mercredi 12 mai 2010

Lhumeur du Québec...

Une pub...
Un gars couché sur une chaise longue de plage, dans un garage, entre la porte de garage et un char.
La mère et son fils se tiennent devant la porte qui mène à la maison, la mère dit de façon autoritaire et frustrée..dit bonsoir à ton père.
Tout ça parce que le père, à une question d'un quizz idiot présenté à la télé sur V, a dit le mot gros totons.

Un gars accepte de se faire punir par sa femme et de dormir dans un garage, pis la mère montre à son fils ce père soumis et somme l'enfant de lui dire bonne nuit.

Pis cette pub est supposée être drôle.

Elle doit être à un second degré.

C'est juste qu'à accumuler les second degré comme ça, ça devient hors proportion.

Je sais que vous aimez Duval, il navigue dans ces zones ou l'image de l'homme est humilié, mais pour cette pub, vous aimez aussi?

Moi cette femme, je la sortirais à coup de pied au cul et je ne l'a laisserais pas m'humilier devant mon fils. Je ne pourrais pas entretenir une relation avec un être aussi abjecte.

Je ne comprends pas ce genre de truc et que ça passe aussi facilement. La seule explication que j'ai, c'est que la télé cible les femmes qui sont la principale clientèle, impuissante et dépendante, et qu'un scénario comme celui-ci leur donne l'illusion qu'elles ont un pouvoir malgré leur dépendance.

Sinon, vous les femmes, vous voulez vraiment d'un homme qui se laisse humilier et aimez humilier votre conjoint devant vos enfants ? C'est ça la conception de la famille au Québec?

Je ne comprends pas qu'une pub comme celle-là passe comme dans du beurre. J'ai honte.

2 commentaires:

Newton a dit…

Tout à fait d'accord avec toi. Tu sais, dans notre société, les pubs misandres et méprisantes faites envers les hommes passent très bien sans faire une tolée.
Je ne crois pas que ce soit du second degré, mais je ne l'ai pas encore vu.

Je ne crois pas que ça passerais un tel scénario qui mettrait en scène une femme... Et dire qu'on crie à l'égalité, une égalité biaisée en mon sens.

Personnellement, je ne crois pas que tu saisis bien l'humour et surtout le message de Pat (ou tu es simplement en désaccord avec ce qu'il fait?) mais bon, c'est une autre histoire. Je crois que tu lui manques par le débat que tu amenais à son blog...bien que tes opinions soient parfois mal exprimées (parfois à la limite d'une impolitesse non nécessaire), tu ajoutes une couleur franche à travers les commentaires...

Michel a dit…

Bien Newton, ce n'est pas mieux pour les femmes, dans les pubs elles restent la gardienne de l'entretien de la maison. Les produit ménagers et ces trucs du genre. La nouvelle moppe ultra statique, c'est des femmes qui ont le rôle.

Mais ce n'est pas relationnel, il y a absence d'homme, c'est comme acquis, les produits nettoyants sont destinés aux femmes.

Mais la pub ou la présence de l'homme est introduite, donc interaction homme femme, couple, voir même famille, fait passer souvent le conjoint comme un idiot, soit il n'arrive pas à assembler une étagère, soit ceci, cela, mais il est idiot.

Pour ce qui est de Pat, j'ai cessé de l'importuner, c'était trop et un gars déçu a visé juste en me disant qu'on a pas à critiquer lorsqu'il s'agit d'un style, d'un personnage, d'un alignement de blogue. Je ne sais le dire aussi bien qu'un gars déçu me l'a dit mais j'ai trouvé cela plein de bon sens.

Personnellement, je trouve qu'il humilie la masculinité et c'est pour ça que ces lecteurs sont en majorité des lectrices, selon moi.
J'ai fait un billet ou j'ai occupé le rôle d'un vrai salaud, ça pas fonctionné parce j'étais vrai salaud. Pat permet de dénigrer les hommes tout en étant inoffensif, c'est juste parfait. Un peu comme cet homme qui accepte de dormir dans le garage parce qu'il a dit le mot gros totons, dans la pub à laquelle je référais.

Je ne crois pas que je manque à Pat et à ses fidèles, au contraire.
Il ne me manque pas non plus et comme l'a dit, au risque de répétition, le gars déçu, il faut respecter le style des blogues.

C'est Foglia qui parlait d'un sujet dont je ne me souviens plus, mais il disait quelque chose comme, à l'unité ça va, mais à force de répétition, ça ne va plus, ça devient trop.