mercredi 31 mars 2010

Virtuellement votre...

Ce que je trouve hallucinant dans la blogosphère c'est le passage du réel au virtuel.
Depuis quelque temps je réagis aux billets de Pat Duval.
Il éjacule à répétition dans la face des femmes, c'est même elles qui en redemandent.
Il rigole des grosses et des laides et les gens trouvent cela génial.

Je confronte un peu Pat Duval, qui lui n'est qu'un personnage virtuel et la galerie s'époumonent.
On peut se moquer d'une personne réelle comme Susan Boyle mais pas d'un personnage virtuel comme Pat Duval, trouvez l'horreur?
On me traite de toutes sortes de noms, on me poursuit sur d'autres sites pour atteinte à un personnage virtuel tout en applaudissant les atteintes faites à une personne réelle.

Le réel devient ceux qui existent virtuellement et il y a une désensibilisation très grande envers ceux qui existent vraiment.

Et lorsque l'on en fait la remarque, ces gens s'en trouvent blessés.

Dites moi, de Pat Duval et de Susan Boyle qui est un humain, réel?

On dirait qu'on ne sait plus distinguer.

Il n'est pas le seul, ils sont nombreux à applaudir .

Je suis le troll, et j'avoue que cela ne me dérange pas d'être en marge de ce genre de truc.

Comment faites vous pour applaudir?

mardi 30 mars 2010

Susan Boyle....

La grosse laide que tu frenches histoire de dissiper tout mal entendu quand à l'orientation sexuelle.
Un billet hilarant que l'on peut lire ici
Mais faut faire dans le second degré mais pour ça, il faut avoir l'intelligence d'un deuxième degré, comme Yvon Deschamps.

lundi 29 mars 2010

Polytraumatisme...

La petite de 9 ans au nombril découvert, victime d'hypersexualisation.

La femme adulte qui a un surplus de poids, facile, victime des normes sociales qui lui sont imposées, cette norme sort même de l'argent de son porte-monnaie pour ensuite lui enfoncer dans la sacoche une revue ou il y a des filles anorexiques. Encore victime.

25 ans plus tard, une femme poursuit son agresseur. 25 ans? Aux normes du travail, il y a prescription après un an mais pour les abus faites aux femmes, sans limites. Après 25 ans, si l'agresseur était, ou était la mère? Ha ok, victime aussi!

Une femme accouche, elle poursuit le nourrisson pour atteinte à son intégrité physique, les seins pendouillent, le ventre est flasque et tout ça pour ce petit monstre qui n'est même pas solvable alors, elle poursuit le père pour dommage et intérêt. Lui, il se dit c'est dommage, je n'avais pas intérêt.

Loin de l'hypersexualisation, des femmes voilées se font dire qu'elles sont des victimes et qu'il leur faut lever le voile malgré leur consentement.

Un bébé qui colique est déposé à 4 mois en garderie, 2ème rang sur 6, sur 4 rangées, la fièvre attendra jusqu'à 18h00.

Après une poursuite pour dommage physique, elle poursuit l'enfant pour dommage à sa carrière.

Une fois vintage, elles se disent victimes encore et encore, mais elles ne sont pas empêchées de profiter de leur 20-30 ans. L'actrice dira, on ne m'embauche plus, mais à 20 ans laissait-elle la place à celles qui en avaient 40. Bien sur que non, elle se montrait les seins mais maintenant qu'ils sont sans intérêt , elle qualifie sa jeune fille de pute.

Victime de préjugés, elle décide de s'afficher mère indigne pour dire au monde qu'elle n'en a rien à foutre de ce qu'on lui reproche et que tout va très bien, l'une des valeurs fondamentales du Québec est l'égalité entre les hommes et les femmes et cette lutte est noble. Vivement La fosse aux lionnes.

Le soucis d'égalité est tellement grand qu'il n'y a plus d'association possible et elles s'en plaignent et poursuivent.

Il y a le film polytechnique pour leur rappeler qu'elles sont dans le droit chemin et qu'elles font bien.

Les juifs, les musulmans et les femmes au Québec ont en commun la revendication de victime mais celle des québécoises est enchassée dans la Charte des droits et liberté.

J'ai rien contre mais, ça mène ou?

Une immigration accrue parce que la famille québécoise ne fonctionne plus? Elle peine à en faire un et elle éclate ensuite pendant que d'autres peupleront notre coin de pays?

Le Québec vit comme un post-traumatisé et sa capacité de résilience est nulle à chier.

Rapaille...

Rapaille, c'est pas loin de racaille.
Qui se ressemble s'assemble, non?
Que le maire de Québec le choisisse est un bon indicateur de ce que le maire de cette ville est, non?
Que Patrick Lagacé décrit le rapaille comme une racaille indique bien qu'il en fait parti lui aussi, non?
Sinon, il questionnerait le jugement de ce maire, mais il ne le fait pas, les narcissiques sont très solidaires.
Mais rapaille, en bon narcissique saura se défendre et Labaume aussi ainsi que Lagacé. Alors, un 300 000$ de perdu sans coupable.

Original, non?

Il reste quoi?

La blogosphère est un drôle d'univers.

Il y a ceux qui écrivent en attente de confirmation de ce qu'ils racontent et supportent mal autre chose que ce qui concordent avec leurs discours. Généralement ils ont leurs fans qui en meute les protègent sans même se soucier de ce qui est raconté. Confirmation seulement.

Il y a ceux qui se servent de la blogosphère comme un tremplin pour prendre leur élan, et la plupart d'entre eux sont avides de commentaires et radins au niveau du feed back. Ils prennent, comme ça en ayant peut être l'impression qu'ils donnent en demandant ou peut-être aussi en ayant l'impression que les réponses ne sont pas tout à fait bonnes, je ne sais pas?
Si je demandais quelque chose, j'accuserais réception.

Mais bon, dans les deux cas, c'est très utilitaire et peu relationnel.

Un humoriste demandait notre avis, plusieurs ont répondu et...rien, je lui ai écrit, nous sommes plusieurs à avoir répondu, alors qu'en penses tu de ce qui t'a été dit?

La blogosphère n'invente rien, elle ne fait que reproduire virtuellement ce que l'on retrouve dans la vie réelle.

Il reste quoi?

Rien, toujours plus de la même chose, sur un autre support seulement.

Il n' y a pas de révolution là, la révolution elle est dans les valeurs des gens pas sur le médium qui supportent ces valeurs.

Pour ce qui est des valeurs, je ne vois rien de transcendant dans la blogosphère.
Même pas moi, comme quoi le support ne suffit pas à changer les choses, il ne fait que permettre de réécrire ce qui est déjà dit.
Et même peut-être de le réécrire d'une façon encore plus pathétique. Un 300 réponses de personnes qui ont pris du temps pour rien et qui n'en n'ont pas pour quelque chose. C'est peut-être ça l'internet, un rien qui s'écrit en masse et qui repose sur un serveur qui au bout nous sert mal collectivement.

J'hésitais à remplacer mon billet sur Pat Burns par un autre, j'en ai effacé un, mais celui là, ça va je crois puisqu'il parle de valeurs et ce mec est un bon exemple à suivre en ce qui concerne la façon de vivre la mort. Alors j'édite.

vendredi 26 mars 2010

Pat Burns...

J'ai vu ce soir aux nouvelles un reportage qui portait sur l'annonce d'un projet de construction d'un aréna qui portera le nom de Pat Burns.

Cet homme amaigri s'est déplacé de la Floride jusqu'ici pour participer à ce moment ou l'on dévoile un projet qu'il ne verra pas puisque sa vie cessera bien avant sa réalisation.

J'ai été très touché par ses mots lors de son allocution. Sa dignité m'a ému.

C'était plus que parfait, et même un peu plus. Il passait du français à l'anglais, sans répéter les mêmes mots, continuing to say ce qu'il avait dire.

Tout un homme ce monsieur Burns, inspirant.

Je n'aime pas les gens de hockey, je les trouve ridicules et cromagnons.
Mais la valeur d'une personne prends du sens lorsqu'elle se retrouve devant la mort et monsieur Burns est un bon vin.

Histoire de blogues...

Sur Cyberpresse, François Gagnon, journaliste qui couvre les activités du CH a 543 commentaires pour son billet Pause prédictions du jeudi: le Canadien à la dérive?
Marie-France Léger avec 37 est la plus proche.

Ça dit quoi sur les québécois?

Ben, si j'étais politicien, les mesures les plus dures, je les passerais en avril lorsque la plupart des gens s'inquiètent si le CH fera ou pas les séries.

mercredi 24 mars 2010

La terre est...

La terre est plein de merde même si tout le monde chie de l'or.

vendredi 19 mars 2010

Joannie...


Pendant que le monde était gentil envers Joannie, moi, j'étais méchant, et là, j'ai le gout d'être gentil.

Hier elle était interviewée par Julie, je ne voulais pas l'écouter, je l'ai fait finalement et elle m'inspire une histoire.

Il était une fois une petite fille séduisante et talentueuse. Sa drive? Plaire, à sa mère et à tout les autres...
- Mère Jo: Vas-y.
Joannie, équipée de ses 11 ans devait, à elle seule, impressionner le patron d'une compagnie susceptible de la sponsoriser. Pendant que mère Jo fumait sa clope dans la salle d'attente, Joannie performait devant cet homme pour obtenir un 1 000$ de subvention.

Sa vie se résumait à ça, vouloir rendre sa mère fier d'elle.

Une fois, un peu plus grande, elle a osé s'opposer à la volonté de sa mère et à celle de son entraineur.
Joannie aimait le spectacle et, pour quelques jours, elle a délaissé l'entrainement pour le plaisir du patinage.
Elle n'aurait pas du, elle s'est plantée lors de la compétition qui suivait quelques jours plus tard.
Déçue, l'entraineur l'a lâchée.
Après quelques semaines de tensions intenses, Joannie céda en disant à sa mère qu'elle veut reprendre l'entrainement.
À ses 11 ans, mère Jo lui a demandé de se confronter seule à un mécène, elle fit la même chose, ici.
- Mère Jo: Tu veux reprendre l'entrainement? Alors appelles ton entraineur pour t'excuser.

Elle composa à des dizaines de reprise ce numéro, sans être capable de subir l'humiliation, encore une fois. Mais bon, la résistance s'épuisait,et après quelques jours, elle a cédé et repris l'entrainement.

Là voilà à Vancouver, mère Jo meurt juste avant sa performance. Mère Jo lui avait volé son enfance, elle ne lui volera pas ce moment.

Le monde a vécu un deuil avec, ou plutôt, pour elle sans se douter que pour Joannie, la mort de sa mère était, en fait une libération. L'obligation de performance lui pesait beaucoup, elle ce qu'elle aimait, c'est le spectacle.

Le podium et la mort de sa mère lui a permis de vivre ce qu'elle voulait vivre, l'exposure.

Elle fut porte-drapeau, elle fut interviewée par Julie et quelques autres et, sans la pression de sa mère, elle renonça aux Mondiaux et obtint une dérogation pour participer à un spectacle de patinage artistique à la place.

La plupart des gens se sont identifié à sa douleur, sans même imaginer que la mort de sa mère constituait plutôt un soulagement.

Malheureusement Joannie n'a pas conscience que les médias la siphonne tout autant que sa mère et qu'une fois qu'elle sera passée date, le deuil d'une vie qu'elle n'aura pas eu sera difficile à faire et qu'elle sera seule pour passer au travers. Le comité olympique dans un an ne sera plus là pour elle.

Joannie n'a pas la maturité d'une Clara Hughes mais cela n'empêche pas les vautours de se servir.

mardi 16 mars 2010

Brutalité policière...

Que retrouvions-nous en marge de nos cahiers d'école?
Des commentaires inscrit à l'encre rouge.

De bons citoyens de Montréal se demandent pourquoi des gens manifestent dans la rue contre la brutalité policière, ils ne peuvent qu'être que des délinquants.

En 47 ans, je n'ai jamais été contrôlé par la police. Ma 48ème année je l'ai passé sur les trottoirs a quêter.

Durant cette année là j'ai été interpelé 4 fois, on a voulu fouiller mon sac à dos, on m'a fouillé une fois, je suis aussi fiché pour souçon de pédophilie parce que j'ai demandé à un brigadier scolaire qui semblait s'ennuyer, ce qu'il faisait là, coin Saint-Joseph et Saint-Laurent puisqu'il n'y a pas d'enfants. Après avoir été fiché, je me suis rendu au poste de police pour demander que l'on retire ma fiche, je ne voulais pas être ficher pour soupçon de pédophilie, je n'étais qu'un quêteux, le policier me gueulait dessus, j'ai quitté.

Les gens dans la norme qui se déplace en auto, autobus ou métro pour aller au boulot peuvent avoir difficilement une idée du rouge qu'il y a dans la marge. Ces contraventions de 250$ pour avoir quêté devant un resto trop chic, cet autre 250$ pour flânage.

Je comprends ce besoin d'exclusion, ce besoin de balayer la misère dans des ailleurs invisibles pour faire propre, mais lorsque je lis des gens qui disent qu'il n'y a aucune raison de protester devant la force exercée pour faire ce nettoyage des miséreux, que le Québec est une belle province, j'ai le gout de les inviter à prendre quelques jours pour marcher avec moi, ils seront peut-être moins affirmatif dans leur condamnation.

dimanche 14 mars 2010

La mère qui blogue et le nègre...

Le discours des mères du Québec m'estomaque.
À l'ère ou une personne de couleurs noirs ne peut plus s'appeler un nègre, La mère blogue fait un billet intitulé L’art de dresser son monstre de deux ans.

Dans le descriptif de leur blogue on y apprendra que...Parce qu'avant d'être mamans, Silvia Galipeau et Isabelle Audet sont d'abord journalistes.

C'est intéressant, la femelle se définit d'abord par son métier. J'exerce telle ou telle profession. Vivement le féminisme, se définir par son métier est une valeur ajoutée en société. Que fais tu dans la vie? Je suis ceci ou cela. Ha, wow!

Pendant ce temps pour ce qui est du rôle de mère, on parle d'Art de dresser, un monstre, de deux ans?

Je crois que les femmes qui enfantent ont un gros problème. Elles ne savent pas faire. Elles peuvent écrire un article qui sera publier, ce qui est plus facile à l'ère de l'internet, mais pour ce qui est de la maternité, c'est plutôt pathétique.

Dresser un enfant? Vous me direz..ben voyons donc c'est à un degré second, faut pas capoter.
Je pourrais répondre à la communauté noire que mon nègre est à un second degré aussi mais que le plus important dans tout ça n'est pas le terme dresser, ce qui est estomaquant c'est qu'elles ne savent pas le faire. J'écoutais un dresseur de fauves l'autre jour sur Télé-Québec, il savait tout de ses bêtes, dans les moindres détails et il en parlait de façon très respectueuse avec une connaissance de chacun d'entre eux, de chacune des espèces.

La mère est perdue, l'enfant prend l'allure d'un monstre à deux ans. Elle mesure 1m60, pèse 60 kilos de plus que l'enfant de deux ans et elle en parle comme étant un monstre.

En lisant leurs billets, j'en arrive à la conclusion qu'elles ne sont ni bonne mère ni bonne journaliste.

Les mères québécoises, qu'avez vous donc à vous complaire dans des propos méprisants?

Dresser un monstre de 2 ans est bien loin de la description du plaisir que j'ai eu à vivre avec mon enfant lorsqu'il avait 2-3-4-5-6-7-8-9-10 ans.

C'est triste, très triste.







samedi 13 mars 2010

1905...

La séparation de l'État et de l'église, en France date de 1905 et vous voyez le merdier dans lequel ils se trouvent embourbés. Il est question d'y construire des minarets et les mosquées tentent de s'introduire dans la gestion des villes.

Alors, pour le Québec? Faudra-t-il faire taire les clochers d'églises le dimanche matin pour éviter les minarets?

L'immigration étant un mal nécessaire, choisissons mieux, non?

L'islamisme ne concorde pas, alors laissons le immigrer ailleurs, dans des pays qui s'intéressent encore à la guerre des religions.

Ha si le québécois pouvait être solidaire plutôt que solitaire.
Les juifs sont solidaires, les islamistes aussi, les grecs, les italiens aussi.

Le plus solidaire des québécois que je vois est Guy A Lepage, sa gang reste sa gang et avec son succès, il les fait travailler.

Go Québec, Go! sans gêne et sans excuses, Go!

mercredi 10 mars 2010

Le temps...

Pourtant le temps est bon.
J'ouvre la fenêtre et j'étouffe, ce n'est pas de l'air qui pénètre dans mon appart mais des mots d'anglais qui résonnent trop pour moi.

Je vais sur Cyberpresse, les arabes seront 500 000 au Québec dans quelques années.
Je ne sens aucune solidarité entre québécois de souche, rien sinon un vide que d'autres s'empressent d'occuper. Les asiatiques aussi.

La peur de mourir se dissipe un peu, je suis lassé de ces trucs, je ne veux pas de ces gens qui exportent leurs problèmes. J'aime les québécois. On a beau dire que mon collègue grec orthodoxe est né ici mais il vit en ghetto à Laval. Avant de trouver une fille de sa communauté bonne à marier, il baise quelques québécoises qu'il ne présentera jamais à sa famille pour se présenter à l'autel comme un immaculé. C'est nos filles qui sont baisées, et nous aussi. Les arabes font pareil, les convictions religieuses ne résistent pas à l'influence des hormones, et nous les québécois semblons être un bon réceptacle.

À peine endeuillée de son père, mort par pendaison, ma fille, le lendemain se réveille à 5h30 aux chants religieux d'un iman qui du haut de son minaret construit au sommet du Mont-Royal appelle à la prière.

Je ne suis plus là pour l'accompagner, mais bon, son premier amour était latino, son second algérien, j'imagine qu'elle sait faire, moi pas.

Et je suis bien heureux de ne plus être là puisque nous étions incapable d'être.

Je me demande comment elle saura être?

lundi 8 mars 2010

Aidons les....

On peut lire sur cyberpresse...

Décoloration, ajout de brillants... L'épilation ne suffit plus, et rien n'est trop beau pour le maillot. Aux États-Unis, les femmes demandent de plus en plus de traitements spécifiques pour leur pubis.

L'actrice hollywoodienne Jennifer Love Hewitt a attiré l'attention du public sur ses parties intimes récemment, en affirmant dans l'émission de l'humoriste George Lopez qu'elle avait décoré son pubis de cristaux Swarovski: «ça brillait comme une boule à facettes.»

Selon le blogue spécialisé StyleList, ce type de décoration post-épilation a été rendue populaire par l'institut de beauté new-yorkais Completely Bare Spa.

Décorer son pubis avec des brillants semble l'acte le plus innocent de cette tendance: la décoloration de pubis ferait fureur aux États-Unis, tout comme le lifting au laser, pour retendre la peau, dans des cabinets de chirurgie esthétique, affirment des médias comme le Huffington Post.

Toute une offre de produits étranges soutient cette tendance, comme la peinture rose à s'appliquer sur le pubis (My New Pink Button par South Beach), les menthes rafraîchissantes pour le vagin (de la marque Linger) et les déodorants. Le blogue BellaSugar indique également que le Stript Wax Bar, à San Francisco, offre désormais des «soins du pubis», avec nettoyage, exfoliation, extraction des poils incarnés, masques et crèmes.

Je crois que les femmes occidentales sont un peu mêlées même en ce 8 mars.
Contre le voile intégral mais pas contre l'épilation intégrale et l'ornement du pubis.
Entre ces deux positions, il y a un écart énorme à combler pour un rapprochement et elles y arrivent difficilement.

Je crois que les femmes ont besoin d'aide, mais qui pourrait les aider?

Pour certaines, peu importe la religion, le voile intégral conviendrait mieux, pour d'autres, l'épilation est une évidence et pour quelques autres, le naturel convient tout à fait.

Je blague, j'ironise sur la recherche de l'ennemi, il est parfois dans ses propres troupes.

8 mars...

En lisant Chroniquesblondes.com je suis tombé sur les questions suivantes et je me suis dit, pourquoi pas tenter d'y répondre.


Quelle résonance a le mot féminisme pour moi?

Il n' y pas qu'une seule résonance, il s'agit plutôt d'une cacaphonie de souvenirs et d'expériences.

Mon premier souvenir lié au féminisme remonte à ma première année universitaire, début 80. Le féminisme y était plutôt vindicatif et me faisait perdre mes repères. Ainsi un jour, je me rends à l'un de mes cours, à l'entrée deux femmes tentent de monter les quelques marches avec une mobylette, elles peinent par le poids de la chose et s'emmêlent dans les portes. J'aurais bien voulu les aider mais par peur de les insulter en leur offrant mes services, j'ai poursuivi mon chemin.

J'ai souvenir aussi d'une amie qui à l'époque était lesbienne et qui quelques années après s'était marié avec un homme. Elles ont été nombreuses au Québec, les femmes qui par convictions politiques, ont opté pour le lesbiannisme pour une période plus ou moins longue.

Féminisme, résonne aussi intégrisme. Puisque j'ai travaillé pendant des années auprès des hommes, j'ai du fréquenter des groupes de défense des droits des femmes et leur discours est pathétique. Islamisme, Judaisme et féminisme, même combat, celui qui du fond de sa position de victime trouve justification à sa violence envers un ennemi bien identifié.

Il évoque aussi féminisme québécois et féminisme européen. Celui du Québec me semble encore trainer dans une grande noirceur, dans un certain obscurantisme. J'ai souvenir d'un article relativement récent ou, en France je crois, les féminismes revendiquaient le droit d'avoir les seins nues dans les piscines publiques.
Je me disais que le féminisme québécois est bien loin de ça.
Il est dommage que féminisme et féminité soit antinomique.

Ce que j'aime cependant, c'est que ce désir de rapport égalitaire est devenu une des seules pierre d'assise au Québec.
Ainsi face à l'immigration d'intégrismes qui tentent de s'implanter au Québec, l'un des seul drapeau que l'on brandi sans hésitation quant à sa légitimité est ce désir de rapport égalitaire et je me retrouve à remercier le ciel qu'il y ait cet ancrage, car à défaut de celui-là, je me demande bien ce que l'on évoquerait???


En 2010, est-il toujours pertinent de parler d’égalité? Faut-il aborder la question autrement?
Il n'a jamais été pertinent de parler d'égalité lorsque l'on parle de féminisme.
Ce dont on parle, ce n'est pas de recherche d'égalité entre les gens ou entre les peuples, c'est la recherche d'une position ayant un meilleur rapport de force pour un groupe donné dans une société donnée.
C'est de défendre et d'augmenter sa pointe de tarte, l'idéal d'égalité n'est que de la poudre aux yeux.

Alors non, le féminisme ne peut que discourir sur les inégalités encore existantes, le contraire serait ridicule et étonnant.


Comment vois-tu l’équilibre entre le rôle de femme, la carrière et tout le reste?
Je ne sais pas ce qu'est un rôle de femme en tant que tel, il ne peut exister en dehors du tissu social dans lequel il s'inscrit et qui le définit.
Femme et carrière me semble un construit réducteur et un peu ésotérique.

Est-ce que pour une mère la décision de se consacrer entièrement son rôle de mère, en mettant parfois le concept de carrière en attente, est en contradiction avec le féminisme?
Faudrait demander à Badinter, elle dit que oui et celles qui pensent autrement sont en quête d'approbation pour se défaire de la culpabilité qui les habite.
Mais être en contradiction avec le féminisme, ça veut dire quoi?
On en revient au religieux, aux doctrines, à l'intégrisme.


Le droit de choisir pour une femme, ça représente quoi pour toi?
Essentiellement ça réfère à l'avortement, à la mise en place de garderie pour nourrisson afin d'avoir les ressources pour pouvoir exercer ce choix. Il ne manque que l'incubateur artificiel afin d'éviter les contraintes liées à une grossesse qui pourrait restreindre ce droit à la carrière.

Et au bout de tout ça, est-ce que j'ai le gout de souhaiter bonne fête aux femmes?
Non, je hais la politique.

samedi 6 mars 2010

La série Montréal Québec (3)

Ce soir la gardienne de Montréal a annoncé qu'elle envisage de se retirer de la série.
Quel vent de fraicheur.
La production a décidé de prendre des filles et des vieux, pour je ne sais trop quelle raison et ils se retrouvent tous sur le banc, match après match, sauf Harbec.

Elle a des couilles cette fille, bravo, j'espère qu'elle va quitter et résister aux forces qui tentent de la convaincre que de ne pas jouer sera la plus belle expérience de sa vie.

jeudi 4 mars 2010

La série Montréal Québec (2)

Vous pouvez relire mon billet de janvier sur la série ici . J'avais plutôt bien anticipé le ton de la série.

Bergeron qui insulte l'arbitre lors du deuxième match je crois, Brisebois et Hartley qui se pogne dans le corridor et le joueur Lessard qui échappe un gant avant de frapper un joueur de Montréal à quelques reprises.

Voilà Lessard devant le Comité de discipline qui finalement laisse passer mais en l'avisant qu'il est sous haute surveillance.

Les cromagnons semblent effectivement de service.

Ce que j'aurais aimé...

Comité: Lessard on est là pour revenir sur l'incident de dimanche, qu'est-ce qui s'est passé.
Lessard: Ben le juge de ligne me retenait, lorsque j'ai tenté de me dégager mon gant est tombé.
Comité: Ha ok, donc vous étiez conscient de frapper la personne avec une main nue?
Lessard: Heu!!
Comité, ben vous dites que votre gant est tombé avant donc vous aviez la main nue, non?
Lessard: Oui
Comité: Et vous l'avez frappé quand même à 2- 3 reprises.
Lessard: Ben!!!
Comité: Ben quoi, après la partie vous vous êtes vanté auprès de vos coéquipiers que vous aviez réussi à lui en sacrer 2-3, non? Voulez-vous voir le vidéo?
Lessard: Non ça va.
Comité: Avez-vous des regrets?
Lessard: Oui.
Comité: On vous avait dit que les batailles étaient interdites avant le début de la série?
Lessard: Oui.
Comité: Donc vous saviez que vous n'aviez plus de gants et que la bataille est interdite et vous l'avez frappé au moins à 2 reprises, exact?
Lessard: Oui.
Comité: Ben Lessard, c'est innaceptable, la série est terminé pour toi. Nous sommes désolé, il aurait été préférable que tu regrettes de ne pas l'avoir frappé plutôt que de regretter de l'avoir fait. Bonne chance.





lundi 1 mars 2010

Le fiel d'Eleonore....

Vous connaissez Eléonore qui tient un blog à l'adresse suivante http://yadesmots.blogspot.com/
Elle m'a bloqué disant ne plus vouloir me lire. Je respecte son désir depuis plusieurs semaines.

Un ami m'a écrit pour me dire d'aller lire son dernier billet intitulé Les mamans disent de ne pas jouer avec la nourriture...
Elle y écrit...
Oui oui j'ai dit "il faut" pour les ergoteurs qui passeraient ou non par là lol.


Il s'agit bien sur de moi, puisque je lui avais fait la remarque qu'elle utilisait bien souvent le il faut que...

Je trouve que ce n'est pas très gentil car ergoter veut dire...
Contester mal à propos, chicaner dans la discussion, trouver à redire avec importunité, sans bonnes raisons et pour des vétilles.


C'est peut-être en partie vrai, j'imagine très bien être perçu souvent comme un ergoteur.

Aujourd'hui, un journaliste disait lâchez moi avec les jeux comme étant un évènement soudant un nationalisme canadien plus fort, on lui a dit qu'il était rabat-joie et que même si ce n'était pas le cas, pour le moment les illusions et l'enthousiasme est jouissif, prière de ne pas déranger.

Donc, qu'Eleonore me trouve ergoteur ne me pose pas de problème, elle en a bien le droit mais qu'elle fasse des allusions sur moi de façon publique sur son blogue, je trouve ça un peu pervers et ça frise le harcèlement.

C'est aussi très lâche puisqu'elle m'a enlevé le droit de réplique, ce qui n'est pas le cas pour elle ici.

Alors madame Eleonore, avec vos beaux principes que vous énoncez bien souvent par des il faut ceci et cela, il faudrait bien que vous lâchiez prise et me laissiez tranquille tel que je l'ai fait, à votre demande. Déversez votre fiel sur d'autres , merci.

J'invite les gens qui ne sont pas bloqués d'aller lui demander à qui elle fait allusion, et de lui demander des noms, ça serait apprécié.

Pas toujours là ou l'on pense,,,

On parle de Weir au patinage artistique et de la bêtise des animateurs qui ont remis en question son sexe. C'est bien, cela sert bien la cause.

Mais qu'en est-il du féminisme?

Je regardais à V les voyantes de l'avenir, elles sont dans la fin trentaine, début quarantaine, elles ont de l'embonpoint tout en étant pas des canons de beauté selon ce qui est convenu et elles arrivent à se payer du temps d'antenne en chargeant 5$ la minute , soit 300$ de l'heure.

Pour beaucoup moins je peux me payer une jeune fille qui me masturbera pour 25$. Comment elles font pour payer ce temps d'antenne, ça doit pas être donné.

Je trouve que c'est un bel exemple de féminisme qui, au-delà des normes permets à des femmes loin du stéréotype typique, arrivent à faire sa place.

Le mouvement de libération des femmes du Québec devrait leur offrir un trophée, non?

Jinsu qui arrive à peine à faire 150$ de ses belles mains asiatiques me demandait, mais comment elles font?