mardi 12 mai 2009

Vous...


Il existe bien des variations sur le mot vous. Ce soir j'ai eu le droit à un vous qui ressemblait à un crochet de droite bien appliqué sur le menton et qui aurait pu assommer un boeuf. Boeuf, je le dis avec prétention, il serait plus juste de dire un agneau.

J'ai revu Alain ce soir après une disette de quelques jours, 7 ou 8, je ne sais plus. - Vous, m'a t-il dit, ce vous qu'il réserve aux médecins qui en quarante ans non pas su l'aider mais qui se sont enrichis sur son dos.
Ce vous exclusif qui ressemble à un eux méprisable.
Il n'y avait rien à faire sinon d'exprimer mon sentiment d'impuissance ce qui avait pour effet d'éveiller en lui un désir de dire un gros fuck you all reposant sur rien de solide sinon un sentiment de révolte intense qui alimentait sa capacité de délirer et son fantasme de toute puissance qui lui permettrait de mettre fin à ses souffrance par lui-meme puisqu'il ne peut compter sur personne. Fuck All.

Alors je l'ai quitté avec le sentiment d'impasse qui doit l'habiter, je l'ai laissé dans sa super puissance cosmique et extra-terrestre qui témoigne en fait d'un sentiment d'impuissance fort. Et je me suis senti nul à chier.

Il y a de ces vous parfois qui... (terminez si vous avez le gout) moi j'ai pas la force, je prends le compte de 8 avant de tenté de me relever avec modestie.

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