mardi 29 septembre 2009

Victor et son 2X4...

Désoeuvré au coin d'une rue, en pensant à internet qui m'a été coupé et au téléphone qui le sera dans quelques jours, je souffre de cette bursite à l'épaule qui m'inconforte en me disant que j'aimerais que tout ça ne soit pas vrai.

J'observe de l'autre coté du bitume Denis, qui du haut de son droit d'ainesse à la SAQ, se balance sur sa pile de journaux en tendant son gobelet avec un air piteux qui lui sert à faire pitié pour mieux le remplir , et ça fonctionne, bien qu'il hait les gens avec véhémence, ceux-ci semblent touchés par cette détresse qu'il met en scène efficacement.
Il s'éternise là et j'attends qu'il décrisse pour prendre sa place avant que le latino toxico, que j'aperçois un peu plus loin saisisse l'occasion pour la prendre. Il s'appelle Damien semble-t-il, ça lui va bien.

De l'autre coté, un peu plus haut, Victor, un grecque de 57 ans, plutôt bel homme et avec beaucoup d'entre-gens, traverse la rue en m'interpellant. Hey! Il porte un 2 par 4 de 5 pieds de long sur l'épaule, putain est ce qu'il vient vers moi pour me frapper? Non, je ne crois pas, son Hey n'était pas hostile, je le laisse s'approcher sans trop de craintes.

Victor - As-tu vu le mexicain? Bien sur que je l'ai vu, il est là, juste en bas, assis sur le banc à l'arrêt d'autobus, mais je dis non, pourquoi? Là il devient colérique, le latino l'aurait insulté hier. Je vais le tuer l'osti dit-il en me montrant son 2X4. Je ne tente rien, je reste neutre, l'idée que le latino disparaisse me plait bien, je m'étonne de cette indifférence car avant j'aurais tenté de désamorçer mais là, rien, je suis neutre et désintéressé, je ne porte plus le sort du monde sur mes épaules depuis que je n'arrive plus à porter le mien.

Victor descend la rue avec son bout de bois sur l'épaule pendant que je traverse pour mieux voir l'action, Damien ne voit rien, il regarde de l'autre coté, le grecque s'approche et lève les bras pour prendre un bon élan, sa victime est insouciante pendant que le bout de bois descend avec force pour lui éclater la tête, mais le coup passe juste à coté de lui et s'écrase sur le banc en faisant un bruit impressionnant, le latino sursaute et se sauve dans la rue, Victor lui court après en criant, tout les gens à l'intersection sont sidérés et figés devant ce spectacle, moi, je me dis que Victor est un gros parleur et un petit faiseur car faire peur et tuer ce n'est pas la même chose, lorsqu'on dit, on fait, les gens ne savent pas comme il est dangereux de dire sans faire.

Victor quitte, le latino retourne à son banc et les gens se remettent à marcher, moi aussi, toujours avec ce sentiment d'irréel.

Derrière moi, il y a une femme avec 4 fillettes, je les entends parler, elles ont peur que Victor s'en prenne à elles et visiblement la femme n'arrive pas à dédramatiser alors je me retourne et je leur dis n'ayez pas peur, il ne vous fera pas de mal, le monsieur avec le chapeau s'appelle Victor et il était fâché contre le monsieur, seulement lui, pas envers vous et il voulait juste lui faire peur.
Une des fillettes - Mais qu'est-ce qu'il lui a dit pour le fâcher autant?
Moi - Pas sur que ta mère aimerait que je te le dise? Aprés réflexion, bien disons qu'il a dit quelque chose qui ressemble à vas péter dans les fleurs, mais en plus méchant, les fillettes rigolent et commencent à se raconter des anecdotes de l'école. Je les salue et je continue mon chemin.

Une heure plus tard je les croise à nouveau et les fillettes me saluent avec beaucoup d'enthousiasme comme si j'étais leur héro, ce fut mon velours de la journée, un baume d'humanité dans ce cirque noir.

Voilà la seule anecdote de mon silence obligé.

Coupure reportée...

Hier soir j'appelle ma soeur pour l'aviser de la coupure. En quelques coups de téléphone j'entendais faire le tour de mon mini réseau. Aussi bien profiter pendant qu'il y a une tonalité. Elle m'annonce que j'ai un 200$ d'intérêt quelconque de disponible. Il y a là de quoi nourrir un des requins afin qu'il me lâche, pour un temps, les mollets.

Je songeais depuis quelques jours à ces semaines sans internet, ni téléphone. À ce silence qui allait envelopper ma vie.
La semaine sans virtuel n'a pas été si souffrante qu'anticipé. De conserver en moi, et de ne pas dire fut une expérience intéressante. Il m'arrivait un truc un peu spécial et je me disais, j'aimerais bien l'écrire. Mais je n'ai rien écrit, un seul truc en fait.

Je suis ambivalent, à la fois heureux de renouer avec internet, et curieux de savoir comment aurait été ces quelques semaines de silence.

Alors me revoilà, la coupure est reportée. Je vais pouvoir me mettre à jour de vos écrits.

lundi 28 septembre 2009

Couper...

Le pied gauche a peine entré dans le Van Houtten que les yeux se tournent vers moi, comme les ruraux font avec les étranges qui entrent au bar de l''hotel de la place.
Je dépose 3,30$ pour une demi-heure d'internet.
J'écris mon billet et juste avant d'éditer, la fenetre se ferme et mon texte disparait.
Ca ne faisait meme pas 30 minutes. Putain de café internet.

Il y a une croyance plutot fausse qui prétend que les queteux sont bien aisés. Bien, histoire de relativiser la véracité de ce truc. Je n'écris plus car vidéotron m'a coupé internet et bientot le téléphone. Alors je ne sais trop lorsque je reviendrai lire et écrire ici.
On dit qu'internet c'est la démocratisation, j'ajouterai la démocratisation si on a les moyens de se la payer. La démocratie, ce n'est pas gratuit, la liberté non plus.

Ma bursite va mieux, 5 jours d'inconfort tres grand et depuis ca s'améliore.
Au plaisir de vous relire bientot.

lundi 21 septembre 2009

Elle a dit...

en réponse à un de mes messages sur son blog.
Je vous aime bien malgré vos discours qui me font faire des grimaces.
Ce message m'a choqué, pas dans le sens d'une colère.
Je retiens les 3 mots suivants, aime discours et grimaces.
Aime: Je sais là, nuançons, je vous apprécie serait plus juste. Mais c'est gentil et apprécier.
Discours: Mes propos, un discours? Surement autour des thèmes sur lesquelles j'achoppe.
Grimaces: Ça ne doit pas être mon côté givré.

Je ne veux rien y faire, je suis ainsi.

Mais vous savez ce qui me fait grimacer depuis 3 jours? Une bursite à l'épaule droite. Juste d.placer la souris est un enfer. Je ne corrige par le . au lieu du é. Ça serait douloureux. Gratter une allmette est pénible. Tout est pénible, il n' y a pas de zone de confort possible.

C'est comme un abcès dentaire mais à l'épaule.
Je dois enfiler ma veste de jeans pis ça ne sera pas jojo. C'est fou ce truc, vivement les anti-inflammatoire.

dimanche 20 septembre 2009

La jolie ramasseuse de plumes...

Présentement ça se passe vers 17h00. La luminosité embellies les couleurs du monde. Vous avez remarqué?
Une belle rousse se penche et se repenche en faisant le tour du parc. Je me demande ce qu'elle fait, elle ramasse des brindilles?
Alors je vais vers elle.
Moi - Vous ramassez des brindilles?
Elle - Non, des plumes de pigeons, je suis une artiste et c'est ma matière première.

Je retourne sur mon banc et regarde cette rousse se pencher à répétition pour ramasser des plumes et elle ressemble à un pigeon qui baisse et se remonte la tête d'une façon incessante. La rousse picore, elle aussi. Je me demande si elle roucoule lorsqu'elle baise.

samedi 19 septembre 2009

Pendant que..(2)

tout le monde dit O le A est inudible. C'est un peu idiot non?
Pendnt le O, Lcroix vit belle presse, Norbourg fisit l Une.
Pis l tout monde fit dns le O.
Quelle est la prochaine lettre sur laquelle on va se scandaliser? J'opterais pour le Q :0)

*****
Le Q est déjà fait à bien y penser..
Ha Cloutier, c'est une magnifique manager.
Ha Cloutier, c'est un fucking abuseur.
Faut trouver une autre lettre.

Pendant que...

...tut le mnde dit A le O est inaudible.C'est un peu idit, nn?

La commercante...

Je l'a vois souvent sur un banc qui pause devant son commerce. Je la salue discrètement sans plus.
Là, elle marche, j'enfile son pas et lui dis bonjour et on discute.
Je lui demande si ma présence irrite les commerçants. Alors elle m'explique sa théorie, elle a tout compris, elle est d'une humanité et d'une sensibilité impressionnante. Elle emploie les mots justes pour bien dire et le tout déborde de nuances et de bon sens.
Quelques pas sur un trottoir avec quelqu'un de très intéressant. Agréable moment.

Triangle non amoureux...

Denis quête à la SAQ. Il s'assoit par terre sur une pile de journaux sur laquelle il se balance en tendant son gobelet au gens avec un air piteux. Il bénéficiait de la protection d'un fier à bras barbu qui contrôlait la fréquentation des quêteux devant la SAQ. La première fois que j'y ai mit les pieds, le barbu est venu me voir pour me dire de pas être ici trop souvent. Je crois qu'il m'aime bien, il a laissé une brèche ouverte au lieu d'un interdit.

Mais Denis s'est tanné de devoir payer pour sa protection, alors il est allez ailleurs mais il est vite revenu car c'est plus payant ici et mieux toléré.

Sauf que depuis ce temps, le barbu et Denis jouent au chat et à la souris et les deux me demandent de l'information sur l'autre. Denis dit qu'il ne veut plus le payer et qu'il appellera la police et le barbu dit qu'il va y crisser une volée et chacun me demande de l'info.

Moi la rue c'est du dépannage, je ne veux pas de trouble alors je suis gentil. De toute façon Denis a l'ancienneté, protection ou pas je respecte ça. Je lui laisse la place.

Alors me voilà au coin puisque Denis occupe la SAQ, le barbu qui m'aime bien m'apostrophe...
Le barbu - As-tu vu le gars qui se balance sur son cul? Moi qui ne veut pas trop m'en mêler.
Moi - Ben vas voir par toi même c'est juste à côté.

J'espère que Denis va fuir pour sauver ses fesses et qu'ainsi j'aurai la place. En voyant le barbu Denis entre à la SAQ pour se protéger et demande le 911.
Le barbu vient me voir, l'osti si y appelle la police je le fais assommer avec un cadenas de bicycle par un gars qu'il connait même pas. Moi je dis rien et le barbu repart à la recherche de Denis.
Je change de trottoir pour avoir une vue sur la scène du crime potentiel.
La police arrive et discute avec Denis et elle repart.
Denis n'est plus là alors je prends la place avant que le latino toxico l'occupe mais je le vois avec le barbu qui jasent un peu plus loin. Finalement Denis revient, ça semble réglé mais il doit rester plus longtemps, pour payer sa protection j'imagine. Alors je retourne au coin.

Le barbu vient me voir pour me dire, toi t'es le troisième, y a Denis, pis Raymond pis c'est toi le troisième. Le latino je m'en occupe. Je lui dit ok merci.

Finalement ils ont réglé leur affaire pis moi je suis resté en dehors de ça et il ne me demande pas d'argent. C'est cool. Je suis le troisième mais j'ai pas de sécurité d'emploi, je suis juste pigiste des fonds de poches.

vendredi 18 septembre 2009

Rage au volant....

Jean sort de la maison en colère, ouvre la porte de sa voiture et décolle en crissant ses pneus.
Roland conduit son camion pressé d'arriver à destination.
Jean coupe Roland. Jean et Roland s'arrête sur le bord de la route.
Jean sort de son char pendant que Roland sort de son truck. Jean est grand mais maigre, peu de muscles autour de l'ossature mais beaucoup de rage. Roland est grand et costaud. Un devant l'autre, le duel s'engage. Jean se dit qu'il aurait mieux fait de rester dans son char et de suivre sa route, Roland est en colisse. Ça s'annonce mal pour Jean.

Jean vibre, c'est son cell, un appel. Il tasse sa chemise à carreaux pour prendre son cell sous la ceinture, Roland pense que c'est un gun et se sauve dans son truck. Une chance pour Jean.

C'est vraiment arrivé à un ami d'un ami.

Non mais sérieux là...

Deux jeunes garçons d'un Collège, vous savez avec leur code vestimentaire, pantalon noir et chandail blanc, ils se sont moqués de moi. L'un d'eux m'aborde.
L'un d'eux - Tu veux de l'argent?
Moi - Vous avez de la monnaie?
L'un d'eux - Toi t'as de la monnaie? sur un ton fendant.
Moi - Tu es sérieux?
Lui - Ben je te demande aussi. Il rigolait de moi avec son chum. Tiens on va se faire un quêteux.
Moi - Tu as de belles dents, tu devrais faire attention, on ne sait jamais à qui on s'adresse tu sais.
Il rigolait mais un jour il va en prendre plein la gueule.
Crois moi, sois prudent. Et eux se riaient de moi. Ils se sont tapé un quêteux. Chanceux que ce soit moi parce que le jeune pourrait être chez son dentiste actuellement.

Moi mon finger je l'ai mit dans ma poche depuis que je sais qu'on ne sait jamais qui est vraiment devant nous. Ce jeune a pris bien des risques. Humilier quelqu'un sans conséquence, bien c'est un cadeau du ciel pour lui.

jeudi 17 septembre 2009

Baveux...

Je suis baveux aujourd'hui et un peu idiot. C'est mauvais signe dans ce temps là. Ça dit que je refoule quelque chose. C'est la vapeur qui sort du presto évitant ainsi l'explosion tout en évitant le vrai problème.
Ainsi aujourd'hui je fus très idiot, genre...
Moi - Bonjour vous auriez un peu de monnaie?
Eux - Non.
Moi - Est-ce que vous en auriez beaucoup alors? :0(

Au dépanneur...encore plus stupide. J'attends d'être servi, il y a un écran qui dit interdit aux mineurs.
Moi - Excusez monsieur mais c'est de la discrimination, vous n'allez pas me servir parce que je travaille dans une mine d'amiante?

Et là je viens de faire deux réponses tout aussi stupide dans 2 blogs. :0(
Dire qu'il fut un temps ou je me croyais brillant.

**********
Autre stupidité...
Il est facile de reconnaitre un misogyne. Il suffit de lui demandez d'écrire le mot homme et le mot femme.
Le misogyne écrit le mot homme avec un gros H, et le mot femme avec un gros Q. :0(

mercredi 16 septembre 2009

La misère des pauvres...

Voilà à quêter comme ça dans l'ombre froide et au soleil chaud de septembre, ben j'ai attrapé la grippe HA N1.
Lecteurs qui aimiez me lire, profitez de mes derniers. Atchoummm! :0(
Ce que j'ai là, c'est pire qu'une grippe d'homme. Alors soyez nétiquette, aucune allusion sexiste, svp :0)

Vous êtes jolie...

Ces derniers temps je l'utilise beaucoup.
Je ne sais pourquoi, je ne cherche pas à séduire dans le sens ou je n'ai pas le gout de baiser ni d'être en relation de couple. Simplement comme devant une toile que l'on apprécie pour le plaisir qu'elle procure à cet instant là.
Mais je ne fais pas que dans les jeunes femmes, j'aime bien aborder une vieille dame avec un Bonjour jolie dame..

Je fais ça depuis longtemps, il n'était pas rare que je dise à des filles comme à des gars vous avez de jolis yeux. Mais l'estime de moi était plus grande et je trouvais qu'un compliment pouvait être flatteur. Avec le vieillissement et la détérioration de ma situation, je me suis éteint.
Et voilà que je me remets à la faire à nouveau sans trop savoir pourquoi. Ce qui m'étonne c'est que ça semble passer encore. Je ne saisi pas, est-ce de la pitié? Un quêteux qui me dirait joli, je l'emmerderais.

Ainsi aujourd'hui, une jolie fille de 25 ans environ passe devant moi. Elle n'avait pas de monnaie mais elle était belle. Je ne sais de quelle nationalité sont ses parents. Elle avait une peau basanée, un corps qui me semblait correct, c'est son visage surtout qui était magnifique, parfait.
Ce fut un plaisir de la regarder passer.

Une heure après, je la vois de loin, elle remet ça et repasse pour mon plaisir.
Moi - Vous n'avez toujours pas de monnaie?
Elle - Elle sourit et dit non.
Moi - Bien vous êtes toujours aussi jolie que tantôt. Elle continue son chemin en souriant, quelques pas plus loin , elle se retourne et me dit.
Elle - Vous aussi vous êtes joli. Je ris par incrédulité mais je la remercie tout de même. Quel plaisir, ça vaut bien un peu de monnaie.

Juste à côté de la SAQ, il y a un salon chic. Ils y font de tout, massage, maquillage, coiffure, etc.
Le personnel et les client sont chiants, hautains et méprisants. Il n'y a qu'une fille sympathique, elle y fait le lavage des têtes snobinardes. Elle détonne, piercings au visage, tatou à l'intérieur d'un avant bras, jeans noir. Elle sort fumer parfois et lorsque je m'ennuie je vais lui parler un peu, très brièvement toujours.
Moi - Bonjour jolie dame. Ici c'est pour son âme. Elle est jolie mais tu saisis vite qu'elle a un bon coeur. Alors on parle, elle finit pas me dire.
Elle -Tu sais l'an dernier je jouais de la guitare dans le métro. Je comprends maintenant pourquoi elle ne me regarde pas avec cet air de mépris.
Moi - Moi le con je lui dis. Ha! Alors vous n'êtes pas que jolie,vous avez du talent aussi. Je retourne à ma quête sur cette connerie. Une heure après elle sort, je vais la voir.
Moi - J'espère que je ne vous ai pas blessée tantôt, dire vous êtes jolie à des gens qu'on ne connait pas, ça peut être impertinent parfois?
Elle - Non ça ne m'a pas blessée, j'ai trouvé ça gentil.

Il y a des jours comme ça qui font du bien à l'égo, pourtant j'avais fait mon deuil de ce genre de truc. Je me disais que l'âge et l'allure le proscrivaient.

Alors je ne chante toujours pas comme Josélito malgré mes conneries. :0)

mardi 15 septembre 2009

Suicide...

Suicide-action a une théorie, celle de l'entonnoir, au bout du goulot il ne reste que la mort comme alternative. Je crois qu'il est vrai que des mois de souffrance accompagnés d'impasses multiples font en sorte que la perspective d'un 30 secondes de souffrance physique devient banal.
Et c'est dans cette équivalence que le passage à l'acte se produit.
Les gens ne connaissent pas la limite de la personne, un séparation, un téléphone coupé, l'électricité coupé. Il s'agit toujours de coupures, ça c'est clair. Mais l'élément déclencheur? Dur à dire.
La personne a de la difficulté à se mouler mais le moule continues à le compresser . Alors quelle est la courbe de ce moule qui provoquera le passage à l'acte. Cela varie d'une personne à l'autre.

Faudrait relâcher la pression mais qui va le faire? Personne ne relâche mais tous pleurent le suicide. L'aboutissement que l'on accepte tout en s'en cachant.

Précision...

Quand je dis beau, je ne parle pas de cul. Quand je dis beau je parle de l'âme de la personne.
Le plus souvent, dirais-je.
Comme aujourd'hui l'exception qui infirme ma règle.

Une femme passe avec des seins parfaits, je m'efforce de la regarder dans les yeux.
Moi - Bonjour, vous auriez....
Elle - Non désolée.
Moi - C'est correct, vous avez d'autres qualités.
Elle - Elle s'arrête, ha oui lesquelles?
Moi - Il ne serait pas convenant de vous les dire.

Comment dire à une femme qu'elle a de beaux seins? C'est un genre de compliment qui est délicat à faire. Je me risque au niveau des yeux, et le plus souvent ça va, mais les seins pas sur.
J'ai déjà dit à une fille qu'elle avait de belles fesses mais elle ne semblait pas apprécier pourtant elles étaient belles.

L'Art du compliment, pas évident.
Madame, vos neurones sont magnifiques. Ça passe mieux. :0)

J'aurais pas dû...

Moi - Qui est ce jeune homme qui travaille le matin ici?
Elle - La belle viet avec une style vestimentaire de bon gout, à l'européenne, et qui se plait à entretenir les fleurs, le tout dans une ambiance de musique classique. Je l'aime bien. Elle a de la classe et ses parfums sont un plaisir.
C'est mon fils, dit-elle.
Moi - Ha oui, il a quel âge?
Elle - 35 ans.
Moi - Hé ben! Votre fils a un mauvais coeur lui dis-je en faisant un signe de croix sur le mien. Je crois qu'elle n'a pas apprécié. Elle est si belle et me semble bonne, son fils est pire qu'une police, c'est un être détestable, une brute. Je ne comprend pas cette différence.
Je n'aurais pas dû dire ça, ils vont me sortir à coup de pieds au cul la prochaine fois.
Les viets doivent être patriarcal.

lundi 14 septembre 2009

Les mouches...

J'attire les mouches avec du vinaigre, celles qui aiment le miel, je les trouve mielleuse.

Une cour...

Aujourd'hui le temps est incertain, comme mon humeur.
Habituellement je prend mon élan sur 400 mètres et coin Saint-Joseph et Saint-Denis, je me transforme en quêteux. Mais là rien, je marchais en me disant que ça ne marchait pas . Je ne demandais rien, je ne regardais personne, écoeuré de cette quête à la monnaie.

Un kilomètre plus loin, j'attends que le rouge laisse place au vert. À ma gauche un homme m'accompagne dans cette attente. Je le regarde et je me dis pourquoi pas lui demander?
Sans trop de conviction, bonjour monsieur vous auriez un peu de monnaie svp? Il dit non. Je le remercie et me détourne de lui pour regarder devant moi, un peu éteint. De toute façon je n'attendais rien de lui. Je sens qu'il me regarde et il me dit j'en ai finalement, on traverse sur le vert et il me donne de la monnaie, ensuite il se met à courir comme pour me fuir pendant que je fous cette monnaie dans la poche gauche de ma veste en jeans. Il court d'une façon non viril avec son joli sac de papier qui vient d'une boutique chic. J'aurais dit efféminée mais certains auraient crié aux préjugés.

Je m'assoies sur un banc de bois, fume une clope, ma dernière. Une fois rendu mégot, je la quitte, là, en la délaissant sur le pavé comme on le fait avec une pute qu'on vient d'emplir et je poursuis ma déroute. (clin d'oeil à Oops, pas aussi bon mais c'est un clin d'oeil quand même)
Un peu plus loin je croise ce mec à nouveau, je le remercie encore. Il s'arrête pour me demander si je veux travailler un peu pour lui, il a une cour à nettoyer, elle se trouve devant l'Espace Go. Bien sur, j'aimerais bien. Il me donne l'adresse et le truc pour ouvrir le portail. Il m'y rejoindra un peu plus tard.

Juste à coté, il y a un salon de coiffure, j'ai besoin d'un sac à vidange, ceux des poubelles de la ville étaient tous emplis, alors j'entre et demande, je nettoies la cour juste à coté, auriez-vous un sac à vidange? La fille hésite, demande inédite mais surtout je crois qu'elle craint que je profite de son absence pour me tirer avec la caisse, alors je sors sur le trottoir pour la rassurer et j'attends.
Elle revient avec un sac de vidange recyclable en plus. Tout ce luxe m'impressionne.
Alors je ménage cette cour un peu bizarre dans ce coin plutôt bétonné.
J'ai presque terminé lorsque Claudio arrive, il est content de mon travail. Il me trouve joli et bien parlant, il me demande si je suis comédien, je dis non je suis quêteux en lui montrant d'un geste de mains mes vêtements.
On s'échange nos coordonnées, je lui donne mon mail, lui son téléphone et de l'argent. Il aimerait que je déneige sa cour cet hiver.

Je poursuis mon chemin, j'arrive à la SAQ mais le latino toxico m'a vu venir et il me précède de 15 secondes pour occuper la place. C'est de bonne guerre. Je m'approche de lui en le saluant. Il ne réponds pas, il est sur ses gardes, il se méfie de moi, il redoute une confrontation, je dis Salut Damien, là il réagit. Il est en colère, la compétition est trop forte, un mec empiète sur son territoire qu'il occupe depuis 7 ans. Ben il me dit ne viens pas empiéter toi aussi.
Je le rassure, tu es arrivé en premier, bonne journée. Je quitte pour un ailleurs.

Le marathon...

Dimanche, fin d'avant-midi, pour me rendre à mon lieu de quête je marche sur une portion du circuit du marathon. Les coureurs sont applaudis et encouragés par des gens qui se tiennent sur le bord de la rue pendant que je marche en ravalant mes larmes. Je suis ému sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que je manque d'applaudissement?
Une pause au parc s'impose. Après avoir fumé une clope, je me ramasse sans oublier mon sac à dos et je me rend à la SAQ. La place est occupée mais elle s'est libérée comme par magie quelques minutes plus tard.

Le dimanche n'est pas très bon, c'est plutôt tranquille, il n'y a presque personne. Un vieux couple passe. Ils ont le genre Westmount anglo bien qu'ils soient francophone.
Moi - Bonjour monsieur, dame, vous auriez un peu de monnaie, svp? Le couple fait à peine une mimique. Je dis donc Merci

Quelques pas plus loin la femme s'arrête et se retourne et me dit sur un ton fâché.
Dame - Pourquoi tu dis merci, pour qu'on se sente mal?
Moi - Pour être poli madame. Pendant ce temps son conjoint semble découragé et poursuit son chemin.
Dame - C'est pas poli du tout, c'est pour nous faire sentir coupable.
Moi - Qu'est ce que je devrais dire alors?
Dame - Je sais pas moi, vas travailler, c'est le marathon aujourd'hui, va courir le marathon. Elle reprend son chemin. Je lui dis merci bonne journée. Elle se retourne à nouveau et me tue de son regard, mon bonne journée n'a pas été apprécié du tout.
Une coiffeuse sortait de son salon vers la fin de l'orageuse discussion, lorsqu'elle est passée devant moi avec un regard interrogatif, je lui ai dis, elle souhaite que je disparaisse. Elle a sourit.

Cette dame m'a troublé. Alors je n'ai plus dit merci pendant quelques minutes, je l'ai remplacé par un bonne journée à peine murmuré.

dimanche 13 septembre 2009

Victimisation...

Le problème des victimes c'est qu'elles voient des bourreaux partout mais la principale difficulté pour le rétablissement c'est qu'il y a une multitude de victimes pour les maintenir dans cette dynamique. Elles ont la peau sensible mais elles se plaignent des ceux qui leur irritent la peau. Elles cherchent un baume et elles le trouvent. Ainsi elles ont l'impression de retrouver un peu de pouvoir mais malheureusement cela ne fonctionne pas parce que l'agresseur, le vrai, il est autre.
La seule façon de sortir de ce truc un peu vicieux est de s'adresser au véritable agresseur sinon, à titre de victime on devient à son tour agresseur et on ne fait que reproduire ce que l'on a subit.

samedi 12 septembre 2009

Hey ben dis donc...

Un billet que j'ai effacé semble faire des vagues alors je le remet.

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L'auteure de Miss Klektik s'est dévoilé et la magie du personnage a disparu un peu pour moi.
L'auteur de Oops s'est dévoilé, mais lui ça me semble plus complexe parce que je ne sais pas , une succession de personnages ce qui ne me semble pas le cas avec Miss.

Je ne sais trop pourquoi j'ai ce genre de réaction, un romancier fait vivre des personnages pourquoi est-ce différent ici? Aucune idée.
J'ai tenté d'y penser mais rien...pour le moment. Je me sens infantile un peu.
Cela me semble un détail mais en même temps ce ne l'est pas. Va savoir pourquoi?


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Bref et intense...

Je la salue comme je le fais avec tout ceux que j'aborde. Elle n'est qu'une autre personne à qui je demande de la monnaie.
Poli et gentil, présent par mon insistance, mes yeux sont pénétrants et bien que douce, ma voix se rend bien aux oreilles même des plus sourds. Je m'amuse avec la distance, j'approche, je recule, je me baisse selon ce que m'inspire le passant.
Absent aussi, l'émotion n'y est plus, sans le paraitre vraiment je suis un peu désincarné, je ne leur présente qu'un leurre de moi-même. Ma politesse n'est qu'instrumentale et ma douceur qu'hypocrisie. Mon sourire tait une tristesse et une humiliation dont je me suis coupé ainsi qu'une colère qu'il m'est impossible d'exprimer. Je semble prendre soin de ces gens car je ne veux épuiser ma ressource. Je suis comme un fauve qui aime sa proie. Bien sur la gazelle lui fout parfois un coup de sabot sur la gueule mais il continue à l'aimer. Il faut bien manger.

Pour en revenir à cette passante qui d'un premier regard me semblait quelconque, bien, elle a finit par me troubler.
Suite à ma question, elle s'est approché de moi, très proche. Une danse s'est engagée et elle la dirigeait. C'était comme une danse lascive, elle était dans ma bulle mais sa proximité me plaisait.
Sa voix, son regard soutenu étaient comme des caresses qui m'enveloppaient.
Pas d'argent, elle a quitté pour s'immobiliser devant moi en attendant que le feu passe au vert.
J'étais la derrière encore ébranlé par cette rencontre que je n'arrive à qualifier.
Je m'approche d'elle pour lui dire.
Moi - Vous vous êtes approchée beaucoup de moi.
Elle - D'un naturel déconcertant et qui semblait tout aussi facile pour elle que cette danse, elle me dit oui, je suis traductrice, le plus souvent je suis devant des textes.
Moi - En traversant la rue, anglais-français?
Elle - Oui, et vous que faites vous?
Moi - Je quête.
Elle - Oui mais à part quêter?
Moi - Je quête.
Elle - Ok
Nous avions traversé, je partais à droite et elle à gauche, on s'est salué.

Le titre du billet aurait pu être ...intimité dans l'anonymat.

vendredi 11 septembre 2009

20h00...

20h00 et il fait noir, merde :0(
Ne me dites pas que les feuilles vont tomber bientôt.

La psychiatrie...

Renart ici consacre un billet au Doc Mailloux.
J'y ai dit mon point de vue, bien sur :0)
Mais personnellement ce sujet me renvoie à autre chose.
Il me renvoies à Alain cet homme que je rencontre souvent dans la rue, il souffre de schizophrénie depuis 40 ans, sa médication change encore selon les changements de médecins. Et la valse reprends, trop fort, pas assez fort, etc. Après 40 ans son état est encore instable. À part le traitement chimique, rien ne lui est offert. Les mêmes délires, un trouble obsessif compulsif s'est ajouté sans que personne ne l'aide depuis 5 ans. Il ferme sa porte à répétition, il a de la corne dans la main à trop le faire. Les plans de traitements semblent inéxistants.

J'ai souvenir aussi de cette jeune femme complètement gelée que j'ai rencontré sur le coin d'une rue. Les yeux perdus, de la difficulté à déglutir et à parler, la bouche gelée. Une médication tellement forte qu'elle était perdue encore un mois après son épisode psychotique. Je vous jure que je n'aurais pas voulu être dans sa peau à ce moment là, la souffrance sortait de partout.

Et j'ai ce mot d'Alain qui hier me disait, tu sais avec ces médicaments, tu n'as pu de haut, ni de bas, tu es sur le neutre, un peu perdu.

Alors Mailloux, coupable ou pas? Moi je dis oui, mais pas parce que c'est un con sur la place publique, parce que c'est un psychiatre et que la psychiatrie est déshumanisante et incomplète.

Si il n'y avait que Mailloux, sa radiation règlerait tout. Malheureusement, elle ne changera rien.

J'en connais d'autres aussi, ceux qui sont dans la rue, Damien, le latino toxico, Denis qui se balance comme sur une chaise berçante lorsqu'assis sur une pile de journaux il tends son verre de styromousse aux gens, Bryan aussi et les quelques autres qui encore plus démunis trainent dans la rue d'une façon encore moins rentable. Et je ne voudrais pas m'oublier non plus.
Alors le Doc Mailloux? C'est une farce, une grosse farce, la psychiatrie a bien d'autres chats à fouetter. Ben si on pense à ceux qui souffrent. C'est de la diversion simplement.

Dommage que le sort d'Alain, de Damien, de cette Aurore qui souffre le martyr sur le coin d'une rue ne mobilise pas autant. Dommage tout ce spectacle car l'essentiel passe tout droit.

Ça me fait penser à ces jeunes de la Croix-Rouge qui débarquent avec leur sourire pepsodent, leur vitalité et leur esprit débonnaire. Ils viennent occuper les quatre coins de l'intersection pour leur cause et ma journée est foutue. Ils me sollicitent en plus.
Moi - C'est parce que je quête ici et là ma journée est foutue.
Alors je vais ailleurs. Alors Mailloux occupe la place et ses clients vont ailleurs pendant que le Collège et Mailloux s'affrontent. Enjeu sociétal important, c'est à suivre...

Quatuor anglais...

Moi - Bonjour mesdames (elles étaient 4), vous auriez un peu de monnaie?
One of them - I don't speak french, do you speak english?
Me - Yes and I'm pretty good.
Elle - Fine.
Me - But you know there's a problem here. Each time I translate in english est-ce que vous avez de la monnaie, the english speaking people say no at 100% of the time.
So, do you have some change please?
Her - No.
Moi - Merci, bonne journée. Elles ont quitté et ne souriaient plus.

Je ne sais trop pourquoi mais j'ai aimé cette interaction.

mercredi 9 septembre 2009

La fosse aux lionnes...

Trouvez mieux coté castrant.
Francis Reddy a fait une belle job au marché Jean-Talon.
Bonne chance avec la fosse, ces blondes platines qui font dans l'hystérie...pathétique.

Demain journée du suicide....

J'ai le gout de quêter demain pour cette journée de prévention du suicide. Alors j'appelle suicide action pour savoir comment faire.
Moi - Bonjour, demain c'est la journée de la prévention du suicide, j'aimerais ramasser de l'argent, je suis quêteux mais cette cause m'importe.
Elle - D'abord est ce que vous pensez au suicide présentement? Tout les intervenants doivent nécessairement poser cette question. Que c'est con ce truc.
Moi - Non j'appelle pour la journée de demain. Je pense au suicide bien sur mais je n'appelle pas pour ça et je ne partagerai pas ma détresse à une personne qui se moule à un protocole d'intervention aussi stupide.
Elle - Ben c'est provincial, ça ne concerne pas suicide-action.
Moi - Ok, mais si je veux ramassé des fonds, je fais comment?
Elle - Un instant je vais demander à ma superviseur.
Moi - Ok. Elle me mets en attente. Pendant ce temps je me tranche les veines, le sang gicle sur mes murs, elle revient mais je me suis vidé par contre mon salon est d'un beau rouge qui sied bien à mon canapé.
Elle - Ben c'est provincial, ça ne concerne pas suicide-action mais vous n'avez pas le droit d'utiliser le nom de suicide-action.
Moi - Ok, vous avez assez de subventions pour vous foutre de la journée de demain.
Elle - Ben là.
Moi - Ben j'appelle pour aider et vous, vous êtes préoccupé à protéger vos fesses, donc vous n'avez pas besoin de cet argent.
Alors demain je vais quêter pour moi. Dommage. Plusieurs organismes dit communautaire ont trop d'argent et son en fait de grosses corporations. Je me demande le salaire de la directrice? Ça doit faire dans les 70 000$ plus avantages sociaux.

Alors ne me faites pleurer demain avec le suicide, c'est des conneries tout ça. Et on appelle ça des causes. Bien sur, causes toujours petit con.
La prévention du suicide c'est la pire des conneries. Ils m'ont mis dehors, vous voulez savoir pourquoi? J'étais bénévole en formation, ils écoutaient ce que je disais, je n'ai pas survécu à mon premier appel.
Moi - Suicide action bonsoir.
Elle - Bonsoir.
Moi - Vous pensez au suicide présentement?
Elle - Oui.
Moi - Est-ce que vous êtes déterminée à le faire?
Elle - Oui.
Moi - Alors je ne peux rien pour vous.
Elle- Mais j'hésite.
Moi - Ok, alors vous hésitez.
Elle - Oui.
Moi - Donc vous n'êtes pas suicidaire?
Elle - Pas vraiment.
Moi - Ben alors, dans les deux cas je ne peux vous aider. Vous êtes déterminée à vous suicider, il ne me sert à rien de gaspiller ma salive, vous n'êtes pas suicidaire, ben ce n'est pas un service pour vous.
Elle - Vous êtes chiant.
Moi - Je sais.

Plus sérieusement j'aurai une pensée pour les suicidaires et les endeuillés demain. Mais j'abandonne mon projet d'amasser de l'argent pour ces gros cons.

Devant la SAQ...

Je me retrouve encore là. Je tourne le coin avec la certitude que quelqu'un y sera avant moi. Mais non, la place est libre.
Je dépose mon sac et occupe le territoire.
90 minutes plus tard, rien. Je suis fatigué de ces bonjour monsieur,bonjour madame, bonjour monsieur dame, vous auriez un peu de monnaie svp. Non, ok merci.

Fatigué de ces visages qui se crispent à ma présence, de ces regards qui te scrutent de haut en bas, comme ça gratos, avec mépris. Mais l'expérience me dit que tout fini par trouver un équilibre.

Alors 90 minutes sans rien et voilà que deux personnes en même temps sortent de la monnaie. Je ressens un malaise, ils doivent penser que j'ai une vie facile et n'ont pas conscience de ces 90 minutes de mépris qui ont précédé. Voici mon top 5 aujourd'hui, en désordre, comme ma vie.

1. Une jeune femme s'excuse en me donnant quelques pièces de peu de valeur. Je lui dis qu'elle n'a pas à s'excuser, qu'elle est gentille de s'être arrêtée et je l'a remercie.

2. Une veille dame, toute petite, courbée, plissée et toute menue passe. J'ai dit déjà que je demande aux vieux, pas tellement pour l'argent mais pour le plaisir de leur parler, de les saluer.
Moi - Bonjour belle dame, vous auriez un peu de monnaie svp? Elle passe son chemin.
Merci bonne journée. Elle s'arrête un peu plus loin, je l'a vois du coin de l'oeil, elle fouille dans sa sacoche et me donne de la monnaie en disant qu'elle espère que cela me porte chance. Mon coup de coeur.

3.
Moi - Bonjour madame Galland, vous auriez un peu de monnaie.
Elle - Peut-être en sortant.
Moi - Ok, sinon vous me chantez une chanson.

4. Un couple passe, des jeunes, 25 ans peut-être.
Moi - Bonjour monsieur dame, vous auriez un peu de monnaie svp?
Elle - Demandez aussi poliment on ne peut que s'arrêter. Elle fouille dans sa sacoche et lui sort son porte-feuille. Il me donne des cents et elle veut en rajouter.
C'est bon votre conjoint m'a déjà donné.
Elle - Ben on est en couple mais...
Moi - Mais vous avez deux porte-monnaie.
Elle - Oui, et elle me donne à son tour.

5. Un homme marche sur le trottoir avec son panier à roulette pour y mettre son épicerie. Je remarque les roues toutes déglinguées et rafistolées alors je ne demande pas, il s'arrête devant moi et me donne quelques cents. On ne sait jamais à qui on a à faire.

mardi 8 septembre 2009

Champion...

Je suis rendu champion des 0 commentaires, faudrait que je revois ma façon de faire pour mieux saisir la façon de faire dans la blogosphère.
Mais je n'ai jamais saisi la façon de faire sur cette sphère alors pour ce qui est la blogosphère je ne saurais comment faire.
C'est comme ça, il n'y a rien à y faire.
Ça me désole, certainement, mais en même, les lois de la blogosphère obéissent aux mêmes règles que celle de la sphère et cela m'exaspère un peu mais je n'ai pas la capacité de m'y adapter.
Mésadapté dans la sphère, mésadapté dans la blogosphère. Du pareil au même.
Ainsi va la vie. Le virtuel à ses règles, ses lois, ses normes qui sont des copies conforment à celles du réelle. Alors je ne m'étonne pas que le résultat soit le même.
Mes propos offensants dans le réel lorsqu'ils deviennent virtuels le sont tout autant et les gens sont outrés et quittent soit par blessure personnelle ou par solidarité à quelqu'un d'outré. Ainsi un outré par mes propos entraine le boycotte de mon blog par 2-3 solidaires à cet outré.

La meute quoi, ce besoin qu'a l'humain de faire parti d'un clan et de marginaliser. Tu insultes une personne et tu en perds 4 . C'est fou? Non pas du tout, c'est normal, rien de plus normal.
Derrière le clavier, il y a un humain, non? Alors le virtuel ne diffère pas du réel.
Moi la meute, non merci.

La norme...

Combien font les mendiants par jour?
Je suis sur que ça vous intéresse, on ne parle pas de cela dans le lundi, ni dans la bonne semaine.
Aujourd'hui un mendiant plutôt agressif m'a appris que la norme c'est ???
Par paypal envoyez moi de l'argent et lorsque j'aurai atteint le montant moyen selon ce mendiant un peu fou , je vous le partagerai. Je vais quand même pas vous donner des infos de la rue chèrement gagnées gratos.

L'important...

Les humains causent beaucoup. J'en suis un bon exemple, je raconte plein d'inepties pour toutes sortes de raisons qui me sont personnelles.
Mais chez les autres, plus que pour moi même, j'ai toujours été sensible à la cohérence qu'il y a entre le discours et l'agir.
Un des blogs que je suis traitait de l'importance d'être sensible à l'argument de l'autre malgré les divergences. Quel beau principe, n'est-ce pas?
Mais dans ses réponses aux réactions à son billet, il applique ce principe. Alors quoi dire sinon qu'il est cohérent. Par cette démonstration il devient crédible à mes yeux. Il prend le temps de lire l'autre en conformité avec le sens de son billet.
C'est une valeur essentielle pour moi, je l'envies dans sa cohérence, mais je l'applaudis aussi.

Drôle de journée...

Ce mardi s'annonçait difficile. Mais non, il fut plutôt agréable.
L'hasardeux réserve parfois de belles surprises.
Ce n'est pas tellement que je récolte ce que j'ai semé . C'est seulement le hasard qui aujourd'hui a bien fait les choses pour moi sans raison. Comme ça simplement.

De belles rencontres qui sortent d'on ne sait trop. Avant de pleurer sur le trottoir avec un, j'ai marché avec une jeune mère brunette qui voulait m'offrir un croissant pour ensuite avoir une discussion intéressante sur une table de parc avec un autre. Sans oublier les très brèves interactions avec d'autres personnes dont une fille magnifique à qui je me suis permis de dire vous êtes tellement jolie. À mon âge et avec mon allure, ça ne se fait plus vraiment. Ça ne doit pas être très agréable pour elles. Je ne me le permets que très rarement maintenant, je me tais le plus souvent, conscient de mon état, conscient aussi que la valeur d'un compliment dépend de celui qui nous l'offre et qu'à ce titre, les miens peuvent déranger.
Mais cette jeune dont la beauté n'a rien a envier à Bellucci a accepté ce compliment avec un sourire. Elle doit avoir un côté Mère Thérésa. Il y a des jours comme ça ou tout va bien et je n'y comprend rien pas plus que ces jours ou tout va mal.

Je crains pour demain. Mercredi sera surement pluvieux.

lundi 7 septembre 2009

J'ai remarqué que...

lorsque les gens qui portent le pantalon se font demander s'ils ont de la monnaie, ils disent non en tapant sur leurs poches de devant et bien souvent ça fait bling bling.
Drôle réflexe! Ils veulent montrer pattes blanches mais sans succès.

dimanche 6 septembre 2009

Ça craque...

Je suis en marge et je pose presqu'immobile sur le pavé uni pendant que la plupart des gens marche sur le trottoir. Plusieurs piétons perdent pied lorsqu'ils passent du trottoir au pavé uni et retournent au trottoir.
Plusieurs se tordent les chevilles. Aujourd'hui une vieille dame a chuté et elle s'est blessée au bras.
C'est qu'entre le pavé uni et le trottoir il y a 2 cm de dénivellation.
C'est très fréquent, faudrait niveler cela, c'est dangereux surtout pour les personnes âgées. La dame en a pris plein le coude aujourd'hui et à 72 ans ce n'est pas nécessaire.

Trop tôt pour un dimanche matin...


J'applaudis la décision de La Presse de ne plus publier le dimanche.
Les autres jours de la semaine, je m'éveille au son du bruit de la sonnette de ma voisine et de la porte que laisse claquer le camelot de La Presse, sans oublier ses pas lourds qui le mènent au troisième étage de l'immeuble que j'habite. 5h30, comme un métronome, tous les jours de la semaine sauf le dimanche.

Ce matin, 5h00, le chat gratte sa litière pour cacher tout indice pouvant le mener à lui. C'est l'instinct, il aiguise même ses griffes inexistantes depuis bien longtemps sans se rendre compte qu'il ne fait qu'irriter ses coussinets. Dire qu'on prête aux animaux des intentions humaines. Ce n'est pas si grave, le plus grave est de prêter de bonnes intentions aux humains. Ça c'est la pire des bêtises que je connaisses. Mais bon, je l'ai déjà dit.

Bref, me voilà à 5h00, dimanche, dans un demi sommeil, maudissant mon chat pour m'avoir sorti d'un rêve agréable. Il ignore que depuis quelque temps ma vie est tellement pénible que le sommeil et les rêves ne sont que mon seul refuge ou je retrouve un état de bien être. Il ignore que mes réveils me plongent dans un enfer en quelques secondes et pour de nombreuses heures.

Mais en réalité ce n'était pas le chat, il s'agissait d'une personne, qui dehors à 5h00 du matin, nettoyait sa tente qu'il avait montée dans la ruelle. Il échappait les poteaux qui faisait bling bling.

J'ai fermé la fenêtre, allumé la radio pour entendre une voix afin de me rendormir. Mais il n'y a plus de radio parlée, il n'y a que de la musique. En faisant le tour, je tombe sur le 91,3, une femme y est interviewée. Elle a une voix magnifique, elle est comédienne et ce qu'elle raconte de son métier est très intéressant. Mais qui a cette belle voix? Je pense qu'il s'agit peut-être de Marie-Josée Croze, non impossible, elle n'a pas cette maturité ni cet équilibre. Sophie Préjean, non, la voix que j'entends n'a rien de vindicatif. Mais qui est cette comédienne aux propos si passionnants?

Il s'agissait de Sylvie Drapeau. Une voix sublime et un amour de son métier évident. Elle me donne le gout d'aller la voir jouer. Il est rare que j'aime entendre parler les artistes, elle, elle fait exception.

samedi 5 septembre 2009

Je suis allergique...

Je suis allergique à certaines expressions lorsqu'elles sont employées par des adultes.
Ainsi le....

Cé tu juste moi ou bien?
Ou ben quoi %$#N@ck?
Ben oui c'est juste toi.
Quelle façon puéril de demander confirmation de ses propres perceptions.
Comme si pas assez mature pour dire, moi je trouve que....
Mon poil défrise quand je lis ce genre truc.
C'est comme donner le biberon à un adulte. C'est une expression majoritairement employée par les femme, ben la fillette adulte plutôt.
Cé tu juste moi qui est allergique à ca? (joke, pas de réponse à ça svp)

Reste juste 2 dodo...
You hou, tu es un adulte, tu fais pas des beaux petits dodo. Grandis un peu, reste 2 jours, 2 nuits. Tu as laché les couches depuis longtemps et tu ne les reprendras que dans quelques années, alors laisse faire pour les petits dodo.
Lui - Hey dans 2 dodo je m'en vais à la chasse?
Moi - Ha oui! À la chasse aux coco de pâques?
Lui - Ben non, j'ai 35 ans .
Moi - Ha ok!

Papa, Maman...
Une fois adulte, on a un père et une mère. C'est quoi cette enfantillage là?
Lui - Je vais voir mon papa demain.
Moi - Ha oui! en quel honneur?
Lui - Pour mes 40 ans.
Moi - Ha ok! Tu vas-t-y avoir des tit cadeaux?

Baiser le p'tit...


So much a fait un billet intéressant ou elle pose la question suivante, doit-on embrasser un enfant sur la bouche? Le billet se trouve ici .

Bien que ça ne paraisse pas beaucoup, j'ai fait quelques cours en psychologie alors ma réponse à ce billet fut très correct et modérée.

Maintenant que je suis un gars, je vais répondre en gars.

Les pères, si vous embrassez votre enfant sur la bouche, gars ou fille, cessez ces conneries immédiatement. Comblez vos besoins auprès de votre conjointe ou trouvez une amante ou une amant. Un enfant n'a pas besoin des lèvres de son père, sur les siennes, pour bien se développer.

Pour les mères. Vieillissez un peu, cessez de vous réfugiez dans une relation symbiotique qui peut être sécurisante pour vous mais troublante pour le bon développement de l'enfant. Allez augmenter votre estime de soi ailleurs que dans une relation symbiotique avec l'enfant. Bien qu'il soit vrai qu'une mère puisse avoir le sentiment d'en être une bonne lorsqu'elle arrive à combler les besoins de sa marmaille , l'enfant pour grandir et s'affranchir à besoin de se retrouver face à des besoins frustrés qu'il doit combler par lui-même.
Alors lâchez ces plaisirs oraux avec vos enfants, allez frencher votre conjoint ou votre amant ou amante. Allez vous le masturber lorsqu'il en sera au stade génital quand même?

L'affection se donne très bien par des baisers sur les joues et le front. Vous avez sevré votre enfant du sein et peut être même de la suce alors laissez lui ses lèvres. Ces plaisirs oraux ne font que maintenir une relation fusionnel dont l'enfant n'a pas besoin pour son développement, au contraire, il a besoin que cela cesse pour avancé. Il redécouvrira avec une partenaire les plaisirs oraux puisque vous lui aurai ainsi appris que les plaisirs oraux se font dans une intimité amoureuse.

Pis si vous avez des belles lèvres et de belles dents, je suis disponible pour vous aider à vous sevrez.
Le plus beau des baisers pour enfants est sur le front, je trouve.

En terminant, Quoi de mieux que des baisers sur les lèvres comme préliminaire à une relation génitale. Vous ne voudriez quand même pas que votre ado lorsqu'il embrasse sa partenaire ou son partenaire soit envahit par des images des baisers reçus de son père ou de sa mère? Il risque de débander ou elle risque de ne pas lubrifier beaucoup. Un truc si vous n'avez pas respecté ces consignes et que votre enfant une fois ado ne lubrifie pas beaucoup, apprenez lui l'anglais, ça passera inaperçue. :-) Mais ne parlez pas de ce conseil à Louis Préfontaine, il serait en colère contre moi.

vendredi 4 septembre 2009

Le moulin à parole...

La censure s'active.
Une question,le ministre Hamad disait aux nouvelles ce soir que lors de la crise d'octobre 70 il y a eu DES meurtres et qu'il refusait de s'associer à l'évènement. Est ce que quelqu'un sait combien de meurtres il y a eu? Je n'ai souvenir que de celui de Pierre Laporte. Est-ce une surenchère délirante que les journalistes n'ont pas cru bon confronter ou j'ai manqué quelques assassinats?

Un journalisme un peu sérieux aurait demandé à ce monsieur Hamad, pouvez me dire les noms des personnes assassinées lors de la crise d'octobre, puisque vous dites qu'il y a eu des assassinats?

jeudi 3 septembre 2009

Le nouveau dogme des mères...


Il est parfois impossible de mettre des gants blancs, dire autrement laisse nécessairement l'impression d'avoir les mains sales.
Ainsi il y a un nouveau dogme autour duquel les mères se solidarisent.
Il y a la chronique d'une mère indigne qui connait un succès certains et qui semble rallier un grand nombre de mères. Ainsi ce soir, à Bon baiser, France présentait avec fierté et sourire sa co-animatrice en disant voici le modèle parfait d'une mère inadéquate et tout le monde applaudissait. Ha! Ha! Ha!

Je trouve ce mouvement auquel les mères souscrivent très dangereux et irresponsable.
Vouloir se délester d'une pression, je comprends très bien. Mais là, c'est trop et ça devient véritablement un dogme. Là ce n'est plus tellement la femme qui est victime puisqu'elle s'est affranchie, c'est la mère maintenant. Du féminisme on passe au mèrisme.

Ce dogme repose sur un discours un peu skidzo. Je me dis indigne, inadéquate pour en fait vouloir dire.. ça suffit je suis suffisamment adéquate comme mère et foutez moi la paix avec vos pressions sociales. Ce nouveau dogme vise à se délester d'un peu de culpabilité. Et les femmes s'applaudissent entre elles pour se soutenir.

Allez hop les poupons à la garderie. Allez vite je suis pressée, allons au service de garde dit la mère d'un enfant de 5 ans et qui en amène deux qui ne sont pas les siens parce l'autre mère a du quitter plus tôt pour son boulot.

Je me doute bien que mon propos va choquer. Moi ce qui me choque c'est ce délestage en bloc de culpabilité qui se fait sans esprit critique et qui s'impose comme un dogme.

Moi j'embarque pas là-dedans et je les trouve plutôt pathétique. Le féminisme a placé la femme au centre, le mèrisme place la mère au centre. Il serait temps de placer l'intérêt de l'enfant au centre du truc.

Personnellement, une mère qui se dit indigne, je l'a crois et je n'applaudis pas. Vous aimeriez avoir une mère qui a passé des années à se dire indigne? Quel genre d'enfant ça va faire? Comment vont-ils exprimer leurs idées, de façon tordue?
C'est juste skidzo ce truc.
Tu es digne ou indigne, adéquate ou inadéquate? Un peu de jugement et d'esprit critique, svp.

mercredi 2 septembre 2009

Je fais woof woof aussi (partie 2)...

Elle - Ha ben là! dit-elle choquée, non c'est pas possible, sort d'ici.
Je m'apprête à sortir, elle se rapproche de moi d 'un pas agressif.
Je vais te le faxer finalement.
Moi - Mais qu'est ce qui vous a fait changer d'idée?
Elle - Ben si j'étais dans ta situation, j'aurais apprécié qu'on le faxe.

Je ne sais que dire de tout ça, plus ça va, plus je m'emmêle. J'ai toujours eu le culot de forcer les portes pour voir la réaction des gens. Et je ne sais quoi en penser. La vie peut être simple. Tu paies ton passage au métro, tu sors pour te prendre un café avant de t'installer à ton poste de travail. Tu rentres chez toi, tu fais le repas, la vaisselle ensuite. Tu te divertis un peu avant d'aller dormir. Et tout est simple.

Tu quittes le trottoir pour le pavé uni qui est juste avant la rue, tu t'immobilises au lieu de marcher et cette seule présence devient un irritant pour beaucoup de monde. Les forces s'activent pour que tu disparaisses du champ de vision et de cet ordre. Manger, boire de l'eau, pisser devient difficile et faxer, toute une aventure.

Il arrive un moment ou il ne te reste plus rien, tu deviens un parasite, une merde comme celle que laisse un chien sur le trottoir. On t'insulte, on te contrôle à répétition, on t'agresse même verbalement, psychologiquement et physiquement.

Pourtant je suis le même gars, avec les mêmes valeurs qu'hier mais malheureusement sans statut pour le moment.

mardi 1 septembre 2009

Un sage m'a dit....

Le combat le plus difficile est celui que tu dois mener lorsqu'il n'y a aucun opposant.

Je fais Woof woof aussi...

Je dois faxer un document de 4 pages d'ici 17h00, alors je me rends au Micro machin truc. Il m'en couterait 5$.
Je n'ai que 1.50$.
Près de chez moi, il y a un regroupement d'organismes sans but lucratif. Chacun a un fax.
Je me dis que pour 1.50$, ils doivent pouvoir me faxer ces 4 pages.
Je sonne à la porte d'un organisme pour gens ayant des troubles mentaux. Non me dit-il, on ne fait pas ça. Ok.
Je monte à l'étage, un autre organisme.
Moi - Pourriez vous me faxer 4 pages mais je n'ai que 1.50$ est-ce que vous pouvez m'aider?
Elle - Elle me regarde avec un drôle d'air et me dit mais non on ne fait pas ça. Le patron alerté vient et elle lui dit il veut que je lui faxe 4 pages. Le patron prend un air étonné.
Moi - Monsieur, je n'ai pas dis que je veux, j'ai demandé si c'est possible.
Elle - Ha ben là! dit-elle choquée, non c'est pas possible, sort d'ici.

En cet après-midi, j'ai pris la décision de ne plus jamais demander, je vais prendre maintenant.

Je disais au policier qui me contrôlait pour la troisième fois en quelques mois que je me voyais mal être impoli lorsque je demande quelque chose à quelqu'un. Mais d'un autre côté, je vois de gens être impoli lorsqu'on leur demande quelque chose d'une façon polie. Alors polissons attachez votre tuque, je ne vous demanderez plus. Ma politesse ne fait que de la place à votre mépris alors vous apprendrez à vos dépends que je peux aussi être méprisant et dans les faits votre belle position ne vous protège que très peu. Votre confort deviendra inconfortable. Dommage.