lundi 19 octobre 2009

Quand ça va mal...

C'est bien souvent quand ça va mal que ça va pour le mieux.
Parfois on veut faire taire les symptômes par peur de la souffrance et pour maintenir l'illusion que ça va bien.
Pourtant est ce que l'on retire la pile d'un détecteur de fumée pour se faire croire qu'il n'y a pas péril en la demeure?
Quand l'alarme résonne, explorons histoire de savoir de quoi il s'agit, au lieu de tenter de faire taire.
C'est un peu pour ça que je console peu le gens.

2 commentaires:

Éléonore a dit…

Je crois que c'est ce que j'ai expérimenté dernièrement. Allez au fond de ma peine...

Par contre consoler, veut possiblement dire être juste là, manifester sa présence, une présence soutenante, même sans trop de mot.

Devant un message de peine et de douleur, je fais parfois de la gymnastique pour trouver quelque chose qui ne soit ni trop ni pas assez, mais je tiens à laisser un mot. C'est ma petite part d'humanitié et de chaleur humaine.

Michel a dit…

On pense semblable, c'est comme tendre une corde de guitare, tu maintiens la bonne tension, trop dur, ça brise, trop mou, ça relâche.
Mais je ne tiens pas à laisser de mots, ils ont été déjà dit dans cet équilibrage de tension.