mardi 3 novembre 2009

Peu de chose...

Une femme, jeune quarantaine, pilote d'avion, elle me donne toujours quelque chose. Elle arrive avec ses sacs et son blouson de cuir, elle les dépose pour me parler en me disant qu'elle n'a rien à me donner aujourd'hui. C'est gentil je trouve, elle sait pas combien elle me donne en s'arrêtant ainsi plutôt que de m'ignorer. Je pense à tous ces commentaires à 0 sur mes billets et je l'a trouve bien généreuse de prendre de son temps pour me parler, en me disant que le virtuel bien que gratuit est beaucoup plus avare ou sensible, je ne sais trop?

Un peu plus tard, Miss Laurier passe. Vous connaissez? Je l'ai élue la plus belle de la rue. Au début, elle ne répondait pas, elle m'ignorait, trop chic pour moi, elle passait le nez hautain comme si je puais. Avec l'usure de mes bonjour, j'ai finalement eu le plaisir d'entendre sa voix, qui lui va plutôt bien et aujourd'hui je lui ai dis, dommage, vous êtes la plus belle de la rue, j'aimerais bien un jour que vous vous arrêtiez, elle a rit, un brin, une brindille même, ou peut être rien et je me raconte des histoires, et elle a continué son chemin, je l'ai regardez passer avec son style et son cul que je ne désire pas mais qui est quand même très joli, mais, le tout, sans me faire trop insistant, je ne suis pas pervers quand même.
Vous devriez la voir, grande brune, mince avec une style que IC saurait décrire mais pas moi. Mais elle marche droite de façon très élégante.

Puis en regardant à gauche je vois cette vieille dame qui remonte la rue tranquillement. Vous savez les pentes et l'enneigement lorsqu'on est jeune ce n'est pas une préoccupation, en vieillissant ça devient des obstacles à l'avancement. J'observe les mains des gens, est ce de l'arthrite ou a-t-elle de la monnaie pour moi? Pour les vieux, je ne sais jamais, difficile à dire. Elle passe et me donne 1$. Elle avait préparer ça, va savoir pourquoi?

La rue est aussi folle que la vie, je ne l'a comprend pas.

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