lundi 10 mai 2010

Perte de livres...

Bien assis sur un banc d'un wagon de métro de la ligne orange, je lisais Éloge de la fuite de Laborit mais comme je le connais par coeur, je partais plutôt dans mes pensées, l'une plus folle que l'autre.

Je pensais entre autre à cette obsession de la perte de livre que je ne saisi pas trop.
Un tel veut en perdre 40, l'autre 20 et l'autre 70.
Et là, ils nous racontent comme c'est difficile ou leur bonheur d'avoir perdu
Pourtant perdre des livres, ça ne me semble pas sorcier, et en plus pas si réjouissant que ça.

Je me suis dit que j'allais faire l'expérience. La station Laurier est annoncée, me voilà rendu, je dépose Henri Laborit sur le banc devant moi et je sors .
Je n'ai pas eu le temps de terminer de me dire, putain qu'est-ce qu'ils ont à se plaindre, la perte de livres c'est facile, que derrière moi une femme me criait monsieur, monsieur, votre livre.

C'est en la remerciant que j'ai pu constater que la perte de livres n'est pas un projet aussi simple que je le pensais.

2 commentaires:

Newton a dit…

Le constat que j,en fais...il y a encore des gens honnêtes sur cette planète!

Michel a dit…

Moi je crois que l'honnêteté n'existe pas.