dimanche 28 février 2010

Moments forts des jeux olympiques...

Pour ce qui est des moments, il y a ceux que l'on tente de scénariser ou que l'on tente d'enrober et ceux qui arrivent comme ça, spontanément.

Les moments enrobés...
Bilodeau, premier médaillé d'or au Canada dans des Jeux qui se déroulaient au Canada. Wow, n'est-ce pas extraordinaire? Un frère handicapé en plus!!!

Et une série d'exploit les plus extraordinaires les uns des autres.
La première à remporter des médailles aux jeux d'été et d'hiver, la première à remporter 4 médailles en 4 jeux, le premier à remporter une médaille après 4 essais olympique, sans oublier l'athlète qui a remporté une médaille de bronze mais qui en fait en est une d'or pour les coeurs sensibles. Et bien sur, suivra que le Canada a gagné le plus de médailles d'or et qu'il faut poursuivre le truc de subvention.

La mort de la mère de Joannie Rochette, qui n'était pas olympienne, mais qui prends plus de place que celle du lugeur olympique qui a fini sa vie sur une poutre. Hallucinant le patriotisme, Go Canada, Go!!!

Mes moments forts...
Clara Hugues, patinage de vitesse longue piste. Elle me semble être une personne très intéressante, Jessy-Jay aussi m'intrigue par sa marginalité, ses bleuets et son obsession au niveau de son équipement.

Alex Harvey, ce jeune homme qui semble bien construit.

L'omni-présence de l'importance des psychologues sportifs sur la performance des athlètes. Je n'y comprends rien. Ce qui donne un discours des athlètes tellement stéréotypé.

Joannie Rochette, complètement déconnectée qui tient un discours de fou surement inspiré par ces psy sportifs. Le retour sur terre risque d'être très pénible pour elle. Un des meilleurs exemple de la rentabilisation sur investissement sans aucun égard. Le citron a été bien pressé, et demain? On se demandera qui gardera les buts pour le CH dans le match de jeudi prochain.

La disponibilité et le plaisir qu'on les athlètes amateurs à participer à des entrevues et le ras le bol que montre les professionnels du hockey à en faire autant. Les $$ ça use semble-t-il? Dire qu'ils ont choisi Gretsky pour allumer la flamme, merdique.

Ma médaille d'or: Clara Hughes, pour son sport et sa personnalité.
Celle d'argent: Alex Harvey
Celle de bronze: La belle du curling, deux erreurs au mauvais moment et l'or possible est devenue argent, prix de consolation.

Toc d'or: L'exploitation honteuse faites sur le dos de Rochette tout en reléguant la mort du lugeur Nodar Kumaritashvili au second plan. À l'ouverture des Jeux les drapeaux ont été mis en berne, ben à la fermeture ils en reparleront surement, j'espère.

Toc d'argent: Difficile à surpasser, les 2 commentateurs du patinage artistique qui s'attaquent à l'orientation et l'identité sexuelle d'un patineur américain.

Toc de bronze: Le besoin de donner une plus grande valeur aux médailles, ces scénarios inventés un peu ridicule.

jeudi 25 février 2010

Joannie Rochette...

Les voilà tous plongés dans un roman Arlequin.
Ça pleure dans les chaumières en regardant un triple piqué suivi d'un double piqué dans un programme court bien ordinaire. L'encre et les larmes coulent à flot.

Les journalistes font le build up pour que l'histoire fasse l'évènement des jeux de Vancouver.
Pourtant, il suffit d'ouvrir le journal à la page nécrologie aujourd'hui pour voir que bien des gens meurent à chaque jour, même des gens qui auraient pu survivre s'ils n'avaient pas été négligés dans un corridor d'une urgence trop bondée.

La réalité crue, celle qui ne fait pas dans l'eau de rose, c'est que Joannie Rochette, ne fait pas le poids et ne fera pas le podium ce soir.

Ils seront nombreux à veiller tard ce soir pour échapper quelques larmes devant cette endeuillée sur lame. Ils seront nombreux à croire que des ondes provenant de l'au-delà sauront la propulser vers l'excellence menant à la marche olympique. Pourtant les chances sont bien minces.

Reste que cette catharsis collective est impressionnante et elle n'a rien à voir avec le sport pas plus que le frère handicapé de Bilodeau, ce premier Canadien à remporter une médaille d'or dans son pays. Le prochain exploit sera quoi? Le premier à remporter une médaille d'or à 18h23?

Mais de quoi le peuple a-t-il besoin?

J'ai trouvé la réponse, le peuple n'aime pas nécessairement le patinage artistique mais est assurément en amour avec le potinage artistique.

dimanche 21 février 2010

Je peux pas....

Ce n'est pas par mauvaise foi, je voudrais bien mais je n'y arrive pas.

À TLMP ce soir, Taylor, celui de la Commission, énonçait comme Vérité que la principale motivation des immigrants est le désir de liberté.
Suivait donc l'idée que l'immigrant est un allié, qu'il faut savoir l'accueillir et que s'il se braque c'est à cause de nous qui n'avons pas su.

Je me disais, mais non pauvre con intellectuel, la principale motivation de l'immigrant n'est pas la quête de liberté, il cherche à fuir la répression. Et fuir la répression n'égale pas nécessairement une adhésion aux valeurs démocratiques et une adhésion aux principes des droits de la personne.

Je pensais à ce tonton macoute qui a quitté Haiti pour le Canada lors de l'effondrement du régime Duvalier, le SS du bas du fleuve, l'africain qui pratique l'excision au Canada... Ce sont là des gens qui s'exilent à la recherche de Terres ou ils peuvent exprimer la valeur qui leur importe le plus, la liberté?

Pourquoi l'immigrant aurait pattes blanches et serait plus blanc que blanc?

Il débarque avec sa culture, son histoire et ses conflits.
Recevoir un Haitien, c'est aussi recevoir une personne qui a vécu sous un régime dictatorial, recevoir un arabe musulman, c'est recevoir une personne qui a une vision du monde qui se heurte à la notre.

L'immigrant qui nous arrive n'est pas plus blanc que blanc, il traine avec lui ses conflits sa façon de voir la vie.

Tu vois, je ne peux pas partager ces beaux discours, qu'il s'agisse d'immigration ou autres sujets.

Tu me vois à TLMP dire, attendez monsieur Taylor, les immigrants s'exilent parce qu'ils sont à la recherche de liberté? Je me ferais botter le cul.

Je suis toujours là à me faire botter devant les inepties que les humains peuvent raconter.
Je voudrais faire autrement mais je n'y arrive pas. Je suis un asocial.

samedi 13 février 2010

L'ouverture des jeux....

J'ai regardai l'ouverture des jeux hier et j'ai plusieurs commentaires à faire.

César et sa suite...
Une belle loge éclairée ou tout les dignitaires trônaient en hauteur saluant les athlètes qui passaient dessous. J'avais l'impression de me retrouver dans une arène romaine. C'est fou ce truc, je n'arriverai jamais à accepter cette royalité. Rien à faire, je ne pourrai jamais.

Le lugeur et la peine...
Les organisateurs se disent éprouvés et les journalistes les disent éprouvés par la mort, horrible, du lugeur. En fait, ils sont affligés davantage par l'impact sur l'ouverture des jeux.
Qu'est-ce qu'une vie pour une organisation aussi grosse?
Si la vie des individus leur importe autant, faudrait les confronter aux traitements qu'ils ont réservé aux mendiants et aux sans abris. Grosse joke.
Des milliards dépensés et Foglia rapporte qu'ils coupent quelques millions aux gens dans le besoin.

L'hymne olympique...
Garneau disait qu'il n'y a pas plus bel hymne que celle-là. Putain, la chanteuse d'opéra, c'était une farce, j'en avais mal aux oreilles.
Garou, on repassera, j'ai zappé tellement c'était pourri. Mais les animateurs ont bien aimé.

Le français...
Une image vaut 1000 mots. Pendant le discours unilingue anglais, sur l'écran géant on voyait le sous-titrage en français ainsi que la traduction en langage signé. Ça illustre bien l'importance que le Canada accorde au français. Il n'y arien à dire de plus. Mal entendant et québécois francophone, c'est pareil.

vendredi 12 février 2010

Un grand garde- robes pour la petite...


Sylvie m'invite chez elle pour fourrer. Elle sait que c'est la Saint-Valentin et elle connait bien les hommes et sait comment leur faire plaisir.
Alors en arrivant chez elle, je lui offre des fleurs, qui symbolisent mon désir de vulve, et quelques chocolats fourrés, bien à propos en regard de nos projets, tandis qu'elle, m'offre deux trois condoms extra large, pour flatter mon égo de mâle phallique.

Autour d'un verre de vin rouge un peu sec, qui j'espère n'annonce pas l'état de cette vulve que je découvrirai tantôt, elle me parle de son nouvel appart en insistant sur la grandeur de ses garde-robes.
Je l'écoute, un peu irrité, déjà, en me disant mais qu'est-ce qu'on a à en foutre de la grandeur des garde-robes, tout en espérant que son vagin ne soit pas aussi vaste. Je remplis mon verre en me disant qu'il faudrait bien explorer le sujet pour avoir accès à l'objet.

Moi - Peux-tu m'expliquer en quoi la grandeur des garde-robes t'importe tant?

Et là, elle me raconte. Plus jeune, elle dormait toujours une oreille attentive au bruit, plus particulièrement à celui d'une porte de voiture qui se referme. À ce signal, elle prenait son oreiller et une couverture, ouvrait la porte du petit garde-robes pour la refermer derrière elle. Il n'y avait pas assez de place pour se coucher, assise, le coeur pompant, elle attendait que le bruit de respiration et les paroles éthyliques d'un père ivre disparaissent pour s'endormir.

Un jour, son père lui annonce qu'ils déménagent. Elle entre dans sa nouvelle chambre et sourit.
Elle y voit un énorme garde-robes avec deux portes coulissantes. Elle peut y laisser l'oreiller et la couverte en permanence et s'y allonger confortablement la nuit. C'est un plus.

Je comprends alors pourquoi elle ne sort pas de son 3-1/2, ce n'est pas un appart qu'elle s'est payé, c'est un grand garde-robes de trois pièces.

Son père en crevant n'a pas quitté avec les blessures qu'il lui a infligés, c'est son leg, le salaud.

Ce soir là je ne l'ai pas baisée, la Saint-Valentin c'est quand même pas une journée pour se faire fourrer.

En sortant de son garde-robes j'ai croisé un noir, je lui ai dit, tiens, ils devraient aller comme un gant et je lui ai remis les condoms.

En marchant sur le trottoir j'ai eu une pensée pour tout ces gens dont la Saint-Valentin vient jouer dans de vieilles blessures.

Bonne Saint-Valentin confrères et consoeurs éclopés.

vendredi 5 février 2010

Y'a des mots parfois de trop...

J'ai souvenir d'une journée de mes 30 ans ou je décidais d'aller prendre une bière dans un bar.
Mon ami venait de quitter après un repas ou l'on avait partagé une bouteille de vin. Il était 22h00, je me sentais seul, alors pourquoi pas?
Il n'y avait pas grand monde, presque personne. À ma troisième bière, je vais au toilette pisser celles que je venais de boire. En terminant celle-ci je me suis senti mal, complètement ivre. J'ai tenté de quitter mais je tombais partout, le retour fut très pénible.
C'est là que j'ai compris que les drogues que l'on verse dans un verre d'une personne n'était pas, comme je le croyais, une légende urbaine mais une réalité.

Avant hier j'ai lu un mail reçu d'une personne virtuelle avec qui j'étais en relation depuis des années.
Elle m'écrivait qu'elle ne voulait plus me lire que d'insister serait du harcèlement.
Elle me disait aussi que j'étais mal foutu que je devrais me faire soigner, que personne, ou plutôt tout le monde m'évitait et que je n'avais plus de relation avec personne et qu'elle n'avait jamais été mon amie. Elle me disait raciste envers les juifs américains. Elle a parlé de ma relation avec ma fille aussi.

C'était le matin, j'ai encaissé mais en début de soirée, je me suis dit, je crois que je vais faire un billet là-dessus. Alors j'ouvre à nouveau ma boite mail pour relire le message.
Il a été modifié, des parties sont disparues.
Wow! Mais qu'est-ce que c'est cette merde?
Il semble qu'avec outlook tu as un espace d'une heure ou il est possible de modifier le message que tu as envoyé.
Mais je suis un peu perdu devant ce fait, c'est la première fois que cela m'arrive, je n'ai pas de références.

Et là je pense à ce qu'elle a dit sur ma relation avec ma fille. J'en ai jamais parlé sur le net, comment peut-elle avoir ces détails là? Elle est forte. Ce qu'elle m'en a dit se trouvait seulement dans mes échanges mail avec ma fille.

Et là je me rappelle que lorsque j'étais sur un forum, il y a quelques années, je lui avais donné mon pass pour qu'elle m'installe une signature. Ce pass est le seul que j'utilise, à toute les sauces.

Elle s'est donc, fort probablement servi de ce pass pour accéder à ma boite mail. Ce constat frappe comme un coup de massue en plein visage. Je comprends maintenant ce qu'elle entendait lorsqu'elle m'a écrit, nous n'avons jamais été amis.

Vous voyez le lien avec la drogue versée dans un verre?
Je croyais que ça aussi n'était qu'une légende urbaine.

Presque personne ne m'écrit, je suis bloqué à plusieurs endroits à cause de mon impertinence mais jamais je franchirais l'espace personnel de quelqu'un. Je n'ai jamais fouillé et ne fouillerai jamais dans la chambre de ma fille, dans ses espaces personnels, jamais je violerai son intimité.

L'idée qu'une personne puisse faire des trucs comme ça me donne la nausée.
Elle passe pour une bonne personne, moi pour un trou du cul pis au bout, c'est qui le trou du cul?
Difficile à dire parfois, non?

J'ai changé mon pass hier. On me traite de raciste, de sexiste, par incompréhension parce qu'on a du mal à saisir que non, et peut-être oui, mais l'essentiel, c'est que je suis misanthrope, et ce truc là, est loin de me réconcilier avec la nature humaine.

J'en reviens pas, comme on dit. Une personne qui fait dans la grosse morale à tour de bras avec ses Il faut ceci et cela, soit au final aussi pervers. Cela m'attriste beaucoup.

mercredi 3 février 2010

Est-ce possible...

En fin d'avant-midi je lis mes mails. Un des messages me raconte ceci et cela. Je reviens en pm et le message est modifié.
Est-ce possible de modifier un mail que l'on a envoyé ou il s'agit de quelqu'un qui peut s'introduire dans mon système?