lundi 31 août 2009

Corus et TQS (V)

J'ai fait une brève recherche sans trouver de liens entre les deux. Mais les animateurs sportifs de Corus (CKAC) ne font pas juste abrutir la radio, ils abrutissent aussi la télé en étant sur TQS .
Quel est le lien entre les deux entreprises?
Il y en a un c'est certain mais lequel? Des abrutis comme ça qui polluent les ondes radio et les ondes télé implique nécessairement un lien.
Quelle est cette convergence qui font de Lajoie, Langevin et Grégoire des gens qui font de la radio et de la télé?
Pourtant Dany Dubé, que j'aime beaucoup est sur Corus et aussi à Radio-Canada. Alors je ne sais pas mais le lien corus et TQS me semble plus évident.

Si vous avez de l'info là-dessus?

C'est mieux en anglais...

It's better in english, no?
Je viens de faire une tournée de blogues en suivant les liens de ceux que je lis et je suis étonné devant l'utilisation de l'anglais. Soit le titre du blogue est anglais, le titre du billet ou encore de l'anglais dans le texte.

Pourtant le français nous permet de tout dire. Je trouve ça particulièrement inquiétant.

Parlant de seins...

Après avoir lu l'article de Stéphanie Morin dans La Presse, ici. J'ai annulé mon voyage prévu sur les plages de France.

dimanche 30 août 2009

L'impuissance...

L'impuissance devant l'anglais.
Je ne fais que parler français. Je ne donne pas un cent à un anglais.
Je n'ai pas une fortune, ma contribution est donc très modeste.
Mon bilinguisme, je l'ai rangé dans ma poche de derrière pendant que les unilingues anglo se portent fièrement.
Je suis inquiet devant la mollesse du français et l'affirmation des colonisateurs anglo. Ça regarde mal.

Esthétisme naturel...


J'aime bien cette période de l'année, exactement celle-ci.
Le climat est suffisamment (enfin je viens d'apprendre à écrire ce mot) chaud pour que les femmes portent le t-shirt ou des tissus légers et suffisamment froid pour donner du volume aux mamelons de leurs seins qui, réagissant à la stimulation d'une fraicheur de septembre, décident de se pointer le nez.
Alors, dans le ciel, pendant que les canards se préparent à nous quitter, c'est la valse des seins sur les trottoirs. J'en ai vu quelque uns qui étaient magnifiques.

Bon certains vont me trouver pervers mais dans les faits il n'y a rien de sexuel dans mon propos, c'est purement esthétique, promis.

Je suis déçu des fesses cependant, elles se portent un peu trop grosse je trouve, surtout chez les jeunes. Je ne sais ce qui en est la cause mais il me semble qu'autrefois, elles étaient plus modestes.

Bon certains seront choqués par ce billet et diront.. Oui mais toi tu as l'air de quoi, tu penses?...
Je leurs répondrai que je suis totalement inesthétique, The Elephant men est une beauté comparé à moi, l'Art abstrait à la rigueur pourrait bien me représenter. Mais, dessiner des bons hommes allumettes n'interdit pas d'apprécier de grandes oeuvres.
Non?
Je pense que je suis correct avec cet argument, fiiioooouuu!!!

samedi 29 août 2009

Je vous aime...

Le parapluie sert, on s'y cache. Je me baisse un peu pour voir et saluer ceux qui n'ont rien à foutre de mes salutations.
Moi - Bonjour belle dame. Elle relève son parapluie, j'ajoute un je vous aime, elle me dit merci et continues son chemin.
Elle est belle et authentique.

Profilage de la misère...

Le policier - Hey toi, viens ici. Il m'interpelait de sa voiture. Alors je m'approche. Tu as des pièces d'identité?
Moi - Oui. Je me dirige vers mon sac à dos , il croit que je vais me sauver, il sort vite de la voiture, je me penche et le ramasse pour y prendre mon porte-feuille qui ne contient que quelques cartes, je me relève le policier est derrière moi.
Je lui donne une carte avec photo. Il l'a donne à son collègue qui ferme son site porno pour pitonner mon nom.
Le policier - Tu as des contraventions non payées?
Moi - Non. Une chance, j'aurais passé la fin de semaine dans une cellule d'un centre opérationnel.
Le policier - Tu quêtes souvent?
Moi - Ça varie.
Le policier - Si tu es poli ça va.
Moi - Je suis très poli monsieur, je me vois mal être impoli lorsque je demande quelque chose à quelqu'un. Le directeur de la SAQ me connait et il accepte ma présence. C'est la troisième fois que vous me contrôlez.
Le policier - Qui moi?
Moi - Non pas vous, mais des agents de votre poste.
Le policier - Est-ce que tu as déjà habité sur la rue Des érables.
Moi - Non, c'est la troisième qu'on me le demande.
Ils ont un appel urgent, il me donne ma carte, embarque dans sa voiture et me cries Merci, bonne journée et il s'en va. Les passants reprennent leur chemin.
En 47 ans de vie à Montréal je n'ai jamais été contrôlé, en quelques mois c'est la troisième fois.
Est-ce qu'on parle de profilage ici?

Pour quêter assurez-vous d'avoir un dossier propre. Les forces qui mènent à l'exclusion sont nombreuses et viennent de partout. On appelle cela une tolérance de niveau I, par défaut . Et je passe la menace d'un piéton qui m'a dit qu'il va me planter juste comme ça, en passant.

Mais ces inconvénients en valent la peine, je termine le paiement de mon condo et celui de ma BMW d'ici deux semaines. C'est très payant la rue. Je vous laisse, je ne veux pas que mon homard soit trop cuit et je crois que le champagne est à la bonne température. Je vais bouffer en écoutant un film, La vie est belle, sur mon écran plat de 89 pouces avec une sonorisation cinéma maison. Bon samedi.

Billet léger du samedi matin...

Savez-vous que lorsqu'on fume une clope on prend environ 15 bouffées.
À 7,00$ le paquet, ça fait 2 cents la bouffée.

vendredi 28 août 2009

Pour me démarquer...

Ce reproche m'est souvent fait... toi tu dis des choses juste pour être différent des autres.
On me m'attribue une intention que je n'ai pas.
Je dis ce que je pense sans désir de dire pour me démarquer.
En disant ce que je pense, je ne me démarque pas, je me marginalise, mais pas la marginalité cool là, celle qui te place en marge mais vraiment en marge.
C'est comme ça, je suis contre l'homicide, je ne prônerai donc pas l'homicide même pour une personne qui a commis un crime horrible puisque ce n'est pas dans mes valeurs. Homicide offensif, homicide défensif, de la connerie tout ça. Un homicide, c'est un homicide.

Mais c'est impressionnant les forces d'exclusion. Elles prêtent des intentions malsaines aux gens qui pensent autrement. C'est une belle façon de faire. Elles remettent en question la crédibilité de la personne, elles tentent de discréditer la personne pour discréditer le propos qu'elle tient. C'est un genre de guerre que mène même les pacifistes.

La tête à Demers...

Après le choc de la nouvelle qui semble à priori incongrue, j'ai tenté de me faire une tête sur l'Affaire Demers.

Je laisse aux autres les dimensions politiques, institutionnelles et autres. Je n'y connais rien et elles ne m'intéressent que bien peu en fait.

Ce qui m'intéresse c'est la cohérence, la logique de ce qui semble dans un premier temps illogique.
Je ne m'attarderai pas au pourquoi de sa nomination, ce qui m'intéresse c'est pourquoi il a accepté? Je ne le connais pas personnellement, seulement à travers le prisme des médias.
Mais je vais tenté quand même d'y trouver un sens.

Ce n'est qu'un jeu, une construction de l'esprit, un ensemble de morceaux d'un puzzle que je construis à ma manière juste pour le plaisir. Mais quelques morceaux seulement.

Il a 65 ans, accepter un mandat de 10 ans, le mène à 75 ans.
Il a de l'argent, plus qu'il n'en faut, il est au moins une fois millionnaire.
Il a un travail qu'il aime bien, télé et radio ou il parle de hockey.
Il est donc riche et célèbre.

Pourquoi dans une telle situation choisi-t-il d'aller s'enfermer dans un Sénat pour ce qui risque fort d'être la dernière période de sa vie?

Je fais l'hypothèse que cette décision n'est pas le résultat d'une démarche cartésienne, il n'en a pas la capacité. Il s'agirait davantage d'une démarche émotive, teintée d'immaturité et reposant sur des fantaisies presqu'infantiles et des traumas non résolus.

La logique ne tient pas puisque le gros du travail au Sénat passe par la lecture et qu'il est analphabète de degré deux. Tout le monde parle cet illogisme. C'est comme si un unijambiste acceptait de jouer dans la LNH. Pourtant, il ignore cette limite et accepte le poste. Quel est son but, quelle est SA logique?

Cet homme a été écrasé dans son enfance. Peu stimulé, maltraité sévèrement sur une longue période de temps, il n'a pu se développer normalement. Il bégayait et compte tenu du peu de soin reçu, il est doté d'une intelligence intellectuelle en bas de la moyenne.

Mais il avait une drive, va savoir ou il l'a trouvée? Ben un peu, seulement, mais nécessairement dans un contexte social précis.
Il fait partie de cette génération d'hommes québécois francophones qui ont réussi, entre autres, dans le sport professionnel. Les Bergeron, les Brulotte, et autres. Ce fut une vague sur laquelle plusieurs d'entre eux ont surfé pour devenir riches et célèbres. Les années 70 quoi.

Il a toujours été un motivateur. Comme coach et partout dans sa vie. Depuis des années, il fait des séances de motivation. Il est passé d'une position d'enfant terrorisé et impuissant à celle d'un homme en pouvoir sur les autres, sur une équipe et maintenant, sur un pays.
Et ce pouvoir sur les autres, il tente de l'exercer en bon père de famille. En fait, lorsqu'il prends soin des autres, c'est l'enfant Jacques qu'il soigne. Maintenant qu'il est grand, il prends soin des petits. C'est là une position très rassurante et narcissiquement confortable. Le sentiment de pouvoir, lorsque tu as été écrasé devient très important, vital même. Certains deviennent des brutes, lui a choisi une autre voie.

La reconnaissance dont il est l'objet ne fait que confirmer qu'il est une bonne personne contrairement à ce que ses parents ont pu lui inculquer. La soif de pouvoir n'a d'égale que sa soif de reconnaissance.

D'une position de victime, il est passé à une position de sauveur et par son statut de sénateur il pense y trouver un plus grand pouvoir et une encore plus grande reconnaissance, ce qui narcissiquement lui convient et il croit qu'ainsi, il pourra mieux exercer sa mission de sauveur des tout petits.

Je l'a vois là sa logique à lui. Elle est aussi irrationnelle que sa nomination.

Je crois qu'il serait plus juste de dire qu'il fera un très bon travail d'ambassadeur pour certaines causes plutôt que de dire qu'il fera un bon sénateur. Mais est-ce si grave? Je réponds non bien sur.

Donc pour moi monsieur Demers a accepté pour des motifs bien personnels, presqu'inconscients.
Puissant, reconnu et sauveur. N'est ce pas magnifique? La vie est belle.

Son seul regret sera que son père décédé ne pourra pas le voir sénateur et il se dira..Tiens mon ostie, tu vois là ou je suis rendu, gros criss?

jeudi 27 août 2009

trucs insignifiants...

Truc I...
J'ai froid, je suis à l'ombre, j'attends qu'elle se termine à la chaine du trottoir, ça sera ma nouvelle montre, pas une Rolex mais j'aurais la notion du temps. Elle a rejoint le chaine à 13h25. Ainsi je saurai l'heure demain, plus besoin de demander.

Truc II...
Aujourd'hui je me sens vide. Le latino, j'ai appris qu'il est mexicain, est au coin de la rue. Tiens donc, il ne vient plus se disputer le territoire, il a finit par accepter, tant mieux pour moi. Dans la rue, on a des yeux tout autour, on regarde tout, quelqu'un s'approche, on évalue, on analyse toujours. Alors je le vois au coin et je sais qu'il me voit aussi, c'est comme une danse.
Il est 14h30, il me laisse tranquille, il viendra surement m'écoeurer vers 16h00 en me disant que je ne suis pas juste. Mais je n'ai pas besoin de lui, je suis déjà passablement déprimé. Je le regarde quelques secondes, et bien sur, il me regarde, je lui fais signe de venir. Il s'approche, garde ses distances, c'est mieux ainsi. Je te laisse la place. Il me demande pourquoi? Je ne sais pas, salut. Je quitte le pavé-uni pour mettre les deux pieds sur le trottoir et avancer comme un semblant de bon citoyen.

Truc III...
J'arrive au parc. Je me choisi un table sans l'aide d'un placier, il n'y a qu'une chiure de pigeon en guise d'entrée à cette table, je m'allume une clope. Devant moi, se tient une femme plutôt jolie. Elle enlève ses gougounes, retire son jogging et met des souliers à talon haut . Une femme s'approche d'elle, pour l'aider à enfiler un manteau de cuir et lui donne une sacoche. Un homme ceinturé de peignes et de brosses s'approche d'elle et lui place les cheveux. Une femme passe dernière et lui replace le bas du manteau. La belle se laisse faire comme si elle n'était qu'un objet à la disposition de ces gens.

Un peu plus loin, une femme lance du pain aux pigeons. Elle a épuisé son stock.. Elle dit que ça prends du pain pis vite. Une autre lui dit faire son possible pour trouver du pain. Elles sont fru toute les deux, la tension monte. Elles tentent les chips Lays au vinaigre mais les pigeons ne semblent pas aimer. Finalement le pain multi-grains arrive, tout le monde est content.
Ok, on tourne. Alors une fois les pigeons bien placés, la coiffure de la belle aussi, la caméra tourne et Sophie Paquin avance, les mains dans les poches, les pigeons s'envolent, elle enlève ses talons hauts et s'assoie sur un buche. Coupez. Ils sont à peu près 40 personnes pour cette séquence.
Putain, elle a perdu l'équilibre en enlevant ses talons hauts, faut refaire.

Truc IV...
Je m'installe devant mon ordi, je fais le tour des quelques blogues que je suis et je lis Drew qui hallucine. Demers serait sénateur, trop drôle, Drew déconne encore. Je vais sur cyberpresse, et c'est vrai. Putain, je suis scié en quatre

Mon vide d'aujourd'hui se termine à quatre.

mercredi 26 août 2009

Ouin

Je crois que l'on réfère parfois à des sentiments ou des émotion lorsqu'en fait il ne s'agit que de mécanismes de contrôle social, que d'un vernis que l'on applique pour bien paraitre.
Le prédateur qui tue sa proie n'éprouve aucun sentiment, il le fait pour survivre, il n'éprouve même pas de haine envers celle-ci, au contraire, il l'aime tellement qu'il l'a bouffe.
Ainsi, la décision de couper 1000 jobs peut être semblable. L'apitoiement ou ce semblant de sensibilité, n'est que miel pour mieux faire avaler la décision et mieux contenir.

C'est drôle. Non, c'est plutôt pathétique. Plus je vieillis moins je crois à la psychologie. Je crois que l'humain se sert du concept d'émotion pour mieux justifier ses comportements bien instinctifs.
La drive humaine est très bestiale, il n'y a que son discours qui tente d'humaniser.
Le décalage entre les gestes et le discours impressionne.

Reste que pour ma part, pendant des années, j'ai tenté de cerner l'émotion juste et me voilà rendu à douter de l'existence même de ces prétendues émotions.
Merci à So Much de m'avoir inspiré ce billet.

Outre-marge...

Du trottoir, il suffit de monter 4 marches pour avoir accès à la SAQ. Entre la rue et le trottoir, il y a un espace fait de pavé uni. C'est là ou je suis autorisé à être, un peu en marge. Je me fixe là pendant que les gens normaux défilent devant moi sur le trottoir, chacun poursuivant quelque chose.
Je me place devant la porte d'entrée et je demande, juste avant qu'ils montent les marches. À la sortie rien, je soutiens le regard si il y en a un qui m'est lancé, et je fais un signe de tête pour saluer si je sens que cela ne les offusquera pas. Comme je suis un peu baveux, je regarde quitter ceux qui ne me regardent pas.

Une dame dans la jeune cinquantaine, avec des lunettes rondes à monture large passe devant, je demande, elle grimace. Quelques minutes plus tard elle sort. Je l'a regarde, elle me regarde, un léger hochement de tête pour la saluer. Elle s'arrête pour me parler.

Elle - On se sent piégé parce que vous êtes devant la porte.
Moi - Vous vous sentez piégé?
Elle - Pas juste moi, tout le monde se sent piégé. On vient s'acheter des produits de luxe et on se sent mal de pas donner. Pourquoi ne pas vous installez un peu plus loin, par là-bas?
Moi- Il est difficile de voir la misère des gens.
Elle - Non ce n'est pas ça, on ne sait pas ce que vous ferez de cet argent.
Moi - Ça, c'est autre chose, reste que c'est difficile de voir la misère, on aimerait mieux ne pas en être témoin. Vous me demandez de m'éloigner pour ne pas voir.
Elle - Non ce n'est pas ça, ce n'est peut être même pas de la vrai misère? En tout cas, je suis pressée, je dois partir.
Moi - Je vais me souvenir de vous et je ne vous ne demanderez plus.

Une conversation très brève mais qui me semble riche en contenu.

mardi 25 août 2009

Intimidation virtuelle...

Il est 14h00, j'anticipe l'arrivée du latino toxico. Mais non, il n'est pas là. 15h00, non plus.
C'est contraire à ses habitudes. 16h15, il se pointe pour me disputer la place. C'est comme un jeu d'échec, il avance son pion, je déplace ma tour.
Le latino - Tu pars à 4h00? Je lui avais proposé qu'il me laisse de 13 à 16h00, il a refusé, il revient avec ça pour que je lui laisse la place. C'est un fucking manipulateur.
Moi - Non, je reste jusqu'à la fin. Comme lui me fait.
Le latino - T'es pas juste, tu as peur des gros hein, pis ça marche pas comme ça, ça marche pas comme ça. Il dit toujours ça, c'est toujours injuste selon lui. Mais je le comprends, la vie a du être injuste envers lui depuis bien longtemps.
Moi - Premier arrivé, premier servi, quand tu es ici, je t'écoeure pas, je te laisse faire, crisse moi la paix et laisse moi tranquille.
Il marmonne des inepties. Je le laisse faire, je contrôle du coin de l'oeil sa distance, je ne le veux pas trop proche de mon corps. Il marmonne et marmonne, je ne le regarde pas, je lui dis que je ne lui parle plus, j'attends qu'il se fatigue sinon je fais le 911. Je perds des clients pendant ce temps. Je tremble parce que je voudrais le frapper et je dois me contenir, ma colère me fait trembler comme un volcan juste avant de cracher sa lave, ma pression est forte. J'ai tenté de négocier avec lui, il ne veut rien savoir. Alors, je joues selon ses règles. Il finit, après quelques minutes par partir. En fait l'enjeu, c'est qu'à trop s'obstiner devant la SAQ, on va se faire barrer tout les deux, et ça, il le sait, alors il fait attention.

On se dispute un territoire comme des bêtes. Cette confrontation est possible parce que le vrai mâle dominant s'est essouflé alors ça laisse de la place, que l'on occupe, lui et moi. Sa meute (celle du dominant) l'a quitté, il est pour le moment un peu déséquilibré, il va surement reprendre du poil de la bête parce qu'il assurait la protection de quêteux pour 20$ par jour, alors il ne renoncera pas si facilement. Il va s'essayer avec moi je crois. On verra bien, ce n'est qu'une hypothèse. Le plus drôle c'est que le mâle dominant dit qu'il va tuer le latinos et le latinos dit qu'il s'en fout parce que le mâle dominant court à la vitesse moins un. Alors il se sauve toujours. Pourtant le latinos toxico doit pas courir très vite. Mais bon, menace de mort égal pas toujours homicide.

Pourquoi je vous raconte ça? Parce que virtuellement, je sais qu'il y a des gens qui en écoeurent d'autres. Moi jusqu'à maintenant, je n'ai eu sur mon blogue que des commentaires agréables et respectueux. Et il me semble que si quelqu'un viendrait m'écoeurer ici, ça me semblerait insignifiant en comparaison avec l'intimidation réelle que je vis dans la rue. Je ne le souhaite pas et je ne sais ce que je ferais, fermer, probablement? Mon blogue n'est pas un lieu de bataille.

J'ai dit souvent que le réel et le virtuel ne sont pas si différents. Mais je crois qu'au niveau de l'intimidation, il y a une grande différence. Envoyez chier sur internet est beaucoup plus facile à faire que dans le réel. Les émotions sont semblables, je crois, c'est le niveau de risque réel qui est différent, presqu'absent au niveau virtuel. Dans le réel, tu dois réfléchir avant de poser un geste ou prononcer une parole parce que les conséquences peuvent être très directes.

C'est pour ça que lorsque je fais un billet un peu trop baveux, je l'efface, c'est trop facile à faire.
Mais bon j'en fais des baveux que je conserve parce que je peux en assumer le contenu.

Ce billet un peu bizarre m'est inspiré d'un mail que j'ai reçu. Je tentais de faire le point sur ma façon de surfer.

La motivation des gens...

Il est bien difficile de saisir la motivation et l'intention des gens.
La naïveté est dangereuse.
Ainsi un vas-y, passe en premier, peut-être perçu comme une belle attention, mais dans les faits, la personne veut que tu évalues l'épaisseur de la glace à sa place.

Dans le renard et le corbeau, je crois que Lafontaine avait bien cerné la chose.

Un lien sans lien... Je lis un blogue d'un certain Lafontaine et aussi celui d'un Renart, lolll, ne manque que le corbeau et la fable sera complète.

Étonnement...

Je marche sur Saint-Joseph, direction pointe de pizza.
Soudain j'entends un klaxon et un... Hey, viens icitte j'ai quelque chose pour toi.
Je me présente à sa voiture, côté passager. Il fouille dans sa poche et me donne 5$.
Je ne sais pas c'est qui, je ne l'ai pas reconnu, mais lui semble savoir qui je suis. Je le remercie et il quitte.

C'est fou, non?
Ça me fait penser à la vieille italienne d'hier, à qui j'ai demandé quelques argents. Elle m'avait répondu...
L'Italienne - Pour moi l'argent ne tombe pas du ciel. Elle voulait dire, vas travailler du con.

Ben elle s'est trompé, la vieille, parfois l'argent tombe du ciel ou à tout le moins d'une fenêtre d'auto.

dimanche 23 août 2009

Je pensais que...

Je prends un moment relaxe, fume une clope avant de laver le plancher de la cuisine.
Je pensais que je n'aurais plus jamais le gout d'être couple mais après la vaisselle et le plancher qui m'interpelle, je me dis pourquoi pas, il y a des avantages?


p.s. Ceci se veut un autre billet léger :0)

Billet lourd...

11h50...
Je me présente aujourd'hui à la SAQ, 10 minutes avant l'ouverture. Je dois quitté à 13h00 , j'ai rendez- vous avec ma fille, métro Laurier.
Une dame attends dans l'escalier.
Elle en profite pour me faire part de sa perception des quêteux et m'énonce sa théorie sur ce phénomène et m'explique les réactions des passants.
En gros sa théorie ressemble à la mienne. Elle me trouve trop bien portant pour quêter, elle dit que j'ai tout ce qu'il faut pour travailler. Les gens acceptent plus facilement de donner à ceux qui ont l'air vraiment démunis et mal portant. Un petit canard à la patte cassé, c'est attendrissant. Idéalement, tu t'assoies par terre avec un gobelet, car si tu te tiens debout, tu peux travailler. J'avais intuitivement saisi ce truc. On a jasé comme ça pendant 10 minutes. Les portes se sont ouvertes, elle est entrée et curieusement en sortant, elle m'a donné quelques cents et m'a souhaité bonne chance. Je l'a trouvais un peu incohérente mais bon, elle n'est pas la seule.

12h30....
Un jour d'hiver 2009, j'étais à mon coin de rue. Un gars s'installe à coté de moi, tout près de moi, trop même, il était dans ma bulle. Il est difforme. Plutôt petit, cheveux noirs crasseux et huileux, le tronc déformé et des jambes en parenthèse assez prononcées. Il marche avec des béquilles. Je me sens menacé mais finalement la discussion se termine bien, il repart sans qu'il y ait eu de dégât.

Aujourd'hui, je le revoies il marche vers moi péniblement avec ses béquilles qui font des clacs.
Je suis content de le voir.
Moi - Bonjour, comment ça va?
Lui - Qu'est-ce que tu en as à foutre de comment je vais, ostie. Il continues son chemin un bout. Ramasse péniblement un mégot par terre, le fume et revient vers moi.
Je ne dis rien, il me parle, je ne me souviens pas de ses paroles mais je lui réponds que j'avais aimé notre discussion l'hiver dernier et que c'est pour ça que je l'avais salué.

Il entre à la SAQ, et ressort 2-3 minutes après en disant..
Lui - Ostie, ils étaient 5 à me demander si j'avais besoin d'aide. Il est en colère. En fait, ce n'était pas une offre d'aide liée à son handicap, son projet devait être de se voler un peu d'alccol.
Tu me salues osties me crit-il. As-tu besoin de valium, de prozac, lithium?
T'es un ostie de quêteux, le gars qui est icitte pis qui se balance m'a dit qui fait 130$ par jour colisse. Décrisse mon ostie me dit-il en s'approchant de moi. Je ramasse mon sac à dos, me met sur mes garde. Attaque moi ostie, t'as peur de moi, je suis un infirme.
Moi - Ça m'intéresse pas, laisse moi tranquille ou j'appelle la police?
Lui - Appeler la police, appeler la police, veux-tu mon poing dans face mon ostie. Il me le montre mais il ne frappe pas. Personnellement, je n'ai pas l'intention d'être victime ou coupable de voie de fait. Alors, je quitte, il m'insulte, les gens sur la rue sont alertés. Comme je devais quitter bientôt, je laisse faire, je ne voudrais pas que la police me fasse manquer mon rendez-vous.

Mais il me reste 15 minutes, alors je fais le tour du bloc pour déposer mon sac à ma place. Il s'était peut-être calmé et je voulais mesurer sa hargne.
Il m'aperçoit de loin, il marche vers moi en criant..
Lui- Une souris ostie, une souris ostie.
Alors je traverse la rue et marche en direction du métro Laurier, il me suit en criant mais il n'avance pas vite.

Vous voyez la rue ce n'est pas de l'argent gagné facilement malgré ce que l'on en dit. Ça m'a rapporté 2,50$.
Et pour faire un lien avec Call-TV, c'est pour ça que je m'étonne devant les gens qui pensent investir 1$ dans un appel téléphonique et ramasser 150 ou 200$. La vie n'est pas aussi gentille.

Finalement, je crois que ça devient trop dangereux pour moi la rue.

Billet léger, le scrabble...

Je fréquente un site ou l'on joue au scrabble en ligne. Il est possible d'y être membre gratuitement pendant 20 jours.
Les membres sont pour la plupart assez âgés. Les gens sont très courtois et polis.
Une partie se jouent avec un maximum de 8 joueurs.
Les interactions sont limitées mais agréables.
Souvent le matin en prenant mon café, je joues une ou deux parties.

Pour ceux qui aiment le scrabble l'adresse est la suivante http://www.parc-internet.com/.
Il y a plusieurs salles pour plusieurs types de jeu. Méli-mots est la salle pour le scrabble.

Pas trop lourd ce billet? :0)

samedi 22 août 2009

Essaim de pauvres...

Je suis devant la SAQ, une femme arrive pour y faire ses achats.
Moi - Bonjour madame, vous auriez un peu de monnaies?
Elle - (presque le silence) elle ne fait que taper de son pied pour montrer son écoeurement face aux nombreuses sollicitations qui lui sont faites. Elle aimerait ne pas être dérangé par cette pauvreté.

Le mois d'aout à Montréal est le mois des abeilles. Difficile de piqueniquer dans un parc sans se faire harceler. Le foie gras est déconseillé.
Mais le mois d'aout c'est aussi le mois des pauvres.

Je m'arrête fumer une clope au parc. Une femme maganée, mais alors là très maganée me demande si j'aurais une clope. Deux minutes après, une autre femme qui respire un peu moins la déchéance me demande à son tour et enfin un homme, suit avec la même demande. Les gens fouillent les poubelles, fouillent les cendriers extérieurs pour y dénicher des mégots.
Les pauvres sont comme des essaims d'abeilles au mois d'aout.

Les gens sont exaspérés de se faire demander au deux minutes ou à chacun des coins de rue et je les comprends très bien.

Ce n'est pas sans raisons qu'au USA, de petites villes ceinturées d'acier et bien gardées se construisent.

Westmount ressemble à ça, mais il y en aura plus dans un avenir rapproché parce que la classe moyenne et les riches deviennent irrités par cette pauvreté qui les cotoit de trop près.

Vous devriez voir la gueule des gens face à ma présence sur leur trottoir, ils expriment une souffrance énorme et le souhait de plusieurs est que je disparaisse.

Il y a un vieux mendiant, je crois qu'il est grec, peut-être portuguais. Il a un problème de santé mentale c'est clair, de diabète aussi. Ces mollets, ses chevilles sont très enflés avec des rougeurs et même des trous. Mais il tient la route, il traine avec lui sa maison sur trois roues. Le plus souvent il dort, la terasse d'un café l'autorise à s'y assoeir. Lui il ne dérange, il attire la sympathie même. Les gens lui glissent de l'argent dans ses poches lorsqu'il dort.

Cet après-midi, il était étendu par terre , adossé à un escalier. Il dormait sur le dos, on voyait son visage, les gens s'arrêtait pour vérifier si il était toujours vivant car il est clair qu'il va mourir sur le trottoir. Mais non, il ne faisait que dormir.

Le plus pathétique.... un homme a ouvert son cellulaire, s'est approché de lui, l'a photographié pendant qu'il dormait. Il s'est retourné pour mieux voir le résultat à l'écran. Satisfait, il a quitté sans même lui laisser un 25 cent.

Les pauvres c'est comme la vermine. L'avantage c'est qu'ils récupèrent. Les bacs à recyclage sont une mine d'or (faut le dire vite), les pauvres fouilles dedans à la recherche d'un 5 cent consigné. Les gens aisés mettent leurs bouteilles de bières vide au recyclage, les pauvres les ramassent. Les gens aisés jettent leur mégot de cigarette encore plein de tabac et prennent soin de bien l'aplatir, et le pauvre, le ramasse, lui redonne forme et le fume. Une canette à la poubelle, allez hop un pauvre la ramasse. Un muffin à moitié mangé laissé sur une table d'une terrasse, allez hop un pauvre le ramasse et se gate un peu. Le pauvre n'aurait pas d'objection à manger un restant d'assiette de resto, mais la vie veut qu'il soit plus simple de jeter cette bouffe à la poubelle. Un restant de salade grec avec quelques morceaux de fromage feta, allez hop, à la poubelle. Juste à coté un mendiant a faim, mais c'est trop compliqué de mettre les restes dans un contenant de plastique noir avec couvercle et de lui offrir, il est plus simple de jeter. Un petit doggy bag que l'on offre à un mendiant en sortant du resto, pourquoi pas?

Ce billet est long et je m'y perds.

vendredi 21 août 2009

Call-TV

Billet bref.
150$, ils vont l'offrir au premier appelant?
Ce n'est pas Centraide. C'est clair que pour offrir ce magot, ils doivent couvrir leurs frais de production, de diffusion, de logistique, etc, etc, etc.
Alors ils bloquent et débloquent seulement lorsque le nombre d'appels couvrent les frais et assure un profit.

S'en indigner, franchement, ils ne font pas dans le caritatif.

On peut toujours dire que l'on ne doit pas profiter de la naiveté des gens, et je suis d'accord mais ou tracer la ligne. Une question facile et avec 1$ tu vas faire 150$, voyons donc, la vie n'est pas comme ça. Pour faire du 150% faut travailler dur en maudit.

jeudi 20 août 2009

La cohérence...

Tout humain tient un discours.
Le plus souvent, il y a incohérence entre le discours et l'action. Ainsi pour quelqu'un dont la justice importe, commetra des injustices au nom de la justice, sans même le voir.

La cohérence se trouve dans l'action, elle ne se trouve pas les propos. Laisses moi observer ce que tu fais et je saurai qui tu es. Les propos ne sont que des leurres.
Un de mes premiers billets sur ce blogue parlait de ce truc.

L'humain a avantage à se taire et gagne à faire. Ainsi un musicien gagne à jouer plutôt qu'à parler.
Son Art parle et est significatif, son discours n'est pas à la hauteur de son Art.

La cohérence est là, faire et se taire le plus possible.

Il est rare que je sois conquis par un discours, mais des actions, oui, beaucoup.

C'est dans la création que les gens deviennent beaux, à travers leurs oeuvres même les plus anodines.

Bon, vous direz, ben tu parles là, non? Oui je répondrai, mais je suis anodin et je ne prétend pas être un être intéressant, ni cohérent.



Soit belle et tais-toi, peu sembler indélicat, mais n'est pas sans fondement.

mercredi 19 août 2009

La belle Viet bouddhiste...

J'ai écrit à quelques reprises sur cette jolie vietnamienne qui tient un dépanneur avec son conjoint.
Je n'y avais pas été depuis 2 mois, comme elle est enceinte et que son ventre commençait déjà à paraitre, j'étais excité à l'idée de le voir gros .

J'entre, elle se lève, et en même temps que j'aperçois son ventre, mes mots sortent...
Moi - Et alors ce ventre?
Elle - Elle se mets la main sur son ventre plat en me disant...Je l'ai perdu.
Moi - Ha mon dieu! (silence) Comment vivez-vous ça?
Elle - Ça va, avec le temps.
Moi - Je suis désolé.
Elle - Merci.

mardi 18 août 2009

Prix de consolation....

Michel Rivard et une vieille dame rentre à la SAQ.
Je ne demande rien, ça m'arrive souvent, je fais dans le minimalisme. C'est clair, il me semble, je suis là debout devant une SAQ, non?
Alors ils ressortent, la vieille s'immobilise sur l'une des marches et fouille dans son porte-monnaie et me donne 50 cents et Rivard rit d'un beau rire.

Un vieux couple passe...
Moi - Bonjour monsieur, dame, vous auriez un peu de monnaie svp?
Ils n'ont aucune réaction.
Moi - Merci, bonne fin de journée.
Le vieux s'arrête, fouille le fond de sa poche et me donne quelques cents.
Les personnes âgées aiment la politesse. Il n'est pas rare qu'ils donnent après avoir passé tout droit ou encore au retour.

La reconnaissance...
Je ne demande jamais deux fois à la même personne. J'ai développé des trucs pour reconnaître les gens, la couleur d'une sacoche, un pantalon, des chaussures, etc. Alors lorsqu'ils repassent, je dit à certains, vous n'avez pas changé d'idée?
Une belle fille qui avait passé rapidement 45 minutes avant, s'arrête à mon changement d'idée en me disant tantôt j'allais à une entrevue, j'étais pressée et elle me donne quelques cents.
D'autres repassant, je ne dis rien, un signe de tête ou d'autres dont je sais que ma présence dérange, je ne les regarde pas.

Quêter est très difficile, je pleure souvent, je ne le souhaite à personne, mais j'aime bien cette opportunité de lire les gens et de valser avec eux, tenté d'être le moins irritant possible selon ce que je perçois de leur personnalité.

J'aime particulièrement les vieux. Je me fais délicatement rassurant auprès d'eux et je me dis que ça leur fera au moins une interaction dans la journée.

La danse à quatre temps...
Une française. Je lui ai demandé une fois, une seconde fois aussi, je ne l'avais pas reconnu. Chacune des fois, un non un peu sèche. La troisième fois, je reste de marbre, la quatrième aussi, elle s'arrête et me donne quelques cents.

Le plus drôle est l'anglais, il lève sa main à la hauteur de ses épaules, ouverte, la paume dans ta direction, les doigts tendus et il la pousse vers toi comme pour t'écarter. Il ne dit rien, juste ce geste. Il peut être à 15 pieds et il fera quand même ce mouvement.

Subtile exclusion...


Autre journée de canicule aujourd'hui.
Debout devant la SAQ j'ai vite passé au travers de ma bouteille d'eau de 750 ml.
Je quitte ma place, au risque de la perdre au main d'un Latino toxicomane qui me dispute ce territoire, pour aller au Van Houtte au coin de la rue pour un remplissage, la jeune femme accepte.

Je retrouve ma place toujours libre. Je regarde quelques vieilles personnes qui avancent péniblement, le mot chaleur accablante est bien choisi. L'une d'elle titube, elle risque de s'écrouler à tout moment. C'est fou comment la météo fait des victimes. Un orage, allez hop, 3 morts, une canicule, je ne sais combien encore, les journaux en parleront surement demain ou après demain.

45 minutes plus tard, j'ai les poches qui se remplissent un peu, trop peu, la canicule rend les gens avares de leurs énergies, mais ma bouteille est vide et ma gorge sèche.
Je retourne au Van Houtte, je ne veux pas déranger la dame encore une fois alors je me rend au toilette, la porte est barrée, je me présente donc au comptoir.
Moi - Est-ce que vous pourriez me donner de l'eau pour une dernière fois?
Elle - Non, allez ailleurs, il y a café de l'autre côté de la rue.
Moi - Est-ce que je peux avoir la clé des toilettes, je vais la remplir moi même avec l'eau du bol de toilette? (je blague, j'ai plutôt dit, le lavabo)
Elle - Non, les toilettes sont pour les clients.
Moi - Ok, merci.

Alors je ravale ma salive presqu'absente et sors pour traverser la rue en me demandant quel accueil on me réservera. J'entre dans le café, me dirige vers les toilettes pour un remplissage mais l'avis sur la porte me dit que ça me prend la clé. Je me présente donc au comptoir. Le gars accepte, je le remercie et regagne mon coin encore libre.

Mais après plus de 2 litres d'eau, et malgré la chaleur, j'ai envie. Il n'est pas question d'aller au café. Je quitte à nouveau mon spot, emprunte la première ruelle et me trouve un coin un peu discret pour pisser.

Un policier à vélo passe et m'interpelle. Il me contrôle, encore une fois, et me donne une contravention de 100$ pour avoir pissé à la ruelle.

Je ne pourrai payer ça, ma contravention risque d'augmenter, je ne sais pas ou cela va me mener. Enfin, je retourne à la SAQ, le Latino est là. Je ne vais pas m'obstiner avec lui. Alors je rentre chez moi, dépose la contravention sur ma table en me disant putain de vache.

La marginalisation et la force d'exclusion sont très subtiles tout en étant efficace.
Quand tu vis des trucs du genre tu sais organiquement que le discours des gens c'est de la merde. Je sais ça depuis que je suis tout jeune et la vie ne cesse de me le confirmer. Alors les paroles, paroles et paroles...

L'un écrit sur son blogue, combattons la pauvreté, vivre l'équité mais lorsqu'il prend son café, il ne veut pas être dérangé préférant baigner dans une belle ambiance feutrée. La pauvreté on ne veut pas en être témoin et encore moins victime, on veut juste se donner l'illusion qu'on contribue à la combattre pour boire son café latté l'âme en paix et donner quelques sous pour qu'on se charge de la garder loin de nous.

Pas d'accès à l'eau même en grand jour de canicule, mais il y aussi pas d'accès à la chaleur en grand jour de froid et on se dit peiné de lire ou d'entendre qu'un sans-abris est mort gelé. Deux par semaine à Toronto en hiver.

Pourtant, tout les lieux ou il y a de la chaleur leurs sont interdits.

Vous avez des doutes quant au désir des gens d'éviter d'être en contact avec la misère?
Je vous raconte, juste aujourd'hui....
Plusieurs personnes me voyant, traversent la rue pour m'éviter et un peu plus loin retraversent. Au moins 5 personnes ont quitté le trottoir pour la rue, longeant les voitures stationnées pour regagner le trottoir ensuite une fois qu'ils m'ont passé. Le plus drôle sont ceux qui s'enfargent dans les craques de trottoirs en me passant, curieusement ça arrive très souvent.
Et il y a ceux qui font la tortue, dès qu'ils m'apercoivent il se rentre la tête dans leur carapace et la ressorte une fois passé.

Ça ne me frustre pas, je comprend très bien. Qui aime allez visiter les soins palliatifs, il est plus facile de donner pour contrer le cancer.

lundi 17 août 2009

La fierté hétéro...

Elle est difficile celle-là.
Elle a perdu ses repères, elle s'enlise dans des luttes.
L'union ne pose pas de problèmes, c'est la désunion qui devient l'objet de luttes. Et comme l'union est de courte durée, bien c'est la désunion qui prends le dessus.
Chacun des parties se sent lésé. C'est bien de cela qu'il s'agit, de partie.
Corneau a écrit la Guerre des sexes, et elle se poursuit toujours.

L'avantage de la fierté gai, c'est qu'il y a des solidarités, dans la fierté hétéro, il n'y a que des antagonismes. Vous pouvez identifier un lieu de solidarité hétéro?

Je cherche et je ne trouve pas. Je parle d'un lieu social Les couples amoureux sont relativement solidaires mais un lieu social qui cherche à solidariser l'hétérosexualité?

Il y a défense des droits de l'un , des droits de l'autre, mais la défense des droits d'eux, je ne vois pas.

Et en laissant cet antagonisme s'exprimer qui paye?

dimanche 16 août 2009

La fierté gai....

Cette fierté repose sur un pouvoir d'achat qui lui permet de s'affirmer.
Suis-je fier de faire partie de cette société qui n'opprime pas les gais?
Pas vraiment.
Elle opprime moins les gais mais elle reste oppressive.
Le gais et lesbiennes sont organisés, alors ils peuvent conserver le rose de leurs fesses.
L'oppression se déplace ailleurs.

Le gais sauront m'attendrir lorsqu'ils défendront l'oppression sans partisanerie.

Le seul parti politique dont j'accepterais d'être est celui qui n'a aucun membership.

L'homosexualité c'est nul à chier pour une société, ça ne fait pas des enfants forts. Leur seul poids est économique, et moi le capitalisme, hétéro ou homo, j'en ai rien à foutre.

vendredi 14 août 2009

Ainsi va la vie...

Assises à sa droite, elle lui remettait la langue dans la bouche. Ce n'était pas par amour, elle ne l'aimait pas, elle profitait du confort qu'il lui offrait. Elle avait bien raison, parce qu'à son âge et avec son allure, même le BS l'aurait refusée. Je l'a regardais faire et je me demandais bien ce qu'elle avait contre les langues pendantes?

Lui, agonisait, 200 respirations par minutes, le coeur solide résistait... à rien. Il n'y avait plus rien. Il n'était pas blond mais le cerveau l'a lâché, une tumeur qui fait que tu meurs.

Soudainement la respiration s'est fait plus lente et a cessé. Un silence s'est installé, un dernier souffle l'a brisé, le dernier, le vrai.

J'ai souvenir de l'agonie de mon père.

jeudi 13 août 2009

Les gens bons...

Un peu adipeux.
Mais ils suivent leurs cours de préparation à l'enfantement.
C'est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient con, disait Brel.
On est là.
Good luck.

Le respec t...

5$ dans la rue, c'est pas rien, c'est même beaucoup.
Et ceux qui liront ça n'auront même pas idée de ce que c'est.
Sortez de chez vous et allez vous ramassez 5 $ on en parlera après.
Pour vos discours, vous savez ou les mettre?
J'aurai surement aucun commentaire ici aussi, qui sortirait pour 5$?
Imaginez en hiver?

Le voyou...

Le voyou du bayou sort sa guitare sur une rue de Québec et joues de la musique.
Il amasse 50$ dont il n'a pas besoin et ce en une heure seulement.
Pis la bête lui dit wow, tu sors pour de l'argent dont tu n'as pas besoin, c'est cool, tu ne sors pas juste pour l'argent mais pour l'amour de la musique. Il y a des gens qui sortent juste pour l'argent, tu sais.

C'est vraiment cool, j'espère que le voyou redonne l'argent de la rue dont il n'a pas besoin. Cela me semble un minimum.

Parce que la personne qui a donné 1$, au coin suivant, elle ne donne plus.


****************
Faut le faire quand même , énoncer des âneries comme ça. Je sors dans la rue mais j'ai pas besoin d'argent. Ben va en studio, au lieu de prendre l'argent des gens qui en ont besoin.
Ou encore va devant pis contente toi des applaudissements. Moi le gens qui ont pas besoin de sous pis qui prennent 50$ en une heure dans la rue, j'aime pas. C'est un manque de respect.

lundi 10 août 2009

Je ferme...

Je ferme mon blog . Le temps de dire merci à ceux qui ont réagi à mes conneries. Et ce fut toujours dans le respect. Je m'attendais à des claques sur la gueule, mais non, ça ne m'est pas arrivé. Tant mieux. :-)
Je crois qu'en décochant définir les blogues à afficher, ça me permet de conserver mes écrits tout en n'étant plus actif.
Je vais tenté ça demain.
Bonne continuité blogueurs.

Le droit des femmes à l'avortement..

Lorsque j'entends cette affirmation, ça me rend triste. Mais au-delà des sentiments , elle me semble révélatrice.
Il y a le droit et bien entendu l'accessibilité qui doit permettre d'exercer ce droit. Là ça devient politique. Je ne suis pas inquiet, les regroupements de femmes au Québec sont nombreux et puissants.

Ce qui m'agace c'est que ce droit en est un accordé aux femmes. C'est là, exactement là, que la désolation m'apparait.
Par cette façon de formuler la chose, la notion de famille est absente, la notion de collectivité aussi. On parle d'un droit individuel qui transcende tout.
Mon corps, c'est mon corps, j'en dispose comme je veux et je revendique que ma collectivité me donne les ressources pour exercer mon droit librement.
Mon désaccord, il est là.

Ce n'est pas tant le droit des femmes qui me dérange, ce droit ne fait que traduire que dans notre société, le droit individuel prime. Il y a le droit des assistés sociaux, le droit de gens souffrant de maladie mentale, et bien d'autres . Mais qu'advient-il des valeurs familiales, communautaires et collectives?
Ainsi une fille de 14 ans peut se faire avorter sans consentement parental. Voyez-vous mon argument? Primauté du droit individuel, qui a pour effet de reléguer au second plan la famille, la disqualifier même.

D'un côté ça semble bon, mais d'un autre, le poids que l'individu doit porter sur ses épaules peut parfois être lourd. Imaginez cette jeune fille incitée à se couper du soutien de son milieu naturel et qui se fait accompagner par son amoureux ou des amies. Ça peut être lourd à porter.
Les solidarités, les réseaux informels de soutien me semblent tellement important et ils sont disparus, laissant place au droit individuel et le politique encourage cette désolidarisation.
Le gens ont des droits individuelles mais sont laissés à eux-mêmes. Là ce truc concernant l'accessibilité aux ressources pour l'avortement n'est que l'expression que l'État arrive difficilement à se substituer à la famille ou aux collectivités.

Mais ce n'est pas exclusif à l'avortement. Pensons à Chloé Sainte-Marie qui s'épuise à maintenir à domicile son conjoint (les aidants naturelles) , pensons à ces parents qui s'épuisent à s'occuper d'un enfant handicapé.

Le choix qui a été fait, celui des droits individuels, a contribué à l'éclatement de la famille.
Alors lorsqu'un individu a besoin d'aide, la famille n'est plus là pour le soutenir. Et il ne faut pas se leurrer, les professionnels sont capables de peu. Je suis certains que vous le savez pour l'avoir expérimenté au moins une fois dans votre vie.

Dans cette vision du monde, la famille est même vue comme une entrave à l'épanouissement des individus qui la composent. Un ado, faire la vaisselle, pffffff! Yo man.

J'avais écrit un billet une fois sur une belle asiatique qui tient un dépanneur avec son conjoint. Ils sont bouddhistes. Elle est enceinte, leur troisième et elle est très jeune, lui aussi, au plus 25 ans. Elle me disait, souriante et animé, c'est agréable, on va être plusieurs ensemble.

L'État qui tente de substituer aux solidarités et aux familles, la valorisation des droits individuels, ne fait pas que de mauvaises choses, mais elles font aussi beaucoup de victimes.

Ainsi les gens ont des droits mais se retrouvent souvent seuls et sans ressources véritables. Ça me rends triste.

Alors quand je lis le droit des femmes, j'entends aussi la souffrance inhérente à ce droit et à ce morcellement.
Ce n'est pas sans raison qu'on parle tant de ce mal qui est l'isolement. Ben oui, c'est un individu, avec tout ses droits, mais il sent seul.
Je ne trouve pas ce modèle de société transcendant.

samedi 8 août 2009

Comment dites vous....

J'écoutais les francs-tireurs.
Le tennis au Canada n'avait pas de problème a accepter une marque de cigarette comme commandite mais une marque de tampon pour le tennis féminin, ça pas passé.
Trouvez l'erreur?
Urielle, tu peux m'expliquer?
Est ce que les menstruations posent problème, plus que les cigarettes?
C'est fou.
Une entrave à la féminité qui fait le succès du circuit féminin? Navratilova associée aux menstruations poserait problème, mais son association au tabac, non?

Brutalité policière...

Je termine mon samedi avec ça.
La police est très gentille avec les victimes et les témoins. (Tant qu'elle ne décide pas de les contrôler, mon ami victime avait une contravention impayée, il a passé la nuit en prison et l' agresseur n'a pas été inquiété, il n'a pu porter plainte, il avait alors perdu son droit de citoyen, mais il ne le savait pour la contravention, avoir su, il aurait fermé sa gueule).
Une fois que tu es du côté du délinquant, tu perds tout tes droits de citoyen. Ils utilisent le TU et tu as intérêt à collaborer. Un mot de trop et il te rentre dedans.

La plupart des policiers sont des cons qui veulent utiliser bêtement leurs pouvoirs. Ce sont des chiens de garde et ils mordent.

Moi devant un policier je dis toujours, oui monsieur, et j'utilise le vous même si lui utilise le tu même si il a 20 ans de moins que moi. Je ne suis pas un idiot, je vais pas passer une nuit en prison pour ensuite passer en cour et tenter vainement de faire valoir mes droits. Il n'y a rien à gagner. Surtout, je ne veux pas le laisser gagner sur moi.

On appelle la police des chiens parce que effectivement ce sont des chiens de garde, le nom leur convient très bien.

Alors le truc à Montréal-Nord, pour les forces policières, c'est un simple évènement, numéro 1435-2008. Ça change rien dans leur pratique, ils ont tout prévu.

Ils sont hyper protégé.
Moi je dis que ces 2 policiers sont responsables de la mort de ce jeune homme mais jamais cela sera reconnu. Ils en ont tué combien des gens malhabilement? Vous pouvez mettre un chiffre, il est élevé et continuera d'augmenter.

Avez-vous souvenir de Lizotte, Berniquez, Bennis, Castagnetta, et quelques autres. Rien contre les policiers. Quand un policier t'approche tu restes poli, point, si tu es en crise psychotique , ben l'électrochoc sera l'arme électrique, ils en ont crevé un il n'y a pas si longtemps.

Métro Laurier Caisse Populaire de la Fraternité des Policiers, allez faire un tour, c'est très luxueux, impressionnant. C'est vraiment une Fraternité avec tout ce qui cela implique.

Même l'image de la face d'Anne Marie Péladeau écrasée sur la voiture aux nouvelles, à tout les postes, ne suffit pas. Ça passe.

Députainrien....

C'est quoi ce truc, plusieurs blogs en parlent.
C'est un genre de génération x-y-z, de la masturbation?
En tout cas, faudrait changer le nom parce que si c'était une bouteille de vin, je passerais à coté de cette étiquette.
Ils viennent de la Libértarie , comme les Ontariens, d'Ontario ou encore les Otariens qui sont des otaries.....
Que quelqu'un m'explique comment on peut s'identifier à un mot aussi laid? Ce mot ne me donne pas le gout de le connaitre. Quelqu'un de Libertarien doit être à tout le moins bien instruit mais surtout déconnecté et bien compliqué.
Libéralisme est plus simple.

Je blague, je suis sur que c'est très important le liber..machin truc.
C'est des conneries tout cela qui intéresse les intéressés, ils feront surement de bons députains, tiens ce terme là me plait davantage, le députainrien. J'embarque dans ce mouvement. Une petit masturbation à 10$ déductible d'impôt. Mais ne faites pas faire vos impôts par votre conjointe..

Sac blanc...

Je dois payer maintenant 5 cents pour un sac blanc au marché.
Intermarché, avant, enlevait 5 cents sur la facture lorsque tu avais ton propre sac.
Quelle est la meilleur alternative?
Je pense à Pavlov et à Skinner, ces psychologues behavioristes spécialisés dans l'étude de l'effet de la punition et de la récompense.
Qu'est ce qui a le plus d'impact, l'ajout d'une conséquence négative ou l'ajout d'une conséquence positive.
Quel renforcement est le plus efficace, le positif ou le négatif?

Je crois qu'une facturation de 5 cents est plus efficace mais que la différence n'est pas si grande en rapport avec l'autre option. Elle n'est pas assez punitive.

J'ai bien aimé la transition proposée par Intermarché, je leur donnes un prix quand même. Il y a là une délicatesse.
Mais la meilleure stratégie a été celle de la SAQ. Il n'y a pas a négocier, il n'y a plus de sac.
Et vous savez quoi, c'est probablement l'endroit ou il se vend le plus de sacs recyclables et ils sont beaux et font chics.

Sortir avec tes bouteilles de vins sans contenant peut être très désagréable. La conséquence est plus grande qu'un 5 cents. Imaginez sortir de l'épicerie avec votre litre de lait, votre pain, votre mayo et votre 3 conserves de thon sans aucune possibilité de les contenir à part vos bras.

Alors mention honorable à la SAQ. Faut mettre en perspective leur mérite, il n'y a pas de concurrence et le produit est très en demande. L'épicerie aussi d'ailleurs, elle pourrait ne plus offrir cette alternative à 5 cents.
Ma seule réserve est de m'exhiber avec un objet qui fait la promotion d'un commerce tout en ayant payé pour faire cette pub.

vendredi 7 août 2009

Résonance...


Je suis une caisse de résonance.
Je perçois par mes sens et j'amplifie à ma façon.
Je n'ai jamais eu la prétention d'être un Stradivarius.

mardi 4 août 2009

Drôle de nouvelles...

D'un côté on parle de profilage racial et de l'autre côté le maire de Mont-Laurier est d'origine Haitienne.
Trouvez l'erreur?

lundi 3 août 2009

Impuinité pour l'idiotie...

Aujourd'hui des journalistes télé ont montré un jeune garçon de 7 ans qui conduisait une voiture sans même protéger son identité, protection à laquelle il a le droit, au nom de quoi les journalistes se permettent ce genre de dérogation?
Je ne sais pas?
Ça manque de rigueur.
Et je vous assure qu'ils ne seront pas là pour ramasser les pots qu'ils ont cassés.

Ils me donnent la nausée. Ces gardiens d'une morale dont ils n'arrivent même pas soutenir me font vomir. Il devrait y avoir des excuses officielles de l'offense qu'ils ont commise envers ce jeune garçon. L'impunité pour l'idiotie? Pour dénoncer l'idiot, faut ne pas l'être soi-même en le faisant. Il devrait y avoir sanction.

Les façons de dire...

Il y a plusieurs façons de dire.
On s'en excuse avant.
On dit ce que l'on a à dire d'une façon tordue du genre... Cé tu moé ou ben....
On dit dilué, histoire de se laisser des portes.
Celle que j'aime c'est celle qui consiste à dire simplement et clairement les choses que l'on veut dire. Et dans le doute, ben on édite pas ou on efface.
Bref, excusez moi pour ce billet, je ne sais si c'est moi ou bien...(blablabla)
J'aime les gens qui donnent l'heure juste. Ainsi si je demande l'heure sur le trottoir, je trouve ridicule la personne qui n'a pas de montre me dire approximativement. Je préfère...Je n'ai pas l'heure, désolé. Bien que je puisse comprendre que l'intention n'est pas mauvaise. Mais l'enfer n'est-il pas fait de bonnes intentions?
Parlant de bonnes intentions, je me souviens de ce chauffeur de taxi qui bien intentionné a ralenti et invité un jeune garçon à traverser, bien le jeune en est mort, frappé par une voiture.
Bref j'aime les gens aux intentions limpides et clairement énoncées.

dimanche 2 août 2009

10 de moins...

Super, 10 morts de moins. Les nouvelles nous apprennent que la mortalité est due aux négligence des usagers. C'est drôle il y a deux semaines le neveu de ma voisine est mort suite à un détour routier du à des travaux sur les routes. Il était en moto, on l'a détourné et il a fait un face à face avec une camionnette. Il avait deux enfants. Mais bon, il a du être négligent. Vive les nouvelles et les journalistes, ils savent rendre compte de la réalité. Il se nommait Jean le négligeant.

Billet aux femmes du Québec...


Tu as un surplus de poids, tu n'aimes pas tes seins, ni ton ventre pas plus que tes fesses et tes cuisses.
La féminité te donne des nausées puisque tu n'en a pas la taille, c'est pour ça que tu tentes de tuer dans l'oeuf celle de tes filles qui serait selon le terme à la mode, hypersexualisées, en faisant cela tu tues en même temps l'estime qu'elles ont d'elles, tu dis même qu'elles sont habillées comme des putes, mais l'intention est noble.. Il n'y a pas que la féminité qui pose problème, la masculinité aussi. Alors tu te fais castrante auprès de tes fils que tu vois comme des agresseurs potentiels.
En fait c'est l'expression de la sexualité qui trouble.
Tu luttes contre le père de tes enfants, tu luttes contre tout en fait.
Ta langue de vipère est acérée, ton mépris évident, ta sensualité absente.
Tu te poses en victime, plus que les juifs même, et au nom de cette victimisation tu sèmes autour de toi du mépris de tout.
Moi j'aime les européennes, leurs parfums, leurs robes, leurs plaisirs d'être courtisée, leurs plaisirs d'afficher leur féminité assumée. Je vous laisse à vos revendications vindicatives et à votre aigreur.
Mon choix est clair, je choisi la dentelle et le parfum ainsi que la lubrification, je vous laisse les pancartes en vous trouvant bien pathétique, rêche et un peu sèche.
****************
P.S. Ce billet est inspiré d'un autre billet ou la dame disait avoir honte de sa féminité.
Pourtant il n'y a pas de honte à être femme, au contraire, vous êtes très belles, regardez Bellucci, n'est-elle pas belle?

samedi 1 août 2009

Les vaches...

À la SRC on dit que les vaches produisent 5 fois plus de lait qu'en 1930.
C'est la nouvelle, rien d'autre, la fierté de la performance. Demain on parlera du cancer sans faire de liens. Je ne dis pas qu'il y a un lien, mais cela reste quand même hallucinant comme nouvelle. Un peu bête comme façon d'informer mais bon là on passe à la météo, à la loto et aux sports.

Je quitte...

Il n'est pas rare de lire des gens qui annoncent leur intention de partir et qui reviennent dans la même forme ou dans une autre. Moi lorsque je quitterai, je le ferai sans même le dire. Pourquoi écrire je quitte? Quel est le but? Oops a annoncé qu'il quittait et il me dit ridicule. Il en a le droit, reste que quitter tu le fais et c'est tout. Dire je quitte, ce n'est pas quitter et revenir pour préciser c'est encore moins quitter.
Un fois que je cesserai, je le ferai, point. Je ne ferai pas une Dominique Michel de moi. Et si j'ai besoin de signe d'affection, je vous le demanderai clairement.
Tiens, envoyez moi quelques ondes pour compenser le ridicule que Oops m'a réservé. ;-)

Suivi....

J'avais fait un billet sur les décès anticipés lors du congé de la construction.
La Presse Canadienne annonce qu'il y aura une diminution du nombre des décès sur la route cette année. On en dénombre 17, quelques autres peut être d'ici dimanche soir mais cela risque d'être moins que les 29 de l'an dernier.
C'est fou non? Les vacances sont un facteur de risque.
Tant mieux si il y en a 10 de moins.

Oops 1988-2009...

Oops est mort d'une mauvaise façon.
Son auteur qui avait les couilles de le faire vivre n'a pas eu celles de savoir le faire mourir dans la dignité. L'auteur est intervenu pour rassurer ses lecteurs. Pourtant l'intérêt du personnage c'est qu'il était inquiétant. Cela aurait été une belle mort. Dommage.