mercredi 21 juillet 2010

Réseaux sociaux

Je veux faire un site .com pour dénoncer les abus des employeurs.
Mais pas n'importe quoi, j'aimerais qu'il soit bien fait pour qu'il ait un effet.
Je ne sais pas combien coute un .com et je ne sais pas faire la mise en page.

Puisque blogspot est un réseau social, je crois qu'il est possible d'obtenir l'information avec votre aide.
J'ai fait dans les blogues d'humeur mais là, j'ai le gout de m'aider et d'en aider d'autre avec un .com sérieux qui parle des abus des employeurs et des employés avec peu de ressources qui finalement finissent par payer la note.

Je crois que je ne suis pas le seul. Mais je ne parle pas de syndicat, je veux que ce .com parle des trucs hallucinants.

Donc....
Un .com, on fait comment?
Et ça coute combien?
Et pour la mise en page, c'est compliqué pour les nuls?

Si l'expression réseau social....virtuel est vrai, je demande votre aide.

Michel

samedi 17 juillet 2010

Là c'est vrai....

Je ferme demain.
La fenêtre virtuelle ne rayonnera plus.
Je me demande ce qu'il adviendra de mes mots inintéressants.
Cette illusion d'être en relation avec quelque chose va me manquer même si c'était avec presque rien. Un presque rien vaut mieux qu'un rien.

Je ne suis pas triste parce que tout ça ne me mène à rien mais je me demande comment je vais le remplacer. Il est drôle de penser qu'il me sera difficile de remplacer un presque rien, ça devrait être facile, non?

On verra bien.

vendredi 16 juillet 2010

Quand je lis ça...

Quand je lis ça, je me dis ouais enfin une bonne morale.
J'ironise beaucoup là. Je me dis plutôt bande de trou du cul. Et je ne parle pas des deux animateurs là, je parle de ces salauds qui se montrent plus blanc que blanc et qui sont des sales.
Pour ce qui est du patineur, il est féminisé et extravaguant, il ne faut pas en parler, c'est interdit?
C'est comme Rochette, c'est la mort de sa mère qui a fait parler d'elle.
Pour ce qui est du patinage, on ne sait pas trop.

Enchanté...

Elle ne voulait pas me parler et quelques minutes plus tard, lorsque je l'ai quitté, elle m'a dit enchanté.
Je quittais lorsqu'elle m'a dit ce truc, je n'ai pas eu de réaction, je lui faisais dos.

Je l'ai pris comme un compliment, une douceur que je garde pour moi, une caresse verbale.

C'est fou, quand tu es laid, les gens ne te veulent pas, mais il arrive des rencontres ou, au-delà de l'apparence la beauté de la tête arrive à passer.

Mais c'est rare, alors ce enchanté fut bien apprécié.

jeudi 15 juillet 2010

Encore au parc....

Moi- Bonjour madame je peux vous parler?
Elle- Non, je ne suis pas disponible.
Moi- Pourquoi?
Elle - Je travaille sur ma thèse de doctorat en littérature.
Moi- Ha! et quel en est le sujet?
Elle - Le voyage, les rencontres impromptues et l'incommunabilité.
Je ris et je quitte, c'est trop fou ce truc et je ne veux pas être un emmerdeur.

Deux heures plus tard je l'a croise à nouveau. Elle était assise sur le gazon.

Moi- êtes- vous disponible maintenant?
Elle- Bof!
Moi-Vous m'accordez 5 minutes.
Elle-Oui mais pas plus.
Moi- Alors quel est le sujet de votre thèse?
Elle- Ben, heuuuu, heuuu!
Moi- Ben là si vous êtes hésitante comme ça, le 5 minutes va passer vite.
Elle- Bien on fera comme au foot, quelques minutes de plus.
Moi- Tantôt, c'était de l'ironie votre truc, c'était trop drôle, ça ne se peut pas.
Elle- Oui un peu.
Moi-Bien vous êtes brillante.

Finalement on a jasé 10 minutes sur son sujet de doctorat et ce fut très intéressant. Mon temps s'est écoulé et j'ai quitté. Mais cette femme était très intelligente.

Il y a des 10 minutes comme ça qui valent quelques heures.

Une soirée au parc....

C'est fou....
Il y a de tout.
C'est le rien qui m'étonne.
Faudrait que je mettes quelques mots quand même.
Une belle fille amoureuse et aimable que j'aimerais mais de sa jeunesse le jeune homme ne sait l'apprécier. Il passe à coté, le con.
Des jeunes hommes qui parlent de cinéma sans savoir de quoi il est fait.

Pis un gars qui court après sa blonde comme on court après une anguille gluante, inssaisisable.

Mais ils restent tous beaux.

Une soirée tranquille au parc?

Pas évident, et pourtant, la soirée était idéale.

L'imaginaire parfois ne fait pas dans la rêverie.

Mais, moi de mon vieil âge, j'en aurais fait une soirée festive. Et je l'ai fait malgré les forces qui tendaient vers le négatif. Je ne voulais pas gaspiller une aussi belle soirée.

mercredi 14 juillet 2010

Comme si c'était vrai...

L'internet ressemble un peu à la télé.
On regarde un film, on pleure comme un crocodile mais il n'y a que la chaleur des larmes, la souffrance n'est pas là.
On pleure l'agonie du personnage d'un film en pensant à celle de son parent décédé mais la douleur de celle éprouvée dans le réel est absente et le deuil du personnage sera court.
Un personnage se fait arracher une dent et on grimace à l'idée parce qu'on l'a déjà vécu mais la douleur, l'inflammation pré et post-opératoire est inexistante. Lors de la pub on a pas besoin d'aller se gargariser la bouche afin d'éviter l'infection.

En fait, la télé insensibilise, l'internet aussi. Ils déshumanisent.

Les blogueurs ne sont que des personnages, comme Virginie ou Rambo.
Ainsi on traite quelqu'un de merde sans se gêner parce que les conséquences restent virtuelles.
Ou on pleure et sympathise avec une autre pour ensuite changer de page. C'est sans conséquences.

Ils appellent ça un réseau social. Quel mensonge ce truc. Il ne s'agit en rien de réseau social, il suffit de demander 10$ à ton réseau social virtuel pour te rendre compte qu'il n'y a aucune connexion dans le réel.

La seule différence avec la télé, c'est qu'on devient personnage dans le jeu et qu'on a l'impression d'avoir le pouvoir d'influencer le scénario de l'histoire qui, elle n'est que virtuelle.

Et on carbure là-dessus comme on carbure devant un film. L'internaute vit sa vie en se divertissant dans un espace chimérique.

C'est comme dans les jeux vidéo, on joue une partie de hockey en ligne sans jamais être essouflé, on se prend un mur à 300km heure sans avoir une seule éraflure, on se prend un couteau dans le ventre sans saigner. Devant un site porno, on vient pour vrai mais il n'y aucun danger de contamination et aucun téléphone le lendemain d'une baise pour grossesse non-désir ou poursuite pour paternité.

On pixel sa vie et faisant comme si c'était vrai et le temps passe.

Avant de quitter internet, je fais des recherches pour localiser tout ceux qui m'ont traité de grosse merde et insulte du genre. J'ai imprimé leur réponse et j'entends bien les retracer et leur faire lire pour ensuite leur demander de me répéter ça en pleine face dans le réel histoire de mettre un peu de réel dans cet univers virtuel.

J'espère seulement que dans le tas, il n'y aura pas un colosse de 6 pieds 4 et 220 livres. À celui-là je dirai, ça va, t'avais raison et je passerai au suivant. Pour les filles, je ne sais trop quoi faire, j'en ai jamais frappé une. Peut-être leur casser un ongle ou leur scier un talon haut?

Celle qui croit savoir....

L'infirmière en psychiatrie m'a parlé. C'est gentil parce que dans un hôpital, on parle peu.
Elle m'a servi ses interprétations bidons habitée par une pensée magique, elle croyait que ses mots auraient un effet. Je l'ai écouté, je la regardais, elle qui flottait tout en haut de moi, convaincue qu'elle avait tout saisi de ma personne.
J'ai laissé passer ses mots qui sonnaient faux, elle qui les croyait vrai, et je lui ai demandé si je peux quitter maintenant.

Elle a dit oui en pensant que ces conneries qu'elle m'a raconté auraient un effet sur ma santé.
À la première poubelle que j'ai croisée, j'ai recraché ses mots en me disant putain qu'elle est conne, celle qui ne sait rien mais qui pense tout savoir.

Et je me demandais si d'être mal entendu est pire que de ne pas l'être?
Et je me disais que le silence est souvent mieux que de raconter n'importe quoi.

Il y a de ces gens, qui de bonne foi, entretiennent de fausses prétentions. Elles se racontent des histoires, et des fous comme moi arrivent facilement à le sentir.

Il y en a d'autres qui savent percevoir mais eux, ils utilisent peu de mots.

mardi 13 juillet 2010

Un bon coup de pied au cul...

Je vais le moins souvent au Métro Chevrefils sur Laurier, je trouve que les gens qui y travaillent sont méprisants envers les clients, je préfère le Métro sur Saint-Hubert. Toujours est-il que j'arrête chez Chevrefils....
Une fois à la caisse....
Moi- Bonjour
Caissière - Bonjour vous voulez un sac?
Moi - Oui
Le commis à l'emballage - Un sac Mon-si-eur, me dit-il en voulant faire rigoler la jeune caissière.
Moi - T'as jamais reçu de coups de pied au cul toi, hen? Là, il sort une stupidité à laquelle je ne voulais pas répondre, il faisait l'innocent.
Fais attention à ce que tu dis, on ne sait jamais vraiment à qui qu'on parle.

Vraiment , je déteste cet endroit là, il y a un culture organisationnelle complètement pourrie.

Trop tard...

Il était tard, il ne me restait que bien peu de temps.
En fait, moins que celui que j'imaginais.
Alors, sournoisement, la vie a fait en sorte que je ne puisse terminer ce billet comme j'aurais aimé le fair........

lundi 12 juillet 2010

Je me cherche...

Je me cherche une ruelle pour dormir ce soir.
J'aimerais qu'elle soit belle.
Si vous avez des suggestions, elles sont bienvenues.
Il semble qu'il y aura de la pluie ce soir, alors un spot couvert conviendrait bien.

C'est curieux...

Il m'arrive d'écrire des billets que je trouve intéressants et ils ont le compteur à zéro.
J'écris une connerie un peu vite sous l'implosion du moment et j'ai trois réponses.

Décidément, je suis un mésadapté et je ne comprends rien à la nature humaine, donc rien non plus à la blogosphère.

Il n'y a rien à faire.

dimanche 11 juillet 2010

Des lesbiennes....

Parc Laurier, le cul sur le gazon, le dos sur un tronc je regardais autour de moi la faune qui s'excitait les hormones.
Pique-nique, amusement avec un ballon, et autres excitations diverses.
Devant moi, deux jeunes femmes s'embrassent sans cesse. Je les regarde discrètement, pas comme le gars à vélo qui a failli se prendre un arbre en plein front, et je me pose des questions. Je me pose toujours des questions de toute façon.

Pas loin de moi, 4 filles attablées, une belle rousse, grande et mince. J'aime la regarder, pas par désir, par plaisir de son esthétisme. Un peu comme regarder une toile que l'on trouve belle sans aucun désir de la posséder, un peu comme vivre sans avoir peur de la mort.

Elle finit par embrasser sa voisine de gauche, elles se collent et se caressent.

Alors je me repose des questions.

Les jeunes de la blogosphère m'ont déjà déstabilisé quant à la bisexualité, l'homosexsualité et mes demandes pour qu'elles m'en expliquent le sens n'ont jamais donné de résultats. Elles ont été mal reçues.

Je brule d'envie d'aborder l'un de ces deux couples pour leur poser quelques questions.
Je ne veux pas les déranger et je n'ai plus la beauté de mes 30 ans qui me permettait ce genre d'impertinence. Alors je pense davantage avant d'agir.
J'ai le corps vieux qui portent la laideur de ce que j'ai fait de ma vie même s'il me reste la curiosité de ma jeunesse, mais ça avec l'allure que j'ai, ça ne parait pas et on a beau dire que la beauté extérieure n'importe peu, ce n'est que balivernes de gens qui racontent n'importe quoi.

Après de longues hésitations j'aborde ces jeunes dames, une d'entre elles, accepte de me parler.
Moi- Je vous ai vu vous embrasser et je me demandais le sens que le lesbiannisme avait pour vous, je n'ai que bien peu de références et j'aimerais comprendre?

Elle a pris le temps de m'expliquer, ouverte et gentille, elle m'a raconté l'affaire. Pendant qu'elle répondait à mes questions, j'étais conscient que la belle rousse n'aimait pas, alors j'ai fait vite pour ne pas trop déranger.

Je reste avec l'impression que la créativité, la réinvention des rapports amoureux passe par ce chemin.
Je n'ai pas besoin de vous dire que le discours féminisme et sa doctrine m'irrite beaucoup et fait dinosaure.
J'ai trouvé ces jeunes qui n'accordent que bien peu d'importance au genre tout à fait rafraichissant.

Je n'ai pas toutes les références pour saisir encore, mais ça commence et ça m'intéresse beaucoup, il y a là un mouvement qui a peut-être déjà un nom que je ne connais pas encore, mais il y a là une belle opportunité de réinventer un monde.

Je trouve fascinant ce truc qui transgresse les interdits de genre et mon plaisir serait d'avoir une bonne discussion à ce sujet pour en saisir toutes les nuances.

Un orgasme désolant....

Pendant qu'il se fait passer un Q-tips dans le pénis, elle, elle regarde le changement de couleur d'un bidule sur lequel elle vient de pisser.

Deux jours plus tard, il se rend à la pharmacie pour acheter une prescription d'antibiotique. La semaine suivante, elle, elle se rend à une clinique pour un avortement, deux jours plus tard, elle devra se rendre à l'hôpital pour un curetage, elle saignait trop.

La semaine précédente, ils s'étaient rencontrés lors d'une fête. Ils s'étaient plu et avaient bien baisés. Dans le lit, dans cette festivité éthylique, ils ne pensaient même pas au mal de bloc du lendemain, alors, encore moins à ces trucs.

Je l'attendais chez elle, je l'avais amené à l'hôpital durant la nuit mais rendu là, elle voulait que je quitte, elle reviendrait en taxi.

Elle ouvre la porte, elle est aussi blême que durant la nuit qui précède.

Moi - Pis?

Elle- J'aime mieux ne pas en parler, me dit-elle en fermant la porte de sa chambre.

L'excitation les avaient laissés dans un état de désolation.

Alors, maintenant que le Mundial est terminé, dans quel état se retrouvera l'Afrique?
Quel sera la réponse à ce Pis?

Elle viendra dans une semaine ou deux mais le ballon lui, continuera à être rond comme la terre.

Moi je suis plus d'avis que la terre est plate.

Il ne faut pas juger...

Ça sort d'ou cette connerie?

Ceux qui prétendent ça envoyez moi votre adresse, je vais venir chez vous demain soir.
Comme vous jugez pas, vous allez m'accueillir à bras ouvert, puisque vous êtes bons et sans jugement.

L'expérience m'a appris que les gens qui tiennent ce discours sont ceux qui ont le jugement le plus fort.
Ce n'est pas qu'il ne faut pas juger dans l'absolu, c'est simplement qu'il ne faut pas les remettre en question, eux. C'est ça l'affaire.
Ce sont les gens les plus fermés qui servent ce discours à tour de bras et souvent ils sont les juges les plus sévères.

Déjà en partant, le IL NE FAUT PAS... ça regarde mal et ça fait moral en hostie.