samedi 24 octobre 2009

Série la mère (in)digne...épisode IV...

Déculpabiliser et valoriser

Le mouvement des mères indignes, selon ce que j'en comprends, nous dit quelque chose qui ressemble à... ça suffit nous sommes suffisamment adéquates comme mère, alors foutez nous la paix avec vos pressions sociales car nous n'entendons plus baigner dans la culpabilité.

Ainsi, Simon Lapierre, Professeur à l'École de service social de l'Université d'Ottawa dont l'opinion est publié dans Le Devoir, que l'on retrouve ici , dit...
Il y a néanmoins quelque chose de nouveau dans le fait qu'elles osent affirmer publiquement qu'elles sont des mères «indignes», sans que leurs propos soient empreints d'un sentiment de culpabilité.

Je n'ai rien contre le fait que les mères se délestent de la culpabilité et trouvent à se valoriser. Je me demande cependant d'ou vient ce message culpabilisant et dévalorisant? Qui sont ces gens?
Objectivement, les écoles sont occupées majoritairement par des femmes, les CLSC, les instances en charge de la protection de l'enfance aussi, les garderies, les services de garde également.

Je ne vois pas ou est celui qui blâme, qui est-il? Leur message est destiné à qui?
C'est le bout que je n'ai pas encore saisi. Est-ce le fantôme de cet idéal d'une famille traditionnelle qui embaumait d'odeurs de pains, de tartes aux pommes et de sirop d'érables?

Ces mères indignes ne veulent plus porter le fardeau, d'accord, mais qui porte le chapeau de l'accablant? Qui est le responsable de cet état de fait dont les femmes-mère doivent se libérer?

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