux. Il portait deux sacs de plastique presque vide.
Il est de commerce agréable et me semble intelligent. Il a l'accent de Foglia, pour ceux qui l'ont entendu parler.
Il se raconte un peu, il me dit qu'il ne demande rien à personne, il ramasse les canettes vides dans les poubelles et les ruelles. Il m'explique son circuit en détail comme un pilote de F1 ferait pour décrire les courbes une à une avec leur point de corde. Mais le salaire ne se compare pas, lui me parle de 3-4$ par jour, la F1 c'est au moins 30 000-40 000$ quotidiennement. Il me dit, sans insister, qu'il vit dans un logement insalubre et qu'il y a deux jours il a trouvé 5 demi-gallon de peinture pale dans une ruelle. Alors depuis, il salubre son logement avec, ca faisait 10 ans que ses murs n'avaient pas été peint.

Je lui offre 1$, il hésite mais il le prend. Il m'offre une cigarette en retour. Je lui demande si c'est des indiennes, il me dit non c'est pire. Qu'est ce qui peut etre pire? En fait me dit-il, ce sont des cigarettes que je fais avec les mégots que je trouve par terre. Je dis ok je vais en prendre une. Il ouvre son portecigarettes en me disant mais attention elles sont bien faites. Effectivement, la cigarette qu'il m'offre est pas si mal, le filtre, tout le kit, on dirait presque une vrai. Un peu courte, un peu molle mais tout à fait présentable. Et dans un étui, ca fait classe.

Alors on s'en allume une, il me dit alors ca t'arrache la gorge? Non ca va c'est fumable. Ce l'était, un peu fort mais bon, une fois ca va. Lui c'est à chaque jour.

On discute, il est intéressant. Il me dit, tu sais je suis dans l'ombre, tellement dans l'ombre de la vie que l'on doit le conjuguer au pluriel, dans mon cas par contre pour la conjugaison, les S, on le mets avant, pas à la fin, c'est ce qui explique mon allure sombre. Je ne demande plus, ca ne m'intéresse pas, ils ne m'intéressent plus, j'ai renoncé, je vis en marge.

Tout en jasant comme ca en fumant cette clope éclopée, mon focus s'est porté sur la voiture stationnée derrière lui. C'était une cadillac cabriolet deux places qui est un synthèse de la Cadillac et de la Corvette, une belle voiture, vraiment très belle, le modèle est réussi. On l'a remarque. Lui? Je ne sais pas son prénom, ni de quelle région de la France dont il origine. On passe à coté de ce mec, et on ne voit rien.
Mais je sais une chose, j'aurais une entreprise, je l'embaucherais, c'est sur.

vendredi 22 mai 2009

Le mouvement...

L'humain me désole, vous le savez déjà. Je me suiciderais et voilà comment ca se passerait...
Il y aurait des gens qui m'ouvriraient le chemin vers le pont duquel je sauterais, la foule s'écarterait en espérant un beau spectacle, elle resterait près au cas ou. Enfin, un peu de croustillant se diraient-ils. Derrière , d'autres dépenseraient de l'énergie pour me pousser de l'avant. Allez vas-y, anime ma journée. Go! go! go! Fais le show.
Je crois que les gens préfèrent l'asphalte, la noyade c'est moins spectaculaire et le courant complique les choses, faut faire des recherches en aval ou en amont, je ne sais pas je surfe, je ne navigue pas.

Ce mouvement de foule qui à la fois ouvre le chemin et encourage me sidère. C'est un mouvement d'ouverture, pour laisser la voie libre, c'est aussi une poussée par derrière et finalement, un agglutissement de badeaux innocents qui se régalent de la scène.

Vers la fin du drame, on prends soin de mettre des couvertures pour préserver la dignité du cadavre. De son vivant, il était indigne, on le méprisait, mais là, une fois mort on sent le besoin de démontrer que la vie humaine importe. C'est pour le spectacle. Une fois la représentation bien menée tout le monde rentre à la maison, ouvre la télé et continues sa quete en se disant nous on est ok et en espérant que l'on en parle et peut etre meme aimeraient-ils se voir à la télé.

Quel était le nom de cette personne? Bof, un détail. The show must go on.

Et la vie de ce suicidé n'aura été qu'un fait divers. La famille recevra la facture pour avoir troublé la voie publique. Les badeaux auront eu le droit à un spectacle gratuit et bien croustillant. Certains se diront, on aurait du amener nos chaises.

Un clin d'oeil à Guy, qui? Guy. On riait ensemble de ce jeu de mot banal.

jeudi 21 mai 2009

L'ABC....

Des siècles et des siècles que l'humain réfléchit et j'ai l'impression d'etre à la lettre A de cet alphabet.
Je suis un idiot, triste constat qui me rendra peut etre à la lettre B. Je ne sais pas.
C'est fou, plus jeune je me croyais dans les xyz, ce n'était qu'une illusion bien égocentrique et déconnecté de la réalité.
Je ne sais meme de quoi serait fait mon B?
Le drame est là, rien ne m'interesse.
La lettre qui pourait m'intéresser est le C, pour collectif. Elle me sortirait de mon isolement, mais je ne crois pas au collectif, il me renvoit au O, organisé. En fait le C est davantage synonyme de Clan.
Le D, pour déprimé. Le E, à l'exclusion qui appartient à personne mais qui est réelle quand meme mais dont personne se revendique responsable. Le F, trop facile, il s'accompagne d'un U. G, en ce jour ensoleillé j'aurais dit génitalité, les filles étaient tres belles aujourd'hui, mais je dirais plus génome humain qui résonne avec génocide et des trucs du genre. Le beau et l'horrible se cotoient.
Le H, je n'en fume pas, le i, idolatrie surement, le J pour Juif, c'est clair, il controle l'occident mais bon on reviendra au C parce que l'on me traitera de con.
Le K, pauvre lettre elle inspire peu, un spécial K pour régularité. Le L, elles, multiforme. M, Miss Klektik, tiens je viens de récupérer la lettre K et M.
N, haine, rien à dire suffit de lire les nouvelles. O, des histoires, des histoires d'O, P, personne, l'irresponsabilité, l'enfer c'est les autres, pas moi, Q, je passe mon tour bien que je crois que le Q devrait se conjuger au féminin. R, auto-critique, S, solidarité, T, l'équilibre, U, le regret, V, n'importe quoi, vérité, virtuel, W, water closet, cette lettre fait chier, X, je l'aime pas trois fois, elle manque d'humanité. Y, enculé, Z, rien zéro.

Je n'avais rien à dire alors j'ai fait l'alphabet.

mercredi 20 mai 2009

Une belle débile...

Je regarde par delà la vitre de la fenetre d'autobus, mon cerveau ne tente meme pas de traiter les images qui défilent, mon regard doit etre vide laissant toute la place à rien. Je ressemble à un usager catatonique.
Une voix me sort de ma torpeur, c'est une voix fort agréable d'une fillette d'environ 7-8 ans, je l'imagine avec sa mère.
Je me retourne pour la regarder, déjà nostalgique de ce temps ou ma fille avait cette age, elle est superbement belle, elle à l'air d'une fille des années 50, cheveux brun-roux coupés au carré à la nuque , de chaque coté, sur ses joues, ses cheveux font une courbe, comme un tremplin de saut à ski. Du fond blanc immaculé des ses yeux, un vert étincelant m'hypnotise, ces lèvres pulpeuses colorées d'un rouge vif m'achève. Elle est élégante, tout est bien placé, je n'arrive pas à détacher mon regard de son visage, c'est trop agréable. Je resterais là comme ca à la regarder longtemps sans me fatiguer. Ca me gène un peu, je me détourne mais j'y reviens sans cesse brièvement. De sa voix de gamine elle raconte à ses amis qu'elle s'est rendue au métro Viau et pie-i-x, elle ne sait pas comment le dire leur explique-t-elle en riant d'elle-meme. Alors je l'a regarde et je lui dis que c'est le métro pie neuf, c'est en chiffre romain. Ha disent les trois, c'est en chiffre romain, ben oui i-x, c'est neuf, dit le garcon. Et ils rigolent tous ensemble.

En fait elle a autour de 17 ans, elle doit souffrir d'un déficit intellectuel. Elle est accompagnée de deux camarades d'école qui eux, porte les traces de leur affection dans le visage et dans leur tenue peu soignée. Mais elle pas du tout, elle se tairait et on croirait à une déesse.

On arrive à la station Laurier, elle empoigne la barre pour s'aider à se lever, ce faisant, son poignet se denude pour laisser voir une jolie montre. Décidément elle a beaucoup de classe cette jeune fille. Je me demande ce que ressentent ses parents.
Ils doivent etre fier je crois malgré cet handicap.

lundi 18 mai 2009

On me dit...

J'ai eu très peu de feed back sur ma facon de blogger mais à chaque fois ca ressemblait à tu écris bien, sans fla-fla et ca rentre dans le dash alors on ne sait quoi répondre, on lit seulement.
Je tente de me situer..

Tu écris bien...

Je trouve ca gentil mais je sais pour lire d'autres blogs que c'est faux.
De toute facon, je ne tente pas de bien écrire, je m'en sais incapable. Je lis des billets qui me transportent dans des univers incroyables, je pars en voyage, ca explose dans toutes les directions, l'imaginaire, les ambiances sont là, on les voit, on les ressens. Je dois lire et relire pour tenté de saisir les nuances.
Je constate que j'écris peut etre pour me défouler et qu'au bout la forme m'importe peu. C'est le fond qui m'intéresse. Peut etre que ca explique ce...

Sans Fla-fla...

J'ai une formation de clinicien en psychologie et quelques années de pratique. J'en ai rencontré des gens, de toutes sortes, des vieux de 85 ans, des jeunes de 18 ans, des riches, des pauvres, des arabes, des juifs, des latinos, des anglais, des francais. Toute sorte de monde.
Chacun me racontait leur histoire et j'écoutais, j'étais une caisse de résonnance à la recherche du sens et j'attendais, activement cependant, que le sens apparaisse et lorsque j'étais vraiment certain de sa pertinence, je résonnais l'essentiel de ce qui m'était dit sans fla-fla. Il y a peut etre un peu de ca dans ma facon d'écrire.
Comme une cible de darts, tu as le centre, le bull-eye et la périphérie, le fla-fla pour moi c'est la périphéie, je suis à la recherche de ce petit centre rouge. Mais en meme temps, c'est faux car je peux etre très brouillon lorsque je traine autour à la recherche de l'essentiel.

Ca rentre dans le dash...

Celui là, je ne sais. Je ne sais pas pourquoi c'est difficile pour les autres.
Je sais que je suis dans une période très difficile de ma vie et c'est peut etre ca qui devient lourd pour ceux qui me lisent? Mais en meme temps, meme dans des périodes plus heureuses, je n'ai jamais été léger. Et d'autres blogs font des billets pas léger du tout. Je ne sais pourquoi les miens produisent l'effet d'etre dans la catégorie des poids-lourds.
Je me sais polémiste, il y a peut etre un peu de ca? Peut etre que ma lampe de poche éclaire des zones qui restaient dans l'ombre. Mais meme ca je n'ai pas la prétention d'en etre capable.

on ne sait quoi répondre, on lit seulement..

Mes sujets sont-ils trop personnels?
Je ne sais pas pour celui là non plus. Vraiment pas.

Je me sens porc-épic un peu, ca ne me désole pas vraiment puisque j'écris par besoin d'extérioriser, d'organiser ma pensée et mes émotions. Et l'écriture m'aide. C'est peut etre ca, mon écriture est peut comme du vomie, ca pue, c'est laid et ca donne le gout de passer son chemin. Il y a surement un peu de ca.

En gros, I really really don't know?

dimanche 17 mai 2009

Les bourgeois c'est comme les cochons...

...plus ca devient gros plus ca devient con.
Ils se nourrissent de plus petits pour ensuite leur chier dessus.

Je n'insiste pas sur le bourgeois, les pauvres trouvent aussi toujours plus pauvre qu'eux pour leur chier dessus.

Ca ne semble pas etre une question de classe sociale, ca semble inscrit dans le génome humain.

Et l'on porte tous ce génome puisque l'on est tous humain.

L'instinct de survie peut etre?

jeudi 14 mai 2009

Hansel et gretel...



L'impuissance, émotion purulente et acide détruisant la chair par sa production chimique qui envahit le corps. Faut etre en contact avec ses émotions dit-on, bien celle-là, je m'en passerais bien mais elle s'impose sans etre invitée.

Alain, hier, m'a partagé la sienne, en entrée seulement, juste pour me donner un avant gout d'un déjà vu pour lui. Rien d'aussi intense, à peine quelques gouttes ont suffit pour me bruler la peau. J'imagine facilement l'enfer dans lequel la schizophrénie le tient captif.

En s'engageant dans un de ses délires, il m'a tassé dans un coin pour me transformer en personnage imaginaire sur lequel je n'avais plus de prise. Je me retrouvais là, sur l'un des trois bancs du métro Laurier complètement seul, à coté de lui pourtant.
Je n'étais plus qu'un personnage dans un scénario qu'il manipulait malgré lui. Une marionnette qu'il animait selon le gré de qui? Personne ne sait vraiment. J'assistais au spectacle incapable d'en modifier la mise en scène, il se jouait là devant moi et devant lui aussi. Tout les deux spectateurs impuissants devant l'expression d'une détresse si forte qu'on en perds pied.
Je me sentais dépersonnalisé, déshumanisé, dissocié et désincarné. Ces étranges sensations n'étaient en fait qu'un partage des émotions qu'il ressentait à ce moment là. C'était très intense., les manèges à La Ronde? Rien de comparable.

Alain aurait pu m'agresser mais j'ai quitté avant que mon personnage devienne trop mauvais pour lui. J'ai cru qu'il était mieux de lui laisser ce moi, celui qu'il c'était imaginé. Il a du lui faire du mal, mais ce n'était qu'à un gars imaginaire, heureusement pour moi, et un peu pour lui aussi. J'étais maintenant dans ce eux qui regroupe les médecins et autres professionnels qui ont fait de sa vie un enfer.

Je reste avec l'impression qu'il est difficile pour Alain de retrouver son chemin qui l'amènerait à comprendre rétrospectivement certaines choses. C'est comme si les miettes de pain qui tracaient le chemin du retour avait été soufflées par le vent pour s'éparpiller partout laissant ainsi Hansel et Gretel dans une confusion totale et sans espoir de renouer avec un sentiment de bien etre et de confort. À la place, ils se perdent à tenter de suivre ces miettes qui ont éclaté et qui se retrouvent partout, perditude.

Alain hier m'a partagé, in vivo, comme on dit, son désespoir. C'est de ca qu'il s'agissait en fait. En quelques mots de lucidité, il m'a dit:
- Écoute mon gars, j'ai 60 ans, je n'y arriverai pas, personne arrivera à me soulager. Si cela avait été possible, ils auraient réussi , non? Ca fait déjà 40 ans!
- Oui Alain, c'est fort réaliste mais triste en meme temps.


J'ai fait un lien avec Hansel et Gretel, intuitivement, il faudrait que je relise cette histoire, voir si ca s'applique vraiment.

mardi 12 mai 2009

Vous...


Il existe bien des variations sur le mot vous. Ce soir j'ai eu le droit à un vous qui ressemblait à un crochet de droite bien appliqué sur le menton et qui aurait pu assommer un boeuf. Boeuf, je le dis avec prétention, il serait plus juste de dire un agneau.

J'ai revu Alain ce soir après une disette de quelques jours, 7 ou 8, je ne sais plus. - Vous, m'a t-il dit, ce vous qu'il réserve aux médecins qui en quarante ans non pas su l'aider mais qui se sont enrichis sur son dos.
Ce vous exclusif qui ressemble à un eux méprisable.
Il n'y avait rien à faire sinon d'exprimer mon sentiment d'impuissance ce qui avait pour effet d'éveiller en lui un désir de dire un gros fuck you all reposant sur rien de solide sinon un sentiment de révolte intense qui alimentait sa capacité de délirer et son fantasme de toute puissance qui lui permettrait de mettre fin à ses souffrance par lui-meme puisqu'il ne peut compter sur personne. Fuck All.

Alors je l'ai quitté avec le sentiment d'impasse qui doit l'habiter, je l'ai laissé dans sa super puissance cosmique et extra-terrestre qui témoigne en fait d'un sentiment d'impuissance fort. Et je me suis senti nul à chier.

Il y a de ces vous parfois qui... (terminez si vous avez le gout) moi j'ai pas la force, je prends le compte de 8 avant de tenté de me relever avec modestie.

samedi 9 mai 2009

Vierge Marie...


Je n'ai pas d'éloge à faire à la mère en ce jour de fete.
Je déteste ces tentatives d'idéalisation de la figure maternelle particulièrement au Québec.
Cette lutte pour se départir d'un sentiment de culpabilité qu'elles ont engrangé on ne sait trop ou et qui les rendent vindicatives, fermées et sur la défensive.

Hier, sur un forum je parlais de Cinny, vous savez cette lofteuse dans LS6. Je disais qu'il m'apparait clairement que cette personne n'a pas eu de modèle maternel solide. Elle se cherche une identité en tentant de copier les autres filles qu'elle fréquente. Malgré ses 26 ans, ce n'est pas une femme, c'est encore une fillette. Une tollée de protestation a suivi. Encore la faute des mères, blablabla blablabla.

Ben oui encore la faute des mères. Cette sensibilité à la critique m'indigne parce qu'elle a pour conséquence une insensibilité à l'auto-critique.

Alors elles s'efforcent de démontrer par son contraire qu'elles sont dignes et se présentent en victime en étant insensible à l'impact que pourrait avoir leur facon de faire sur l'enfant. Et il est impoli voir meme interdit de questionner.

Alors ces mères bornées du Québec qui à la moindre remise en question s'insurgent et se posent en victime m'indigne.

Cinny 26 ans est encore un enfant, et sa mère sans en etre coupable y a jouer une role. Fallait entendre le message infantilisant et remplit de repoches qu'elle lui a adressée à la télé de TQS.

Alors les mères en ce jour de fete je vous souhaite d'etre capable de vous regardez aller, en toute humilité autant dans votre rapport à l'enfant que dans votre rapport au père de vos enfants qui nécessairement a un impacts sur les petits.

Je sais ce message dur, certains se diront voici un gars frustré et ils auront raison. Mais la frustration pourquoi pas lorsqu'elle est légitime.

Mais tous ca est très relatif, il peut sembler que ce billet fasse porter à la mère le poids de tout ca mais il n'en est rien. C'est de la famille dont je parle, la mère en est qu'une partie. Mais comme c'est la fete des mères pourquoi par l'aborder?

La mère peut etre bonne, moyenne, parfois mauvaise. La mère est humaine alors à quoi bon tenter de la sacraliser? Elles ne s'appelent pas tous Marie quand meme.

Mentana et Sain-Joseph...

Il s'y trouve une grosse maison de brique, large et profonde, haute de trois étages.
Les portes sont de chene, les vitres s'accompagnent de vitraux au haut. On devine l'intérieur, fait de murs de platre, de moulures en chene et de planchers de bois plutot francs, du vrai quoi, pas du toc. Des maisons que l'on ne construit plus meme si on le voulait, la pureté des matériaux n'existe plus. On l'a devine un peu sombre, l'époque de l'après guerre l'était, elle en témoigne.

Comme la maison est profonde, il y a une porte sur le cote, rue Mentana. J'y vois parfois une femme, on dirait un zombie. Elle est grande et maigre, les cheveux et la peau d'une blancheur plus que laiteuse. Le fard à joues, le rouge à lèvres et l'ombre des paupières prennent l'allure d'un déguisement clownesque. C'est un personnage qui se tient là parfois dehors juste à coté de cette maison.

Je l'a croise souvent, je l'a regarde sans lui adresser la parole, elle se tient là devant le coté de sa maison sans bouger. On dirait un chien bien dressé qui n'a meme plus besoin de laisse pour rester là à quelques metres sans plus dans ce territoire qu'elle s'est donné. Elle fait théatrale, comme ces vieilles qui persistent à se maquiller lorsqu'elle ne devraient plus.

Je ne sais pas ce qui c'est passé ce matin. Je me suis levé déshydraté par une veille trop arrosée, j'allais me chercher un jus histoire de me déplisser un peu.

Elle était là dehors, debout sans bouger, comme d'habitude, mais cette fois-ci elle regardait les arbres. Lorsque je l'a croise, elle m'adresse la parole, je n'avais jamais entendu sa voix.
- Vous avez observé les feuilles qui poussent? me demande-t-elle d'un ton heureux avec un accent francais prononcé. Putain, je n'avais pas l'humeur à la parole, dommage.
-Heu! non pas vraiment. C'était meme pas vrai, j'avais observé, le pas vraiment était par manque de disponibilité.
Elle doit etre une vieille comédienne, une vielle artiste, elle est du domaine des Arts c'est sur.

Je retourne chez moi avec mon jus, elle est toujours là, debout, mais là elle regarde la petite bordure de gazon qu'elle a refait l'an dernier, celle qui longe le mur de sa maison rue Mentana. Je suis un peu plus éveillé.
- Vous regardez votre gazon pousser? lui dis-je. Je ne me souviens plus de sa réponse.

Je suis entré dans mon appart miteux pour me servir un verre de jus. Elle m'intrigue toujours cette dame anachronique qui sort d'un autre monde.

L'enfance...

Je parlais d'empathie en parlant de Sébastien.
Il me vient un souvenir d'enfance, vous savez l'innocence de l'enfant, cet etre vulnérable dont seulement la vérité s'échappe de sa bouche. Des anges si beaux lorsqu'ils dorment.

J'ai souvenir d'un escalier qui se terminait dans un bloc de béton. Mes amis et moi attrapions des sauterelles, il y en avait à l'époque en ville. Avec une loupe, on ajustait la distance pour qu'en association avec le soleil, le rayon soit laser. Et on les brulait vivante, on entendait le crépitement des brulures.

Un collègue au travail me racontait qu'à la campagne lorsqu'il y avait trop de portée de chats, ils prenaient les chatons et les lancaient sur la porte de la grange. Il devait parfois si reprendre 3 reprises.

Je me demande si cette idéalisation de la pureté de l'enfance n'est pas une chimère.

Une chance qu'il y a une relative socialisation des instincts.

vendredi 8 mai 2009

Un autre en chemin...

L'histoire de Sébastien...

Poupon affamé, dans son parc ne savait que pleurer cet inconfort du à un déséquilibre biologique.. Sa mère Jacynthe, alcoolique brassait le parc en lui criant d'arreter de pleurer. Par ses cris l'enfant lui rappelait qu'elle avait préféré investir son argent dans l'alcool plutot que dans la bouffe. Les pleurs de ce dernier lui faisaient mal, elle ne voulait plus entendre ce message, alors elle le faisait taire avec les moyens du bord.
Non seulement il n'avait pas réponse à son besoin mais il était agressé. Il finissait par se taire, un silence organique, figé, par cette agression. Laborit dirait que l'enfant est en inhibition de l'action, moi je dis terrorisé.
Donc placement en famille d'accueil, retour à la maison, replacement, etc.

À quatre ans , il martyrisait ses chatons, il les prenait par une patte insensible à la douleur qu'ils pouvaient éprouver. Jacynthe lui reprochait d'etre dur envers les chatons. Probablement qu'il s'agissait d'un effet miroir qu'elle n'aimait pas.
Sébastien avait l'allure d'un chat de ruelle, l'allure de ces enfants carencés à tout les niveaux.
Lorsque je l'ai vu faire, je savais déjà ce qu'il adviendrait de lui. Comment pouvait-il etre sensible à la douleur d'un chaton lorsque sa propre mère n'a jamais pu etre sensible à la sienne. Ce n'est pas ce qu'il avait appris. L'empathie, non, pas pour lui. Les psychiatres le diront anti-social ou psychopathe, un peu plus tard dans sa vie.

À neuf ans, à la piscine Laurier, il pouvait lancer un ballon de toute ses forces dans le visage d'un autre garcon , qui lui, pas aussi endurci, se mettait à pleurer. Sébastien devint interdit d'accès à la piscine, parce qu'incontrolable, les adultes n'y arrivaient pas.

À 12 ans, école spéciale, Centre d'accueil.

Il est encore en Centre d'accueil, la prison l'attends, le meurtre aussi et sa mort prématurée peut etre également parce qu'on rencontre toujours un plus fort que soi.

Tout ca, on pouvait le voir meme avant qu'il naisse. On tente maintenant de l'exclure mais ca, on y arrivera pas tout à fait, alors il fera des victimes, qui elles se diront innocentes. Sans en etre directement responsable, elles y ont contribué. Ce sont les effets secondaires qui frappent comme ca au hasard de la vie comme la 6-49.

Faudra bientot ériger des clotures pour se protéger de ces gens qui réagissent aux inégalités sociales si on ne parvient pas à les geler comme on a réussi à faire avec Alain qui tait sa révolte sous une surdose de médication depuis maintenant plus de 40 ans.

Mais Sébastien ne sera pas un client psychiatrique, mais sa rage et son manque d'empathie impressionne beaucoup. Il peut détruire un inconnu en quelques secondes pour un motif qui semble futile.

Mais ca, des hommes d'affaire font ca à chaque jour et ils gagnent des prix de bon gestionnaire.

Délire...

Il est difficile de parler de la folie, elle ne se dit pas, elle s'agit.
J'ai regroupé mes billets délirants en un seul avec quelques commentaires.

C'est pas le pied...
J'ai les pieds plats et j'écris comme eux.
Ca me désole.

Il y a ici le constat de mon insignifiance, il est dur à avaler.

Crash....
Tu craches ton cash ou tu crash.
C'est comme ca, pour les restes, il y a la fausse commune.

Ici le constat de l'échec et ses conséquences qui mènent à l'exclusion de ceux qui n'ont pas de cash. Tu perds tout, tu n'as plus de valeur aux yeux des autres. Et l'on t'offre de finir dans une fausse commune ou ta vie s'y perdra sans laisser de traces

Fais ca court....
C'est vrai ca traine.

Allez décrisse on s'en crisse de toi

God blesse you....

Faire justice soi-meme? Dieu est partout, il s'en chargera.
Et si il tarde? Que fait-on? Du tricot?

La révolte, le futur tueur fou qui juste avant de passer à l'acte s'enlise dans ses délires.

Romantisation....
La survie n'est pas une émotion, elle entraine des actions sans réflexion.
Je n'ai pas le quotidien au discours.
L'intelligence vient lorsque l'on est gavé.
Attention à ceux qui se nourrissent de ma chair, leur cul pourrait les piquer.

La menace, la désensibilisation, la colère. L'etre déshumanisé par un traitement qui l'était tout autant. La perte d'empathie par l'indifférence qu'on lui a témoigné. L'espoir décu d'une impunité.

C'est fou...
C'est fou comment le monde se fout du monde.

L'insensibilité de la société qui est tout aussi folle que celle du fou

Un tueur fou...
Ben oui il est fou, comment comprendre autrement que par la folie de ce tueur?
Bien sur, un tueur fou est par définition fou.
Il faudrait etre fou pour croire autre chose que la folie.
Une folie individuelle n'est quand meme pas une folie collective?
Moi je suis ok, ces fous m'emmerdent, qu'ils prennent leur trou bien avant leur folie.

L'insensibilité face aux effets secondaires d'une organisation sociale

L'espace d'une brindille....
Entre l'homicide et le suicide, l'espace est tout petit.

Ca c'est une question qui est intéressante.

L'insensibilité qui rend insensible me semble une belle piste pour expliquer la folie meurtrière en ce 25 ème de Lortie à l'assemblée Nationale. L'étonnement des gens m'étonnera toujours, c'était pourtant prévisible. Et son explication, une psychose du à un déséquilibre bio-chimique du cerveau me renvoit des siècles en arrière ou l'on parlait des humeurs qui circulaient dans notre corps et qui expliquaient les choses. Un tueur fou, est une création, il a poussé dans ce jardin social et il était possible de voir ou ca pouvait le mener, de l'ignorer ne le fait pas disparaitre pour autant. Des drames comme ceux là ne sont pas imprévisibles, ils le sont.

mardi 5 mai 2009

J'ai mal agit...

Vendredi sur le coin d'un boulevard, un aveugle lève son bras, un petit STOP tout cute portant les mots j'ai besoin d'aide. Je l'approche, lui dis que je lui tend mon bras et on traverse.
Je le revois aujourd'hui sur le trottoir.
- Bonjour monsieur, ca va? Il ne répond pas, alors je répète. Ca va aujourd'hui?
Silence. OK bonne journée. Je termine mes achats. Au coin de la rue, il est là avec son petit STOP qui demande de l'aide.
- Je vous ai salué tantot et vous ne m'avez pas répondu. Allez vous faire foutre monsieur et bonne chance du con.

Quand meme, pas parce qu'on est aveugle qu'il faut etre con. C'était ma MA de la journée.

Un aveugle con aplati boulevard Saint-Joseph dans le journal demain, c'est moi le responsable. J'ai d'ailleurs repassé trois fois dessus. Sa vision est maintenant à 0% et il est aussi plat que son joli petit stop.

lundi 4 mai 2009

La relève...

Enfant abusé, humilié, maltraité.
Aujourd'hui, adulte, il prends la relève et se réserve à lui-meme le traitement qu'il croit mériter.
Ainsi va la vie qui va.

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Ainsi va la vie qui stop....aussi

Vas donc chier....

Scène I
- Vas donc chier.
- Ok, mais pourquoi tu m'envoies chier?
- Parce que j't'en calisse.
- Qu'est ce qui te mets en calisse?


Scène II
- Vas donc chier.
- Toi aussi vas chier.
- Tu vas voir mon osti.
- Non c'est toi qui va voir mon calisse.


Un jour lors d'une entrevue, mon client me raconte qu'il a été mis à pied. Il ne comprend pas. J'ai tu l'air agressif? Non il n'avait pas l'air. J'ai répondu que je ne savais pas. Il travaillait pour Bell, je crois, aux mauvaises créances, il collectait et il s'est fait virer parce semble-t-il, trop agressif?

On se rencontre à quelques reprises, il disait ne pas avoir le problème pour lequel j'étais mandaté pour l'aider. Alors je l'ai refusé. Mon refus impliquait pour lui un gros problème avec la Cour, la Justice comme on dit.

Alors il m'appelle, faché par ce refus. Il est très agressif au téléphone, j'en tremble. Il sait venir toucher les points sensibles. Il me tient comme ca au bout de sa ligne, j'ai l'air d'une truite qui se débat peu, qui fait à peine courber sa ligne. Il est féroce.

Je cherche et je cherche, c'est mon travail mais quand tu en as plein la gueule c'est pas toujours évident de trouver. Alors je continues à chercher pendant qu'il m'entraine vers sa chaloupe. Juste avant la puisette, j'ai un flash.
- Tu te souviens la première fois qu'on s'est vu, tu te demandais pourquoi ton patron t'a viré pour agressivité. Ben je peux aujourd'hui te dire une chose, si tu parlais aux client comme tu me parles maintenant, je peux affirmer que c'est très difficile à prendre. Si tu veux parler de ca, je suis pret à te revoir. Il a raccroché et n'a jamais rappelé.

Pourquoi je parle de ca? C'est à cause de Boisvert de La Presse. Il dit aujourd'hui que la merde dans laquelle se retrouve Lafleur est en partie due à sa défense trop agressive, ce qui aurait eu pour effet d'entrainer un contre-bracage de la part du système judiciaire.

Je suis en désaccord total, les gens qui administrent la justice doivent etre au dessus de ces trucs de contre bracage. Ils sont payés pour ca. Ca me désolait de lire ce truc aujourd'hui.

Boisvert devrait lire sur les contre-transfert.

Et pendant ce temps monsieur Lafleur se ramassera avec un casier judiciaire prouvant que la justice administre bien. J'ironise, c'est une blague. C'est presque du Chapleau ce truc, de la caricature.

dimanche 3 mai 2009

Faire le plein...

Faire le plein pour faire le vide.
Soirée Gala Loft Story suivi de Tout le Monde en Parle...
À l'épicerie Métro, chips, deux bières, des frites congelées et un paté à l'ail.
Derrière, une femme, début trentaine, dépose des maigrets de canard et plein d'autres bonnes choses. J'ai faim, j'envies sa richesse. J'ai lu du Maigret mais jamais gouté. Je lui fait la remarque, elle dit que c'est pour que tout le monde en parle.
Devant, une femme grisonnante, etes-vous Jean Leloup? Mais non. On parle de Tout le Monde en Parle. Celle de derrière et celle de vant avait une bouteille de vin, faut croire que cette émission influence. Moi c'est ma fortune qui m'influence, 2 bières seulement. J'aimerais bien une bouteille de vin en ce dimanche, un vin de messe tient.

Je vais m'abrutir devant l'écran, me divertir, faire diversion un peu plus encore.

samedi 2 mai 2009

Ce qui n'est pas dit...

Lafleur n'a pas respecté son engagement...coupable
Le juge avait accepté de libérer son fils avec ces conditions là, aurait-il du l'autoriser? Était-ce réalisable?
Qui est coupable, et coupable de quoi?

En liberté conditionnelle, un homme tue son ex conjointe...qui est coupable?

Il n'y a pas de partage dans la responsabilité, la Justice est altruiste dans ces cas là, elle vide ses poches et remet entièrement tout à l'autre.

Libérer pour désengorger, libérer pour économiser, punir ensuite l'autre pour ne pas faire face à ses propres erreurs.

Histoire vrai...
Un gars se ramasse au poste de police pour violence envers sa conjointe.
Le téléphone sonne, fais moi sortir s'il te plait.
Non tu passeras la nuit en cellule, demain matin tu verras le juge.
Devant le juge, coupable ou non coupable?
Coupable, il peut sortir sous conditions, non coupable, il attends la prochaine comparution en prison.
Alors coupable ou non, il plaide coupable pour éviter l'incarcération.
Dans ses conditions, il doit suivre une thérapie, pour les respecter, il se présente devant le thérapeute pour lui dire qu'il est non coupable. Si il est non coupable, il n'a pas besoin de thérapie mais si il ne suit pas de thérapie il ne respecte pas ses conditions.

Alors ce monsieur Lafleur, je l'embrasse et lui dit ben non vous n'etes coupable de rien, ce qui vous arrive est la démonstration du ridicule qu'il y a parfois dans l'administration de la justice qui fait parfois d'une victime, un coupable, ce que vous n'etes pas du tout. La Justice en administrant mal la situation de votre fils vous en fait porter tout le poids. J'aimerais pas etre dans vos culottes, le sentiment de révolte doit etre fort. Rassurez vous vous n'irez pas en prison, la Justice doit trouver un moyen pour vous éviter un casier, si elle n'y arrive pas ca sera de la bétise humaine et de la mauvaise foi.

Dans les faits monsieur, la Justice vous doit des excuses pour vous avoir mandater pour faire respecter un contrat qui était intenable.

Et dans cette mésaventure on ne parle jamais de votre femme, c'est elle qui a du en baver le plus pendant toutes ces années.

vendredi 1 mai 2009

Coupable...

Guy Lafleur est reconnu coupable, il risque la prison pour manque de respect des conditions.
Ben oui, nul ne se joue de la Justice. Son crime, faux témoignage pour protéger son fils. C'est criminel, il doit etre puni, c'est clair sinon ca serait l'anarchie.
Allez, numéro dix, matricule 1234, cellule 33, pain sec et eau pour quelques mois, casier judiciaire et ce qui va avec. Dans cinq ans il pourra faire une demande de pardon.

La Justice n'est pas sensible au fait que pour des parents vivre avec un enfant qui souffre de syndrome de Gilles de la Tourette est un enfer.

Je le vois, là devant ces juges, jugé sur ses mensonges, sans qu'on s'intéresse à son enfer. Il doit répondre de ses actes sans circonstances atténuantes. On offense pas la justice qui elle est noble et qui ne fait pas dans le psycho-social. Alors Guy, ton incapacité à gérer un enfant atteint de ce syndrome te vaut un casier judiciaire. Justice est rendue.

C'est de la connerie, de l'abus. J'ai une connaissance qui en a 3 enfants atteints de ce syndrome. Il ne faut punir les parents, il faut les aider, les soutenir, les guider.

Il a peché ce Guy, ben oui mais certainement pas dans l'intention de faire ombrage à la Justice.

Il s'est porté responsable de son fils. Quel soutien il a eu pour arriver à le controler pendant cette période de probation? Aucun, on lui reproche de ne pas y etre arrivé. Si on lui avait aussi donner des ressources, il aurait peut etre su faire. Mais la justice ne fait pas ca.

Il y a un coupable ici, punissons le. Dans les faits, ca traduit le manque de soutien aux parents qui ont des enfants qui souffre de ce syndrome.

Mais la conclusion sera, un casier judiciaire pour monsieur Lafleur, qui n'a pas su faire mais qui a souffert.

Alors moi je dis merde à ces trucs, c'est de la clownerie pathéttique.

Monsieur Lafleur, c'est la justice qui a été mal rendue et votre condamnation n'est que le résultat de son refus de revoir sa pratique.

Chapeau Monsieur, je ne vous condamne pas.

Il y a dans cette facon de stigmatiser les gens qui me révolte beaucoup.

J'espère qu'il va s'en servir pour décrire aux gens ce qu'est la vie avec un enfant qui souffre de ce syndrome.

Sur ce je termine en disant allez chier bande de caves. (Vous comprendrez qu'il s'agit d'un clin d'oeil au syndrome de la Tourette)