J'avais écrit un billet sur le mouvement des mères indignes en septembre ... le nouveau dogme des mères...
et So much m'a référé à un article parut dans Le Devoir hier que l'on trouve ici .
Mon billet était un peu intuitif, l'article pousse un peu plus loin l'idée, je le trouve intéressant.
L'idée de se dire indigne pour des futilités afin de démontrer que l'on est digne peut effectivement avoir des effets négatifs sur celles qui se sentent vraiment indignes et qui en ressentent la culpabilité. Si elles se disent indignes pour ça, ischhhh, moi qu'est ce que je suis, un monstre?
Au bout se dire indigne pour se dire digne, c'est avoir une communication complètement fuckée, pour ça que j'employais le terme Skidzo. C'est un gros délire ce truc qui semble rallier bien des femmes aux Québec. Est-ce la version moderne de la mégère, un matriarcat contemporain assaisonné au gout du jour?
J'avais utilisé le terme mèrisme mais c'est plutôt du mémèrisme.
Et les mâles qui trainent sur le Net sont tellement féminisés qu'il ne s'en trouvera aucun pour aller en ce sens, trop occupés qu'ils sont à se mettre de la glace sur les couilles.
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Il y a 9 ans
2 commentaires:
Honnêtement, je ne comprends pas tous les liens que tu fais ou qu'y sont fait dans l'article.
J'ai peu lu sur le blog de la mère indigne donc peut-être qu'il me manque des éléments. Je vois cela beaucoup plus comme un jeu humoristique de tourner en dérision la vie de mère et toutes les attentes qui pèsent sur elle.
C'est de l'humour comme le blog de Patrick Duval. Il serait quand même poussé un peu de commencer à analyser l'ensemble des relations hommes femmes par le biais d'un blog humoristique...
Bon ok, je sais qu'il y a un peu plus, qu'on ne doit pas se complaire dans son "indignité" et donner le message que c'est correct d'être médiocre.
Je sais pas, je cherche le drame et je le vois pas trop.
Quand je me tourne vers mon expérience de mère, j'ai fait des choses pas toujours adéquates: sur le coups de la fatigue, j'ai déjà pogné les nerfs et crié ou je n'aurai pas dû.
Je suis donc une mère "imparfaite", j'en fait pas une fierté, mais si une bonne blague me permettrait de m'auto-pardonner je la ferais sans remord.
Je n'y vois pas de drame non plus, j'y vois un mouvement social.
Ce mouvement est loin de se complaire dans la médiocrité au contraire, s'en est un de valorisation du rôle de mère. C'est en affirmant l'inverse qu'elles se complaisent dans la compétance et l'auteur de l'article soulignait qu'elles ont tendance à soulever des détails plutôt anodins pour faire la démonstration qu'elles sont indignes et il s'interroge sur l'effet que cela peut avoir sur les mères qui souffrent de leur indignité réelle. Tu vois Éléonore, le médiocre, il est ailleurs, il est chez ceux qui les font ressentir de la culpabilité. C'est à cela que ce mouvement s'attaque , il n'y a aucune auto-critique là-dedans.
C'est comme le surplus de poid, elles sont combien les femmes avec un surplus de poids à accuser l'homme d'ériger en système une norme à laquelle elles n'arrivent pas à se conformer.
Ainsi la responsabilité de la souffrance qu'elles ressentent face à leur corps vient d'ailleurs, de ces hommes, un peu maudit parce qu'ils préfèrent les minces.
Et comme je dis, je trouve cette façon de dire complètement fuckée et ça m'inquiète un peu.
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