mardi 31 mars 2009

LS Revenge...


Loft Story 6... la revenge est commencé. Je crois que je vais embarqué mais je n'en suis pas sur.
J'aime bien analyser la psychologie des joueurs.
Je vais voir, déjà Biggy s'est installé comme le male dominant de la meute, il pisse partout, montre son corps, fait sa danse de dominant, a bousculé Sébastien avant meme leur entrée. La Francaise, un seul pied dans le loft et elle pleurait déjà son chum. Ca risque de donner le gout à bien des gens de soulager sa peine en la sortant du loft pour qu'elle le retrouve.
Sébastien, semble observer afin de laisser les gens s'entretuer un peu, patient, il joue pour le public encore une fois, j'ai hate voir comment cette fois ci.
Je doute que le gai soit plus fort qu'il ne l'a été la première, la sortie d'un garde de robe ne change pas l'émotivité d'une personne, il s'essouflera encore.

J'ai hate de voir qui se démarquera par un jeu totalement différent de la première fois.
Une fois dans le loft le naturel revient en galopant, alors j'attends de voir qui. Je prédis que ca sera Sébastien, mais ca ce n'est qu'une prédiction. Chez les filles, je ne vois que Geneviève.

Mais ca, ca vaut rien c'est le public qui vote et avec tout les trucs internet ca change, ca influence beaucoup. Cass a gagné grace aux votes de la FTQ, alors???
On verra bien.

lundi 30 mars 2009

Le chemin...


Je sors de chez moi, je prends la route à gauche ensuite je tourne à droite et j'arrive toujours dans ce boisé hanté de fantomes qui me rendent anxieux.

J'aimerais suivre ce meme chemin et me retrouver ailleurs, malheureusement il mène toujours là, je n'aime pas ou il me mène et j'ai peur d'en choisir un autre, alors je continue pour me retrouver au meme endroit. Pourtant ces fantomes s'habituent à moi et s'approche de plus en plus, ce qui me fait très peur.

En sortant de chez moi l'autre fois une personne m'a invité à prendre la route de droite, il voulait m'accompagner. Je l'ai suivi pendant quelques pas, je me suis senti anxieux, j'ai dit non, je préfère retrouver mon chemin, j'y suis mieux. J'ai alors repris le sentier de gauche, plus confortable mais je me suis encore retrouvé devant ce boisé. Ca me désespère un peu.
J'aimerais ne pas avoir à changer de chemin et qu'il me mène dans un ailleurs plus agréable.

samedi 28 mars 2009

fucking you...


Le métro s'arrete là ou il devait le faire, rien de transcendant ca arrive aux 2 minutes. Un latino sort pour mettre les pieds sur le quai, il se retourne et fait un fuck you. Ce majeur a eu l'effet d'un coup de couteau pour cette fille qui reste seule derrière les portes qui se referment, elle saigne, des larmes s'écoulent pendant que son monde s'écroulent.

Devant mon écran, ca sonne derrière, elle monte en pleurant. Je l'a regarde, mon coeur se débat, le sien se déchaine. Deux ans viennent de se terminer semble-t-il, je n'en suis pas sur. Il l'a baisé lorsqu'elle avait 14 ans, il l'a quitte en lui faisant un fuck you après lui avoir annoncé qu'il l'avait trompé. C'est ca qu'elle pleurait.

Moi, je ne sais ce que j'ai à pleurer, je suis désolé, j'ai le gout de me vomir de n'avoir su la protéger de tout ca.

vendredi 27 mars 2009

Sale pute...


Un scandale, l'apologie de la brutalité envers les femmes.

http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/20
0903/27/01-840961-une-chanson-intitulee-sale-pute-fait-scandale-en-france.php


Le mec se défend, ce n'est pas une menace dit-il, ni une promesse d'un passage à l'acte violent.
Bien sur ce n'est qu'un défoulement.
Je crois savoir une chose, à trop censurer les défoulements ont finit par favoriser le passage à l'acte. Brel écrivait il y a quelques années que les bourgeois c'est comme des cochons, plus ca devient vieux plus ca devient... Ben les bourgeois continuent à s'embourgeoiser.

Je ne veux pas en faire une histoire de filles, j'en ai bien assez de la fausse aux lionnes et c'est truc du genre d'un ridicule impressionnant.

Le défoulement d'un mec qui chante sa colère n'a rien à voir avec celui qui en silence se prépare à la tuer. C'est le silence qui m'inquiète, ce n'est pas les paroles.

Un gars se suicide par pendaison sans rien avoir dit, il n'occupait pas les lignes téléphoniques de suicide action, aucun mot, aucun appel, juste un passage à l'acte comme ca.

Alors lachez moi avec la gravité d'un défoulement, que ce soit envers les femmes ou envers qui que se soit, le défoulement, ce n'est pas un passage à l'acte, ni meme un encouragement, c'est un défoulement. Ben oui, sale pute, pourquoi pas? Comme fucking arabe, vieux nègre mais nègre quand meme.

C'est l'émotion qui parle et tant qu'elle parle ca me rassure, le silence est davantage explosif. Un salaud, une pute on a tous connu ce sentiment qui nous faisait dire ces mots sans nécessairement nous menez à la violence.

- Ouais mais la violence psychologique là, t'en fait quoi?
- Fuck you avec ta violence psychologique men, il n'y a rien de psychologique dans la violence faites à quelqu'un, elle est réelle qu'elle soit physique ou autre.
- Ouais mais la chanson là?
- S'il ne s'agissait que de chansons ca serait mieux, lache moi avec ton indignation pour une chanson, je m'indigne d'autres choses.


Le silence m'inquiète plus que les grandes gueules, c'est pas toujours vrai mais souvent... Dans un billet passé je décrivais un vrai prédateur, il ne disait rien, ne montrait rien pour etre sur de se rendre à son objectif. Les félins font comme ca, ils marchent lentement sans faire de bruit vers leur proie. Alors ceux qui gueulent comme ca, ce ne sont la plupart du temps pas des prédateurs. On peut en faire de la morale, de la politique mais ca n'aidera pas à mieux comprendre la violence faites aux femmes ou à qui que ce soit d'autre. Tu peux toujours dire fermes toi, mais il n'y a pas de crime. Alors j'ai déjà dit sale pute à quelqu'un, fuck you meme, à ma fille, qui se pose en juge ?

Ben oui sale pute, je te découperais en morceaux, pourquoi pas, j'en ai fait explosé des gens en 1000 morceaux dans ma tete. Et le jour ou j'aurai projet d'en faire exploser pour vrai, je ne le dirai pas, je le ferai.

jeudi 26 mars 2009

La latino...


Il pleut, 20h00, c'est noir dehors, elle passe devant moi, les cheveux noires lissés, vétu de noir sous son parapluie noir, elle me semble belle, elle parle à son cell, noir aussi, il n'y a pas de gris, ca me plait.

Sous la pluie, la rue devient étain, le rouge des lumières illumine le trottoir, je traverse forcant un automobiliste à freiner, il était pressé de se rendre à sa lumière, du confort de son bolide il ne se souciait pas que je sois sous la pluie, meme pas du fait qu'au delà de moi, il y avait d'autres bolides, il ne cherchait qu'à avancer, peu importe ou ca mène, un cm, un métre, tout est bon.

Me reste de cette balade que la beauté du reflet de la lumière lorsque le sol est mouillé, une impression aussi d'une latino parlant à son cell. Le rouge du feu lorsque je l'ai croisé a fait en sorte que je ne me suis pas retourné, a-t-elle de belles fesses, aussi belles que le reflet de la lumière sur le trottoir?
Probablement pas, la nature sait se faire belle et transcendante

Mesurer la désolation...


- Tu ne me parles pas, dit-il devant cette absence.
- Je sais, dit-elle dans un de ses rares moments de présence.
- Pourquoi?
- Je ne sais pas
, dit-elle franchement, elle ne savait pas.
- Mais je veux savoir pourquoi?
- Je ne me parle meme pas, comment pourrais je te parler?
- Ca me blesse.
- Moi aussi, tu as pas idée comment.
- On fait quoi?
- Je ne sais pas, faire avec par absence de choix?
- Ben moi j'ai le choix
- Bien sur. que tu as le choix, tu ne mérites pas mon silence, il ne t'es meme pas destiné, en fait il n'a meme pas d'objet et certainement pas toi mais ca ne me sort pas de mon mutisme dans lequel je suis enfermée. Je suis désolée.
- Pas tant que moi
- Tu crois, comment on mesure ca?

mercredi 25 mars 2009

Violence conjugale....

40 ans de ma vie...
10 ans a tenter de l'empecher.
L'inspiration m'est venue au moment ou mon père voulait tirer mère, il ne l'a pas fait, un chance.
Et j'ai fini par etre mit à la porte par un directeur violent dont la femme disait ha ha, ca va y faire du bien d'y travailler. Ca l'air que non.

Ce que je sais c'est que c'est pas communautaire tout ca. Pour l'hébergement ca va, ca peut l'etre, pour les agresseurs, non, ca ne doit pas l'etre. La sécurité publique doit s'en charger mais elle ne le fait pas, elle subventionne des organismes communautaires pour s'en occuper à rabais et le service qui y est rendu l'est aussi.
Des gens sans compétances, comme moi, s'occupe de choses qui sont pourtant importantes et ca fait des victimes.


Il y a 4 ans, le gouvernement a doublé le budget des organismes communautaires qui oeuvrent en violence conjugale, ca n'apporte pas plus de sécurité pour les victimes, la sécurité est pour les travailleurs qui se payent de bonnes conditions de travail.

Il n'y a rien de communautaire dans la violence conjugale, c'est criminel. Imaginez il y avait meme un organisme communautaire pour pédophiles, ils s'alimentaient entre eux. Non, rien de communautaire dans ces trucs, c'est trop sérieux pour ca.

N'importe quoi....


Ca fait toujours curieux de se faire dire que l'on raconte n'importe quoi lorsque l'on sait. Je ne parle pas d'une morale, ca c'est selon, l'age n'a rien à voir, elle peut etre désuette facilement. Mais les faits, les choses concretes, la compréhension d'un monde que tu arrives à articuler un peu mieux et qui ne fait pas de sens pour les autres. C'est triste.
Je crois qu'au Québec on reformate sans cesse les disques durs, ce faisant manque l'histoire l'expérience utile qui pourrait servir.

On fait du surplace, à toujours répéter les choses parce que ce qui a été fait avant n'a pas de valeur. Le patrimoine, il est ou? Il est autant dans la force des jeunes que dans l'expérience des plus vieux. C'est cette absence de synergie qui me heurte.
Je parlais à un jeune de cinéma américain, il m'a traité de demeuré, pourtant il y a 30 ans de réflexion sur le cinéma derrière ce que j'en raconte.

Mais ce n'est pas ca le pire, c'est la fermeture des jeunes qui narcissiquement se croit mieux, il manque un ancrage, des racines sur lesquelles ils peuvent se reposer sans tout avoir à réinventer pour aller plus haut encore. Voilà c'est ce qui manque au Québec, l'enracinement ou encore l'encrage.

J'aime bien le temps du souper avec ma fille ou mon objectif est de poser des points d'encrage, de trouver avec elle un sens aux choses et de trouver la facon dont mon expérience peut faire du sens dans sa réalité. Quand je sens que ca se produit, je me dis ouais c'est bien, il s'est produit une rencontre, l'expérience de ses 16 ans se sont mesurées à celle de mes 48ans et quelque chose s'est passé, une réflexion, un doute, quelque chose à raconter à ses amis le lendemain à l'école, histoire de mesurer la pertinence de la chose. Il y a un processus d'engagé et ca j'aime bien.

Mais bon à l'ére des téléréalités l'important est maintenant, meme si désincarné.

mardi 24 mars 2009

Raconte moi...


- Raconte moi une histoire, dit-elle bien installée dans son lit pas trop douillet. Ca manque de mère ici. J'ai souvenir d'amante bien maternée qui avaient des lits bien plus douillet, le confort total quoi.
- Tu en veux une juive américaine?
- Oui ce sont les plus belles
, dit-elle sur un ton dont j'espère que le CEGEP saura défaire.
- Ben elles sont toutes pareilles, elles me lasses Merde pas encore avoir à raconter ce genre de truc de circoncis à couettes frisées qui sortent de chaque coté du chapeau.
- C'est ce qui en fait la beauté, allez raconte-moi...
- Il était une fois, une personne victime de discrimination, forte de ses convictions elle fit face à l'opposition. Elle finit par en mourir mais sa détermination changea les mentalités et on pleura à la fin. Voilà, c'est fini!
Je me disais dans ma tete, c'est drole, les juifs et les arabes se ressemblent beaucoup, ils se croient nobles et matyrs, ils misent là-dessus tout les deux, mais j'en ai pas parlé à ma fille, j'ai gardé cette réflexion pour moi.
- C'est beau j'aime bien ces histoires.
- Tu en connais beaucoup de ce genre?
- Ben y a ET, Harvey Milk, celui de la fille qui se battait en justice pour les gens contaminés, brokivich, un truc du genre, l'homme éléphant, Lucky Sleven, à la télé y a Doctor House. Y a juste de ca au ciné pis à la télé.
- Ben oui, on nous raconte l'histoire de Jésus à tous les jours et on se dit non croyant, c'est drole non?
- Je ne sais pas mais moi j'aime ces histoires là
- Bonne nuit.
Et dans ma tete résonnait le mot fucking jewish.

lundi 23 mars 2009

Prédateur...


- Qu'est ce que l'on voit lorsque tu es en colère?
- Ca dépend, si c'est des gens que j'aime, tu le vois, ma mère, mes frères, mes soeurs. Pour les autres tu vois rien, je veux pas leur laisser la chance de réagir, ca me mettrait en danger
.

dimanche 22 mars 2009

Décallage horreur...


Le printemps...
On en fait l'éloge, pendant ce temps, dans la ruelle je marche dans les ornières de roues de voitures qui s'élargissent parce que la neige se morfond au soleil. Je l'a regrette un peu déjà. L'excitation du printemps et celle de l'été ne m'enchante pas.
Etre en marge de cette renaissance est de mauvais gout, le froid me convenait mieux. Ce printemps, je ne le porte pas, je le supporte que bien involontairement. Les bourgeons ajouteront l'insulte à l'injure et cette vie que je ne sens plus, j'en serai témoin extérieur avec une sentiment de tristesse encore plus fort. Je serai en marge de cette innervation hormonale.

*******
Je ne sais pas pour les tags mais si ca vous dit la question est... Heureux d'un printemps?

vendredi 20 mars 2009

14 Amherst...

J'ai rendez-vous au 11ème d'une tour.
Fallait descendre de la 14 pour m'y rendre.
Avant j'avais du y monter, à l'arret j'y ai rencontré un vieux gai, je lui ai demandé l'heure, il me l'a donné, elle venait de sa montre et non de son cell. Ce n'est pas parce qu'il était gai, c'est parce qu'il était vieux. Il n'est plus d'usage de demander l'heure, vaut mieux demander avez-vous un cell pour me dire l'heure. Certains diront, ben comment tu sais qu'il est gai? Moi je répondrais qu'il le soit ou pas c'est pas important de toute facon etre gai c'est pas si grave et je ne vais pas parler comme aux nouvelles hier ou ils décrivaient les 2 suspects d'un crime comme étant des gens d'origine ethnique autre que blanche. J'ai bien rit je me croyais à délire en folie. Bref...

Je sors de la 14 dans le but d'entrer dans la tour 1101, il est 15h00. Il me reste deux clopes, j'en ai donné 3 à un gars qui ramassait des mégots près du métro Laurier et j'ai du temps avant ce rendez vous prévu le 20 à 15h15.

Je monte les 7 marches, me retrouve devant 2 portes d'une tour qui court sur 45 étages, c'est le 11ème qui m'intéresse, j'ai 5 minutes, je m'y arrete, je choisis une allumette parmi les 7 qu'il me reste , je l'a gratte, l'indienne s'enflamme, elle m'arrache les 2 poumons, me brise le coeur mais ménage mon porte feuille qui malgré le printemps ne comporte que bien peu de feuilles, elles s'envolent comme à l'automne. L'économie connait-elle les saisons? J'ai l'économie automnale en ce 20 mars.

Je me regarde dans la vitre de ces deux portes comme narcisse le faisait. De l'autre coté, du coté sombre, celui qui à cette heure n'est pas éclairé, je vois en pénombre un gardien de sécurité qui me fait des signes, signe de quoi? Je ne saisi pas. Je regarde ses singeries sans comprendre son langage de macaque. Je finis par allumer sans meme a avoir eu à gratter une allumette, je dois consumer mon indienne a droite ou a gauche des deux portes mais pas devant.
Je vais à gauche, je n'ai pas de réaction, je marche vers ce coin assigné, j'avale en pensant aux chasses aux sorcières d'Eastwick, ca me semble aussi surréaliste. Mais j'ai pas d'énergie pour ces singeries, alors je me retourne vers la rue, celle de René, des voitures et des camions y passent, en face des usines fument, elles aussi. Je me sens en harmonie, je boucane comme eux. Y a un petit trou pour mettre mon mégot, suffit de pousser, je le pousse, j'ouvre l'une des deux portes, passe devant le macaque, pousse le bouton up, j'entre lorsque les portes s'ouvrent je monte au 11ème ou quelqu'un m'attends pour peu de chose.

Quelques minutes plus tard, j'allume le bouton down pour rejoindre la chaussée, les portes s'ouvrent, une fille est là, je retarde son projet qui est de descendre mais elle me sourit quand meme, on se salut. Elle se trompe, elle voulait se rendre au 3ème, elle a pesé sur le 5, elle s'excuse. Je me demande ce qu'elle a tant à excuser, la faute est très légère et ses excuses tellement hors proportion. Je tente d'en rire avec elle histoire de dédramatiser là il n'y a pas de drame, on regarde la couleur de la peinture du 5ème, plutot moche dit-on, elle rejoint son 3ème et moi la rue et la 14 nord ou j'y retrouve la meme chauffeure et le gai qui a l'arret suivant réembarque avec un sac contenant quelques bouteilles de vin. Je trouve qu'il va loin pour chercher son vin mais j'ai pas osé lui poser la question, avant je l'aurais fait. On a jasé un peu pour ensuite retrouver notre place en silence en attendant d'arriver. Lui, il a remit ses écouteurs sur les oreilles, moi, je regardais par la fenetre, je voyais le parc Lafontaine et les souvenirs qu'il m'inspire.
Terminus me dit-elle, vous avez oublié de prendre votre correspondance, la voici. Merci, je l'ai prise mais j'étais arrivé, une correspondance c'est pour aller ailleurs, était-ce une invitation à partir? Je ne sais pas, je ne suis plus très curieux, je m'enferme de plus en plus, j'écoute sans trop réagir, alors j'ai mit ce truc dans ma poche, c'est là ou elle expirera et éventuellement je la jetterai dans une poubelle.
Dans ce court voyage, ce qui m'étonne c'est comment je me tais maintenant, l'essentiel, rien d'autre.

jeudi 19 mars 2009

Give me five (2)...


Ma fille a accepté de reprendre la situation d'hier et de l'écrire en duo...

Il est 17h00.. ca sonne à la porte., je sais c'est qui je suis dejà irrité car elle devait etre là à 16h30. .Elle ouvre la porte et dit:
-Salut Papou ca va ??
-Oui toi??
-Est-ce que je peux avoir de l'argent pour m'acheter un cornet??
-Pfff...Non Non Non...et si je t'en donnais , combien tu voudrais??


Elle se faisait insistante...Devant son insistance il se sentait pressé et il avait juste le gout de lui dire FUCK YOU!! Non pas a elle , bien sur ,mais plutot a sa facon irrespectueuse de le lui demander.
-5 piasses?
-Pfff...Fuck you mademoiselle. Non là, tu vas aller dire bye a ton chum et je t'attends dans 15 minutes max.


Entendant les réponses négatives de son père , miss senti la rage l'envahir car ce que son pere ne savait pas , c'est qu'elle voulait du temps pour parler a son chum car son couple n'allait plus bien. Alors elle ouvrit la porte et descendit les escaliers pour aller rejoindre son chum qui l'attendait en bas. Pendant qu'elle descendait elle se disait à l'intérieur d'elle que son père le faisait chier et qu'il comprenait vraiment pas ce qui se passe en ce moment.

Elle était prise entre le besoin de règler le conflit avec son chum et de répondre aux exigences de son père qui l'attendait surement à la maison avec impatience...Mais elle savait que le temps de rentrer ètait venu...Elle monta les escaliers avec un mélange de tristesse et de rage qui bouillonnaient a l'intérieur d'elle. Elle ouvrit la porte pour aller faire ses études et soupa par la suite en parlant agréablement en compagnie de son père.

Give me five...

Ca sonne...biz biz, ca me buzz mais je sais qui biz.
Je suis déjà irrité, il est 17h00, elle devait etre ici à 16h30. Je l'a sais avec son chum et je ne veux pas la semaine. Elle est aux études, lui, non.
La porte s'ouvre..
- Salut Papou, ca va?
- Oui toi? et les bisous joue droite, joue gauche et ne pas oublier le front.
- Je peux avoir de l'argent pour une glace?
- Combien tu veux?
- 5 piasses.
- 5 piasses pour une glace?

- Yo, c'est mon argent, et elle se met à argumenter comme une camée en recherche de sa dose. Je suis étourdit. Je m'appuie sur le mur et je m'écoute, ce qu'elle raconte pendant ce temps n'est que de l'insistance pour obtenir sa dose, alors je m'absente pour tenter de cerner ce qui se passe en moi. Et j'en arrive à...
- Fuck you, tu prends 15 minutes pour dire bye bye à ton chum et tu rentre préparer tes examens de demain et vendredi. Elle se tait et quitte frustrée mais elle ne claque pas la porte. Je les entends en bas discuter, je ne sais si c'est agréable ou pas.

Elle revient avant la sentence que je m'appretais à exercer, la punition. Elle devait le savoir, alors elle a étiré l'élastique sans le faire peter.

En préparant le souper, elle me rejoint dans la cuisine, on se serre dans les bras, on reste collé, elle pleure. Elle négociait un break avec son chum. Elle voulait lui payer un cornet pour discuter, l'urgence était là. L'image de la camée quetant pour sa came tenait toujours mais sa quete en était une d'amour.

Le soir au lit, c'est toujours là ou on synchronise les intentions et les effets. Alors on a discuté des pauses amoureuses et de leurs significations. Discuté de comment elle entendait occuper cette période de pause amoureuse et des objectifs qu'elle poursuivait là-dedans. Bref, discuté de tout, autour des pauses amoureuses.

Pour moi une pause amoureuse c'est bien souvent un retrait dans un capital amoureux, rarement un dépot, mais bon la réconciliation amoureuse est bonne aussi jusqu'à la prochaine pause.

La morale de cette histoire quand quelqu'un demande quelque chose à quelqu'un d'autre, on ne sait jamais vraiment quelle est la nature de la demande, par conséquence, on se sait pas toujours non plus comment y répondre adéquatement. Là je me suis un peu planté.

samedi 14 mars 2009

Un ami sans été...


Étrange...
J'ai perdu des amis par suicide, par accident, là c'est mon premier ami par maladie. J'en ai vu un, c'est vrai, je l'oubliais mais ca fait longtemps et il n'était pas vraiment mon ami, dans le sens de la force de l'attachement. Il est mort jeune, 16 ans. Je me souviens j'étais freak aux cheveux longs, lui, la chimio lui enlevait ses cheveux, sa maladie le rendait straight, moi je me pensais meilleur que lui, ma chimio c'était la drogue. J'ai souvenir de sa soeur lorsqu'elle m'a annoncé sa mort.
Dans mon égocentrisme je n'avais pas idée du drame qui se jouait, de toute facon lorsque les drames se jouent les gens s'en désintéressent, trop occupés ailleurs. Mais on aime pleurer devant la télé, devant une série, un téléroman, un film ou encore devant une nouvelle d'un 18 heures, les émotions y sont, elles s'expriment mais elles sont désincarnées, les larmes y sont mais la douleur n'y est pas aussi intense. On aime le désincarné, le drame en dehors de soi, ca fait moins mal et ca console. Mais quand ca se rapproche de nous, bof, ca devient moins divertissant, moins spectacle, le pénible de l'affaire sans take two et sans maquillage est moins beau et plus difficile.

Bref de le voir fut choquant, il était beau, il ne l'est plus et il ne le redeviendra plus. Il aura le printemps mais pas d'été, c'est sur.

Comme ma fille disait devant un pigeon blessé par une bourrasque de vent, il faudrait qu'il commence à penser à dire adieu à sa vie.

Ouais ma fille, il commence mais ...

jeudi 12 mars 2009

Logique..

J'ai la logique fuckée, j'envie ceux à la logique logique, la mienne est illogique.
Ma logique me raconte toutes sortes d'histoires qui compliquent des choses qui pourraient etre simple.
Et c'est meme pas par mauvaise foi, ca glisse comme sur une glace que l'on dit noire.
Je dois etre fou.
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Ben non t'es pas fou, t'es fucké, inadapté, c'est tout, tu as un handicap neuronal, tes neurones tiltent parce qu'elles ne font pas consensius, le consensius c'est important. Mére indigne a de bons neurones, ils font consensius. C'est ca l'important. Alors toi tu as une logique illogique, point. Vis avec ca ou devient plus logique.
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Yo! je tenterais que je n'y arriverais pas.
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Acceptes que tu es pas intelligent petit con.
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C'est vrai, je ne le suis pas vraiment, je le serais que ca se verrait.
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Ben voilà petit con la conclusion, c'est juste la démocratie virtuelle. Avant, lors des lettres et de l'encre il n'y a pas un éditeur qui aurait publié tes aneries.

L'aide....


La mer ne m'en veut pas, mais elle me fait la vie dure, je vais me noyer. J'avale, je coule et coule encore, j'en ai la bouche salée. J'ai trouvé une bouée, je m'accroche et plus ma peur de mourir est grande plus je m'accroche fort.
La bouée se sent agressée, mes ongles la dépeinture, la heurte mais elle reste solide sans s'offusquer de ma panique, elle reste là flottante et surportante (un beau lapsus je le garde). Dans ce déchainement, sa stabilité me rassure, elle me redonne espoir.

C'est ca le travail d'un psy...

mardi 10 mars 2009

L'interet...


Je me trouve interessant mais je ne le suis pas vraiment.
Un constat qui n'est pas amiable auquel on resiste mais dont l'évidence finie.
Un raté, oui un peu mais il y a des réussis qui me tentent pas, ca me console un peu sans empecher la consolation.
Je fais 180, je me demande ce que je vaux la livre, je pense que je ne vaux meme pas le prix du steak haché coloré qui traine dans un frigo d'un super marché. Ma valeur est dans ma capacité de le payer seulement. Triste d'imaginer qu'un steak haché gras en plus vaut plus que toi.

En plus pour décalisser de cette terre je devrai payer.

C'est me semble un peu fou dans la mesure ou l'on dit que l'humain importe.

Mère indigne...

Tout le monde en parle...je peux bien en parler un peu.
C'est une belle personne, plein de vitalité, j'ai bien aimé et elle doit etre contente pour elle. C'est beaucoup de bonnes choses qui lui arrive.
Moi, le gars, j'aime pas. J'aime pas ce truc qui consiste à dire une chose en affirmant le contraire, je trouve ca pervers. Ca fait fausse victime mais sourtout ca fait un discours que je trouve fucké, un peu skidzo.
Moi je suis un père indigne, mais vraiment un mauvais père. Et je le dis parce que c'est vrai pas dans l'attente d'un...ben non tu es pas si pire, voyons donc.
C'est fou la popularité de ce besoin de sentir bon en ricochant par la bande.

Personnellement je ne souhaiterais pas pour ma fille d'une mère qui se dit indigne pour démontrer qu'elle est en fait digne. Trop fucké je trouve. Je voudrais que ma fille apprennent à dire les vrais choses, au bon niveau, de facon clair, pas de facon tordue comme ca.

De toute facon une mère digne n'a pas besoin de le dire, elle le fait et si elle est indigne bien appellons la DPJ, non? L'indigne vend, c'est inquiètant un peu je trouve.

C'est drole je viens d'aller voir et le billet était...

Toujours plus bas, toujours plus loin

Fille Aînée -- Maman, qu'est-ce qu'ils t'ont posé comme questions, hier soir, à l'émission?

Moi -- Ben, ils m'ont demandé c'était quoi la différence entre Mère indigne et Caroline Allard...

Fille Aînée -- Je sais! La différence, c'est que Mère indigne est un peu plus une mauvaise mère que toi.

Je savais que j'aurais dû l'emmener pour me souffler les réponses


Alors voilà le ben non tu es bonne. Vous savez quand ma fille me dit que je suis bon, je sais que c'est faux mais je sais aussi quelle a besoin d'un bon parent pour se sentir en sécurité et quelle a besoin de maintenir cette image sinon ca serait l'insécurité. Alors quel est le but d'entretenir l'image d'une mauvaise mère auprès des enfants si c'est faux?
Mon hypothèse???? Je vais y penser un peu mais d'ici là j'ai écrit que je trouve triste qu'une fille ait une mère indigne.
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J'ai compris dans le fond, la mère qui se dit indigne le fait parce qu'elle s'insurge du fait qu'on l'a dit indigne et elle s'en indigne. Elle s'en désindigne en se disant indigne pour démontrer qu'elle ne l'est pas et bien des gens applaudissent, des femmes surtout ou des hommes castrés, moi je trouve ca pathétique un peu. J'aime mieux les femmes dignes.

lundi 9 mars 2009

ouaCH...


Le CH fait beaucoup parler, il n'y a rien à dire, ils doivent gagner la deuxième rondes.
Dites ca à vos chums, si le CH gagne pas la deuxième rondes je ne serai pas impressionné. Point.. et bye bye Gainey.

Vie d'ange...

Une pub, un garcon traine un sac d'un blanc immaculé dans un environnement qui l'est tout autant pour le mettre dans une poubelle qui elle, a un sac vert.
C'est touchant, tout est propre, plus que propre comme si la merde n'existait pas.
On passe beaucoup d'énergie à cacher la merde que l'on produit, non?
Une question histoire d'avoir une réponse.
Moi mes sacs puent, dommage.

dimanche 8 mars 2009

Le 8...


J'aime ses petites lèvres qui pendouillent comme si elle avait de couilles. J'aime sa capacité d'abandon meme si elle sait se tenir debout.
J'aime quelle soit assez forte pour s'ouvrir les jambes , et autres choses aussi, sans peur.

J'aime ses cheveux, sa peau, son odeur, ses seins, son cul et sa tete aussi qui ne prend pas ombrage de ma main sur ses fesses.

Elle est belle, elle est femme, une belle femme.
Elkouri de La Presse...Ni pitoune ni soumise...http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/rima-elkouri/200903/08/01-834310-ni-pitounes-ni-soumises.php
À lire aussi, mais elle je ne crois pas que j'oserais lui pogner le cul.

samedi 7 mars 2009

Un tag...

Le principal trait de mon caractère;
destructeur

La qualité que je préfère chez un homme;
sa virilité

La qualité que je préfère chez une femme;
sa féminité

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis;
la disponibilité.

Mon principal défaut;
sensiblerie

Mon occupation préférée;
Aucune

Mon rêve de bonheur;
Renager dans la mediteranée.

Quel serait mon plus grand malheur;
Il est déjà là

Ce que je voudrais être;
Autrement.

Le pays où je désirerais vivre;
L'Espagne.

La couleur que je préfère;
Le violet.

La fleur que j’aime;
La pensée.

L’oiseau que je préfère;
Le pigeon qui devait commencer à penser à dire adieu à sa vie après une bourrasque de vent.

Mes auteurs favoris en prose;
Le prosac.

Mes poètes préférés;
Je fais pas dans la poésie.

Mes héros de la fiction;
Zéro, j'aime pas la mentalité américaine du super héro, je fais plus dans le japonais.

Mes héroïnes de la fiction;
L'héroine j'aime bien, la belle Angelina mais la plus belle Bellucci mais elle fait plus dans le féminin.

Mes compositeurs classiques préférés;
Bof, je manque de culture.

Mes peintres favoris;
Bof aussi, j'aime mieux la sculpture.

Mes héros dans la vie réelle;
Zéro.

Mes noms favoris;
Aucun

Ce que je déteste par-dessus tout;
Moi, trop facile de faire allusion aux autres.

Les personnalités connues que je déteste par-dessus tout;
Tout ceux qui semblent tellement bon.

Le fait militaire que j’admire le plus;
Fuck all.

Le don de la nature que j’aimerais avoir;
L'intelligence.

Comment j’aimerais mourir;
Agoniser un peu avant.

État présent de mon esprit;
Toute une question ca.

Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence;
Celles que tous s'empressent de décrier.

Ma devise;
Fuck you

vendredi 6 mars 2009

Jean-Francois...


Un pestiféré.
Je l'aimais bien, j'aimais le truc du resto complètement sauté...une grenade avec ca?
Il a 32 ou 34 ans, il en a l'air de 18. Le problème est peut etre un peu là? Je ne sais pas.

Tout ces gens qui s'empressent de retirer toutes images de lui de leur entreprise me font rire. On est rapide lorsqu'il s'agit de démontrer que l'on a les mains propres. Personnellement j'aime les gens qui acceptent d'avoir les mains un peu sales, ils me semblent plus humains.

Ce nettoyage précoce, il n'est pas reconnu coupable encore, me fait bien rire.
On est devant quoi? On le sait pas encore, alors cet empressement, qu'est ce qui presse?

Une chasse aux sorcières dont tous se dissocient pour se montrer plus que pur et dire qu'ils ne s'associent pas au mal.

Pourquoi l'effacer, ca serait une belle occasion pour aborder certains sujets avec les enfants. Si perversion il y a, ben il vivra avec, mais là, la charrue précède le boeuf.

Je m'étonne toujours devant l'empressement des gens, des organisations à situer le mal à l'extérieur d'eux peut etre pour mieux cacher leur propre crasse?

Je tiens à préciser que mes fantasmes ne font pas dans le prépubère mais je m'indignerai si il y a lieu le moment voulu. Il est pour l'instant bien facile de se dissocier de ce Jean-Francois, ce n'est pas à mes yeux une marque de courage garante de vertueux, le vertueux il est dans l'attente pour moi en tout cas. Alors heureux les vertueux qui se dissocient maintenant, ils doivent etre sans tache, non?

T'es belle...


Et le 8... la journée de la femme.
Le Québec a la femme triste, politique, vindicative, aseptisée, assexuée meme.

Je l'aimerais débordante de féminité, parfumée, florale, pétalesque meme.
Journée ou les seins ne se cacheraient pas sous des bonnets d'un pouce d'épais, ou la robe serait de mise ou la féminité s'affranchirait de sa victimisation, ou les mégères aux langues de vipères devraient taire leur mépris de la féminité débordante de leur jeune fille pour célébrer la féminité si belle de ces dernières.

Les longs cheveux, les belles épaules, les beaux dos, les beaux culs aussi seraient célébrés.

L'objet en serait un de fierté et le beau ne souffrirait pas de l'appréciation que l'on peut en faire au contraire, il serait flatteur plutot qu'exploiteur, tombant dans la victimisation.

Faut célébrer la femme quand meme, non?

mardi 3 mars 2009

Après 3...


Après 3 ans, se retrouver sur la chaise de celui qui écoute. Ca fait drole mais c'est tellement passionnant. Cet univers qui se présente devant toi, cette relation qui s'esquisse, les spots, les ombres qui apparaissent lors d'un silence. Ces ombres que l'on mets dans sa poche en attendant le moment de les ressortir, patiemment, sans urgence. Il n'y a rien d'urgent, trop vite c'est trop, trop tard, c'est trop aussi. Le moment arrivera comme par magie, une sychronicité qui en fera une évidence qui se présentera d'elle meme sans effort.

Entendre, comprendre, chercher l'essence, le sens et suivre.

Rencontrer quelqu'un c'est toujours une belle aventure. Il y a dans cette rencontre un projet, celui d'un mieux etre, et j'ai toujours eu beaucoup de respect pour ces gens qui se présentent avec leurs souffrances ou encore leurs résistances.

Cette première rencontre fut difficile, la détresse était grande, mais elle a pu s'exprimer. Elle a quitté troublé, elle fera avec durant la semaine et reviendra avec un je ne sais quoi? Elle est là la magie.