samedi 14 novembre 2009

Odeur de misandrie...

Nathalie Petrowski publie aujourd'hui dans La Presse une chronique que je trouve intéressante dans la mesure ou elle révèle bien le mépris exprimé par bien des québécoises envers les hommes.
Il est possible de lire Comme une odeur de misogynie ici

Elle se fait plaisir et pas juste un peu, ainsi elle dira des choses comme...

- En parlant des masculinistes qu'elle qualifie de vieux, elle dira...Mais on dirait que je connais tellement leur discours que je ne l'entends plus. Pourtant ça ne semble pas être tombé dans l'oreille d'un sourd puisqu'elle en fait un papier.

Elle traite Léo Ferré d'amateur de chimpanzés sans oublier l'insulte ultime envers le masculin... y compris sans doute de leurs problèmes érectiles, dit-elle. Voilà, le tour est joué. Mais ce n'est pas assez elle rajoute...ce sont des marginaux dont l'influence sur le consensus social est nul. Ce n'est pourtant pas l'idée que je me fais de l'évolution du droit familial qui place de plus en plus l'intérêt des enfants avant ceux des parents lorsqu'il s'agit dissolution de couple. Mais bon, l'a on beigne dans la disqualification, on ne fera pas dans les nuances quand même.

Ensuite l'intégrisme religieux, Marc Lépine, ce mec qui ne se prononce pas contre la lapidation, etc, etc, etc, pour décrire l'homme du Québec.

Et elle fini en souhaitant qu'il s'agisse là d'un dernier râlement de ces misogynes.

Moi quand je lis des trucs du genre, j'ai toujours la même réflexion, si le discours haineux est quelques choses qui va à l'encontre de mes valeurs personnelles pourquoi en tenir soi-même?

On ne décrie pas la violence en étant violent. Si on aime pas les misogynes parce qu'ils méprisent l'autre sexe, pourquoi faire pareil?

Ça semble fou, mais ce ne l'est pas, c'est très humain. Il n'est pas rare que le peuple tues son dictateur déchu en lui reprochant sa violence.

En terminant, il y a beaucoup de misandrie dans ce texte de Petrowski, ça sort de partout.
Pauvre elles...

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