vendredi 27 février 2009

Un auto-signet...

En réponse à un billet d'une autre personne...

Il m'arrive souvent de souffrir de ma résignation.
L'impossibilité d'entrevoir un bien etre futur me tue.
Le reflet de ceux qui semblent confirmer m'achève et me désespère encore un peu plus.

jeudi 26 février 2009

C'est fait...

Bien voilà après plus de deux ans d'hésitation j'ai finalement aménagé un bureau pour consultation chez moi. Il est modeste mais en thérapie, comme dans bien des choses, c'est la qualité de la relation qui compte.
Vous pouvez voir la page que j'ai faite à l'adresse suivante...http://coachingpsychologique.blogspot.com/

Si vous connaissez des gens qui se cherchent un psy, bien je suis dispo.

dimanche 22 février 2009

Les chroniques psycho.....


Hier soir je marchais boulevard Saint-Joseph. Coin Saint-Denis, l'absence de nicotine dans mon sang me mobilise. Une femme s'approche, elle n'a pas 50 ans, mais elle est usée, son corps témoigne de son ame...
Moi - Vous avez une cigarette pour moi?
Elle - Non...
Moi- Mais vous avez un joli porte-folio d'un beau cuir?
Comment une femme usée par la vie pouvait se promener avec un si joli porte-folio?

Ma remarque l'a frappée et elle a senti le besoin de me raconter...

Le billet précédant, Implant, est un peu un compte rendu de son histoire.

J'aime bien me mettre dans la peau d'une autre personne et surfer avec sa logique.
Pour moi, c'est une marque de respect, d'attention et d'intéret envers des gens qui facilement nous invite à décrocher d'eux. J'aime rester avec eux meme lorsque leurs propos seraient sensés glacer le sang.

Je voulais illustrer dans Implant, un peu l'enfer qui s'incruste dans la vie de cette personne. Si j'en ai l'opportunité, je ferai d'autres chroniques Psycho...

Ce porte-folio c'est elle, c'est celle qu'elle pourrait etre si la vie ne l'avait pas tant éprouvée. Elle a beaucoup de talent, elle est illustratrice.

samedi 21 février 2009

Implant...


Depuis 2 jours ma connection internet est instable, je déconnecte souvent. J'ai scanné, rien, aucun virus.
Cette nuit, je me suis réveillé, le cuir chevelu me piquait. Je me suis gratté et j'ai senti une bosse sur ma tete.

Je me suis blessé à la tete jeudi, à l'hopital, ils en ont profiter pour m'implanter une électrode dans la tete, c'est elle qui vient en conflit avec internet et elle doit décrypter ce que je suis en train d'écrire.
Ils ne me laissent plus tranquille, meme chez moi devant mon ordi.
Je ne comprends pas leur acharnement sur moi, je ne saisis pas leur motivation.
Ils m'ont tout pris, que veulent-ils de plus? Je ne sais pas?
Ils ont un gros réseau et ils sont bien organisés. Avec cette électrode qu'ils m'ont implanté, ils me précèdent tout le temps, les gens à qui je fais appel pour etre aidé se désistent un après l'autre et je me retrouve seul et démuni.
Ils viennent meme me lire ici et se servent de mes écrits contre moi.
Ils veulent me marginaliser, et ils y arrivent.
Je n'en parle pas beaucoup, je ne sais jamais vraiment à qui je parle et lorsque j'en parle je sens bien qu'ils ont passé avant moi et que je ne serai pas cru, meme que ces personnes recueillent de l'information pour eux. Il n'y a pas de hasard, ils mettent leurs sbires sur mon chemin pour etre au fait de mes démarches.

Là avec cette électrode implanté, ils occupent toute la place, je n'ai plus d'espace et plus personne sur mon chemin qui pourrait me défendre, ils controlent tout.

vendredi 20 février 2009

Fidèle...

J'étais à 4 fidèles lecteurs. J'en avais perdu un sans trop savoir pourquoi. Et me revoilà à 4. C'est super, surtout que mes propos ne sont pas particulièrement interessants c'est temps ci. Ils témoignent de ma vie qui passe par un gros creux. Alors merci à ceux qui persistent à me suivre tout de meme dans cet univers plutot sombre. Je ne fais pas dans le jovialiste, c'est clair.
Merci, les échos ne sont jamais de trop.

jeudi 19 février 2009

Back zoom...

L'endorphine du sommeil se dissipe peu à peu, l'éveil, un 10 roues en pleine face. Des semaines à me faire passer dessus à chacun des jours, à chacune des heures, sans espoir d'un meilleur lendemain...Les amoureux se disent plus qu'hier moins que demain.
Pour moi, le dicton est moins qu'hier, encore plus demain.

Mon refus n'est pas global, et dans ce refus, il n'y a pas de solidaire, il n'y a qu'un solitaire qui désespère. J'aurais ce que je mérite semble-t-il.


- Ben tu n'arretais pas demander plus, alors, tu n'auras rien.
- Demander plus? J'ai demandé d'etre payé pour le travail que j'ai fait, j'ai demandé de ravoir mes choses et j'ai demandé un lettre de référence pour ne pas voir ces dix ans effacés.
- C'était trop demandé, c'était mal demandé aussi, alors tu n'auras rien. Tout le monde est d'accord là-dessus alors efface toi.


Je me sens seul, tellement seul devant ces injustes qui se pavanent impuniement.

Il n'y a pas de lumière au bout de ce tunnel dans lequel je m'enfonce.

Mais je sais que je refuse, je ne sais comment ca va finir, bah je le sais un peu, impuissant, je retournerai tout contre moi devant cette impossibilité de me tourner vers eux, les biens protégés.

mercredi 18 février 2009

Bobépines...



Piéton, j'attends ma lumière au coin d'un trottoir sans coin. Il est arrondi et incliné pour les chaises roulante.

Je regarde à mes pieds, sur le bitume 5-6 bobépines, un élastique les entoure. Ils reposent sur un bitume tout noir, sans neige, sans glace, quelques traces de calcium autour seulement.

Je trouve la situation ironique. Comment une personne aussi bien organisée, qui prend le temps d'enrouler un bel élastique bleu autour de ses bobépines peut-elle les échapper sur un coin de rue? J'aimerais voir la scène.

Je me demande aussi si quelqu'un se penchera pour les ramasser. Je vois des gens qui ramassent des mégots de cigarettes, des bobépines et un élastique, je ne sais pas?
Mais j'aime bien l'image, de ces accessoires pour se faire une beauté et qui lorsqu'elles reposent sur le bitume semble etre sans interet.

samedi 14 février 2009

Paresse...

Je me lis, une chance, ca me fait un lecteur, c'est mal écrit.
Je ne sais pas écrire, ma plume est lourde.
Le titre de ce billet est prétentieux, Paresse, comme s'il ne s'agissait que de paresse, comme si il suffisait de me déparesser pour bien écrire.

Bien sur que non. Sans cet espace sur un serveur, rien de ce que j'ai à dire serait édité.

Je ne saisi pas la motivation de ce serveur à me servir. Il ne fait surement pas dans le caritatif, un bon dieu sur le net? Éditer un billet comme on offre un hot-dog grace au bon dieu dans la rue?

Tout est rentabilisé, il est ou le profit? Fidéliser? Je ne sais pas, je ne saisi pas.

Cette espace disponible qui peut etre remplit de n'importe quoi, qui investit son argent, sa technologie là-dedans? Mystère.

vendredi 13 février 2009

Elle portait un gun...


Elle me dit s'etre endormie le gun sous son ventre. Elle le portait maternellement comme d'autres femmes peuvent porter un enfant. Le matin, les policiers l'ont réveillée pour l'arreter.
C'est pour ca qu'elle doit quitter, elle a rendez-vous avec son agent de probation.

J'aime ses lèvres très pulpeuses, ses yeux d'amandes effilées, sa peau très noir. Je lui demande si je peux l'embrasser, elle dit oui. Baiser léger, elle quitte avec cette fébrilité qui nous porte lorsque l'on doit se présenter devant une miroir déformant et répressif.

Je l'ai rencontré ce midi, elle était à coté de moi, nous avons conversé. Tout nous poussait l'un vers l'autre, alors je l'ai invité à prolonger, elle dit oui.
En sortant de l'immeuble, pour se rendre au café, elle me tends la main, elle me dit je m'appelle Sabrina, je lui tends la gauche, ma droite n'était pas disponible. C'était comme si on marchait main dans la main, la sienne a pris du temps à quitter la mienne, elle se faisait hésitante. Elle devait se demander sans oser l'enlever. J'aurais aimé marcher main dans la main avec une inconnue, juste comme ca, gratuitement, mais je savais que de présenter ma main gauche était déstabilisant, alors je l'ai retirée pour ne pas la troubler.

Elle me parlait de sa culture, de ses valeurs qui détonnent avec celles de ceux qui sont nés ici. Je me suis moqué d'elle lorsqu'elle m'a dit qu'elle doit quitter pour rencontrer son agent de probation. Elle se défendait, elle n'avait pas à le faire, je n'étais pas juge, je rigolais mais elle tenait à m'expliquer. Ca ne m'interessait pas. C'est là ou je lui ai demandé si je pouvais embrasser ses belles lèvres.
Un sourire pour moi avant d'ouvrir la porte et voilà, une agréable rencontre qui sort de nulle part.

Elle a perdu...

À cinq contre une, elle a perdu.
Les commentaires des prof sur ma fille n'étaient pas trop positifs.
Ils sont plus vieux que je pensais.
Ce qui m'a frappé le plus c'est l'attitude du prof envers les difficultés de ma fille.

Certains montraient un ras le bol et un désir de démissionner et d'autres, un ras le bol aussi mais avec un certain amour, ou appréciation sans que le désistement soit en jeu.
Ca j'ai bien aimé, comme si il y avait un lien entre eux meme si elle fait chier, pour d'autre son insubordination met en péril la relation. Et lorsque l'on sait que sans relation, rien n'est possible, bien je trouve rassurant que certains de ses profs maintiennent la relation malgré tout.

mercredi 11 février 2009

Cinq contre une...


Demain, je rencontre cinq prof, ils demandent à me voir. Depuis Janvier, elle descend et dérange en classe, ils se demandent pourquoi. Ils vont donc me le demander. Je leur demanderai à mon tour, quelles sont vos hypothèses sur le sujet m'sieur, dame?

J'ai bien hate de les entendre, ils doivent bien avoir leur théorie sur la question, non? Lequel des prof aura celle qui se rapproche le plus de la mienne? J'ai hate de voir.

J'y ai pensé aujourd'hui, un peu, mes neurones embrassaient quelques hypothèses, une après l'autre, soudain le flash, j'avais trouvé.

La session automne jusqu'à décembre elle a eu de beaux résultats scolaires, elle n'a jamais eu un aussi beau bulletin. Voilà, c'est ca, elle est arrivée, elle se pait des vacances, mission accomplit, amusons nous maintenant.

Il faut dire aussi que ma fille aime l'école pour socialiser, les amis, les gars, elle aime s'amuser. Pour le scolaire ??? Si elle était un il, il serait sur le ritalin.. Ben oui elle bavarde, elle niaise en classe, c'est comme ca depuis la première année du primaire.

Elle me fait rire mais visiblement pas ses prof.

Ca m'inquiète un peu que les prof n'arrivent pas à la structurer, elle est facile à structurer, elle en demande meme, ca l'a rassure, ca l'a sécurise et elle dit merci. Ils sont jeune, ca viendra avec l'expérience, c'est sur.

Elle a le sens de la répartie, elle doit les mettre dans sa poche.
Je l'a voit bien en droit mais elle ne veut pas, pour le moment. On verra plus tard.

Alors qui du prof de Math, de francais, d'histoire, d'art plastique et de morale aura la meilleure théorie?

À suivre....

Seigneur...

Finalement c'est moi.
J'aurais du m'agenouiller, faire un baise main, peut etre meme un baise pied, ou encore un leche-cul.
Je ne l'ai pas fait.
Mais j'ai appris, à mes dépends qu'il valait mieux se soumettre.
Cette lecon, j'en ai rien à foutre, je l'a refuse.
Ce que je trouve curieux c'est le nombre élevé de gens qui trouve normal de s'agenouiller ainsi devant les seigneurs et qui devant ma misère liée au fait de ne pas l'avoir fait disent...ben tu n'as que ce que tu mérites, tu aurais du.

C'est fou ce truc.

Les normes de l'acceptable sont très seigneurales je trouve.

mardi 10 février 2009

Sans sourire...


Devant l'album photo de mon séjour en Californie, je remarque que je n'ai, sur aucune des photos, ne serait-ce qu'un léger sourire.
Sur la plage, mes cheveux blondissent au soleil. Il fait beau, le vent est fort, les vagues aussi, moi? Je ne sais pas. Je me couche sur mon surf , pour trouver la vague qui m'amènera dans cet ailleurs que je cherche.

J'en choisi une, je nage fort pour m'harmoniser avec elle. J'y arrive, j'y suis, elle me prends, je me lève, les deux pieds bien agrippés sur mon surf, en équilibre presque parfait. Mais sur la photo, je n'ai pas de sourire.

Il y a des moments ou je devrais etre heureux, surfer sur la vague avec le sentiment de faire avec elle un bout de chemin vers la rive ou je pourrai enfin m'ancrer les pieds sur le sol. Les gens qui voient cette photo disent que je ne sais pas composer avec le bonheur.
C'est parce qu'ils ignorent qu'un peu plus loin un récif, une contre vague me fera tomber, je devrai alors retourner vers l'arrière pour en attendre une autre qui à son tour ne me mènera pas ou je veux aller.

Ce n'est pas avec le bonheur que j'ai un problème et qui fait que je n'ai jamais de sourire. Eux croient que oui. C'est bien mal me connaitre. C'est avec l'inaccessible. Je ne m'illusionne pas, meme du haut d'une vague.

jeudi 5 février 2009

Suicide...

- Aide aux suicidaires, bonjour. Comment puis-je vous aidez?
- Ben je pense me suicider.
- Ok, etes-vous vraiment décidé?
- Ben j'appelle pour que vous m'aidiez à changer d'idée.
- Ok, donc vous etes pas vraiment décidé?
- Ben j'y pense.
- Oui je comprends mais vous ne le faites pas, vous appelez à l'aide.
- Oui.
- Ben alors vous n'etes pas suicidaire, je ne peux vous aider.
- Mais je vais me suicider.
- Ben alors, je ne peux pas vous aider, votre projet est déjà fait.
- Ben vous servez à quoi alors?
- Fouilles-moi, aucune idée, peut etre donner l'illusion que la détresse des gens intéresse. Mais tu sais que tu sois vivant ou mort, ca importe peu. L'aide aux suicidaires c'est pour l'image, le bien paraitre. L'argent que l'on donne paye le salaire des intervenants, il ne sert pas à débroussailler le chemin qui mène au suicide.
- Hey ben, t'es aidant toi?
- Merci, alors tu choisis quoi?
- Je sais pas, je pense que je vais retéléphoner pour parler à quelqu'un d'autre.
- Ok, bonne soirée.

Pendant ce temps, des gens, des hommes en majorité, se tuent et on pense qu'une ligne téléphonique nourricière qui coute 300 000$ par an suffira à soulager la détresse qui mène au suicide.
Voyons donc. C'est du gros patchage qui tient meme pas comme un band-aid.

mercredi 4 février 2009

Cotes, M, P, S, R, Z...

Au bas de l'échelle, un homme l'a tient. Devant, un autre qui veut la monter.
- Tu veux la monter?
- Oui.
- C'est quoi ta cote?
- Quelle cote?
- Ben ca te prends une cote pour monter les échelles.
- Ben j'ai pas de cotes.
- Ben alors, tu montes pas.
- Mais je suis capable.
- Ca te prends une cote. Regardes, moi en maternelle, ma cote M était à 32 sur 40. Au primaire, ma cote P, 34 sur 40. Ma cote S au secondaire, 36, Collègial, 33 pour ma R, pis ma Z à l'université 32. Je suis monté en haut de l'échelle pis maintenant ma job est de laisser monter ceux qui ont de bonnes cotes. Alors c'est quoi ta cote?
- J'en ai pas.
- Ben, tu montes pas, mais passe pas en dessous ca porte malheur.


J'allais oublier l'une des premières cotes, l'APGAR... Pis ton APGAR? tu avais une bonne cote?

mardi 3 février 2009

Urgence...

- Écoutez monsieur, vous allez peut-être être surpris, mais vous n’êtes pas seul au monde. Je n’ai pas l’intention de prendre connaissance de votre dossier avant jeudi car voyez-vous, j’ai d’autres choses à faire parfois. Peut-être que ça ne vous convient pas, ce qui est parfaitement votre droit, auquel cas je peux cesser immédiatement de m’y intéresser.

- Heu, non c'est bon je vais attendre, mais ma tachycardie, vous croyez que ca peut attendre?

- On verra ca jeudi.


- Ok monsieur

Les gens se plaignent de débordement, ils seraient ignorés et ils s'en plaindraient. C'est comme la météo, trop froid, trop chaud, trop tiède. Pis le hey bienvenue, tu as un bel infarctus, inquiète toi pas on est là, tu as mal?

Je me demande souvent c'est qui le client?

Mais y a de belles surprises parfois, des gens généreux qui ont une bonnes écoutes et qui sont généreux de leurs conseils, comme ca, par??? je ne sais trop quoi?

J'appelle ma voisine aujourd'hui...

Moi - Ta fille est avocate, tu penses qu'elle pourrait me faire une mise en demeure pas chère?
La voisine - Ha tu sais, elle ne peux meme plus travailler pour sa famille, elle est dans une grande firme tu sais, ca facture à planche.

Je suis bouche bée, c'est le fun d'etre big, une grosse grenouille, je les ferais bien fumer.

Ils se nourrissent entre eux avec notre argent.
Mon truc là, 600$ pour envoyer une mise en demeure, et ils ne veulent plus me parler, juste à un avocat. Si la mise en demeure fonctionne pas, je vais aux petites créances de toute facon mais pour ce prix là, ils vont m'aider à remplir le formulaire.

Je me tais...

Dans un état de détresse il y a parfois un sentiment d'urgence que d'autres ne partagent ou ne ressentent pas, il y a aussi parfois des attentes irréalistes qui aident à maintenir un espoir. Cette empressement irrationnel parle de l'état de crise de la personne qui s'active. Je le sais, j'y ai travaillé pendant 10 ans. Je le comprends davantage maintenant. Je me tais. Désolé, je tenterai de me faire divertissant.

Un gars se présente à la pharmacie, - je voudrais du Viagra.
Le pharmacien, Vous avez une prescription?
Le gars - Non, mais j'ai une photo de ma femme.

********
Je fais des blagues, je ne me tairai pas, impossible de taire. Je déplacerai ma crise au gré du vent et elle apparaitra soudaine et imprévue, choquante aussi. On me dira fou sans meme voir comment on l'a déplacait sans meme en tenir compte. On fermera le journal, maudira l'agresseur en pleurant les victimes. Et tous auront les mains propres sauf ce fou qui n'a pu se taire et qui pour sortir d'un cul de sac à trouvé sa voie qui parait folle et qui close up.

Graveyard, the limit...

Me voilà enfin au ciel.
Ma vie n'était meme pas un petit pain, des croutes à pigeons tout au plus.
C'est les grosses miches qui vont etre contente.

Sidewalk, the limit...

Avez vous de la monnaie pour moi?

Clouds, the limit...

Je me lève pour y voir clair et avancer. Les nuages recouvrent ma tete et me brouillent, je me rassoies.

dimanche 1 février 2009

Sky, the limit...

Me voilà nu dans la ville. Tout m'est possible, le ciel est ma limite, une renaissance.
Deux coins de rues plus loin on m'arrete pour grossière indécence.

Une heure huit...

Nous sommes à une heure huit du kick off.
Le Super Bowl, le Président vient d'etre interviewé.
Un grand évènement, plus grand que nature. Aucun homme, aucune équipe peut la grandiosité de l'affaire. C'est un mythique, comme une super star, tu t'approches et tu es décu à coup sur.

Mais ce que je retiens c'est cette fierté, je me dis pourquoi pas?
Le Canadien de Montréal à joué en après midi pour ne pas etre en concurrence d'un club américain. Il ne l'a pas fait pour un club de football canadien.

Je me demande si on n'aurait pas tendance à se voir petit, si on ne pourrait pas s'en inspirer sans adhérer totalement. On se verrait peut etre moins petit, sans faire la grosse grenouille.

Il pourrait peut etre y avoir du bon là-dedans?

Think big osti, disait Elvis Gratton.