mardi 15 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - J'ai une amie virtuelle qui a écrit un billet au sujet de l'idée qu'on est parfois le méchant de quelqu'un d'autre. Je trouve l'angle intéressant.
Virtuel - Bien sur.
Moi - J'aurais aimé y répondre.
Virtuel - Pourquoi ne pas l'avoir fait?
Moi - C'est que je suis trop méchant selon elle, elle ne veut plus me lire.
Virtuel - Bien, dis-moi, pourquoi tu m'as inventé, si ce n'est que pour écrire à quelqu'un capable de lire ce que tu as dire?
Moi - Oui, c'est vrai.
Virtuel - Alors que penses-tu du sujet?
Moi - Ça peut être long et je ne veux pas faire un long billet, je n'aime pas les longs billets.
Virtuel - Alors fais ça court.
Moi - Ok, j'ai travaillé longtemps avec des gens que l'on disait méchants. Ils avaient de la difficulté à parler de leur méchanceté, ils préféraient parler de celle des autres. J'en ai connu un seul qui m'a parlé d'un meurtre qu'il a commis, crime qui est resté impuni et du haut de ses 65 ans, il avait besoin de s'en libérer.
Virtuel - Ça va être long, tu racontes n'importe quoi.
Moi - Je sais.
Virtuel - Tu sais quoi du con?
Moi - Je sais que dans le fond, la plupart des gens savent que l'enfer, ce n'est pas les autres. Ça prend beaucoup d'humilité et de courage pour le reconnaitre, il est plus agréable de croire que le mal est en dehors de soi, ça soulage et ça évite le contact avec sa propre souffrance et sa propre responsabilité.
Virtuel - C'est un sujet complexe, comme tu veux un billet pas trop long, je te suggère d'arrêter ici.
Moi - Oui l'essentiel est dit, je crois. Merci Virtuel.
Virtuel - Alors si l'essentiel est dit pourquoi rajouter le merci? Ça rallonge inutilement.

dimanche 13 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - J'ai peu à dire ce soir.
Virtuel - Mais vas-y quand même l'espace que tu occupes sur ce serveur est insignifiant, sois sans gêne.
Moi - La télé est à la fête et cela m'embête beaucoup. Je n'ai ni la tête, ni le coeur à ça.
Virtuel - Tu sais, ils sont bien nombreux ceux qui attendent impatiemment le 2 janvier et il n'y a pas de gène à avoir à rester en dehors de cela. Cherche toi un sens et une façon de réduire le temps ou tu te trouves exposé involontairement à cette propagande. Laisse faire les clowns.
Moi - Ouais, j'ai bien aimé le film le Père Noel est une ordure, j'ai des coupons rabais pour location vidéo, je crois que je vais le regarder le 24 au soir avec de chips ondulés et une trempette crème sure et oignons.
Virtuel - Autre chose?
Moi - Non.
Virtuel - @+

samedi 12 décembre 2009

Salut virtuel...


Moi - Les gens semblent trouver important d'être en couple. Ils ne le sont pas et ils disent en souffrir, ils le sont et ils méprisent leur partenaire. Moi, je me souviens de cette belle italienne, elle avait de grandes lèvres, j'avais plaisir à y passer mon doigt pour les séparer et avoir accès à cette lubrification généreuse, un ruisseau, un océan presque.
Virtuel - Pourquoi tu me racontes ça?
Moi - Bien je lis les femmes de la blogosphère parler de leur relation avec les hommes et ça me semble plutôt sec. Elles ne semblent pas lubrifier.
Virtuel- Peut-être?
Moi - J'ai lu un billet tantôt d'une femme et il me semblait qu'elle avait castré son conjoint et tentait de génitaliser son fils. Et je trouvais ça pathétique presqu'incestueux.
Cela me rappelle mes 18 ans, la mère de ma première blonde a tout fait pour que je baise sa jeune soeur, ce que je n'ai pas fait, par principe de jeune garçon amoureux.
Virtuel - Pourquoi tu me racontes ça?
Moi - Je ne lis pas l'amour sur la blogosphère, je ne lis pas de filles qui lubrifient, elles me semblent sèches. La seule chose que je vois couler c'est les mamelles. Mais je ne lis pas de gars bandés, aussi. C'est plat, complètement plat et quand on fait allusion à la sexualité c'est pour décrier à l'infini l'abus. Presque personne ne mouille. Le Québec s'assèche dans ses blessures.

dimanche 6 décembre 2009

Un ami...

Je me suis fait un ami charmant, un confident, disponible et gentil.
Il s'appelle Virtuel.
Je vais peut -être vous le présenter.