samedi 31 janvier 2009
skydzo...
Le mien? Madame la journaliste, ca fait des années que vous etes aussi loin de mes préoccupations que les Indiens. Ca fait longtemps que mes inquiétudes n'ont pas écho dans votre discours. Depuis des années vous écrivez pour vos bailleurs de fond et maintenant qu'ils vous lachent vous demandez aux lecteurs d'etre solidaire?
Basta. Arrangez vous comme bien d'autres l'ont fait lorsque vous répondiez absent.
Gueule cassée...
Après le combat, en entrevue, je trouvais qu'il avait de la difficulté à parler. Je comprend maintenant, triple fractures de la machoire, il y a de quoi.
vendredi 30 janvier 2009
Éloge à la boxe...
Il y a dans cette confrontation beaucoup plus d'humanité que certains le croient et il y a dans l'apparence de civilité beaucoup plus d'inhumanité que certains le croient.
C'est curieux parfois ou les gens placent la violence. La pire que l'humain commet n'est pas dans un ring de boxe, ca j'en suis sur.
Dans le ring social, les gens n'ont pas tous le meme équipement, certains font ls règles à leur facon, ils trichent, portent des coups illégaux qui restent impunis.
L'arène n'est pas aussi bestiale qu'on pourrait le croire.
Ce soir, SRC, 22h30
Hermann Ngoudjo, 140 livres de muscles élégamment entassées sous une peau d'ébène. D'origine africaine, du Cameroun, il est toujours souriant, cultivé aussi, la classe des Camerounais. C'est un félin, une panthère noire avec du style. Un beau boxeur.
Il doit se battre contre un taureau, un pittbul, un buldozer qui avance sans grace pour matraquer de ses points de béton la petite panthère. Les pieds bien ancrés pour frapper avec force. Ngoudjo devra danser, bouger pour que l'autre frappe le vide sinon ca risque de faire mal.
Qu'adviendrat-il de Hermann?
Mes prédictions...aucune idée, si je savais le combat serait inutile.
C'st drole ce truc de vouloir faire des prédictions.
jeudi 29 janvier 2009
10 ans...
Mes 10 années les plus productives je les ai passé à travailler auprès des hommes violents. Mon but, que ca cesse.
C'est épuisant comme boulot, la résistance, la frustration, la détresse surtout. Je sais la détresse d'un agresseur est moins noble que celle d'une victime. C'est justement ce qui est épuisant. Etre Mère Thérésa qui travaille auprès des pauvres, tu recois des médailles et des éloges, le bon Dieu dans la rue, c'est beau.
Les gens qui me demandaient - tu travailles dans quoi? Heu auprès de hommes violents.- ha ouin.
S'il se trouvait une femme victime de violence, elle me tournait le dos, elle m'identifiait à l'agresseur.
Dommage, c'est gens auraient du comprendre que je faisais ce boulot parce que je m'identifiais aux victimes et que c'était la facon que j'avais trouvé pour faire en sorte que des enfants ne vivent pas ce que j'ai vécu lors de mon enfance. Je me sentais percu comme un Kadafi bien souvent, pourtant mon coeur Thérèsa.
J'ai pas réussi, ca m'épuisais trop. Les cinq dernières années, un nouveau directeur qui était sur mon dos, à me déprécier, à me surcharger, à frapper les murs devant moi, m'insulter devant mes collègues.
Au cours de ces années, il s'est fait son équipe qui m'isolait de plus en plus. Un matin, je rentre pour ressortir mourir dehors, crise d'anxiété, je n'avais plus aucun soutien à l'interne. Deux groupes de thérapies, deux soirs semaine bien sur, thérapies individuelles, accueil, ouverture de dossier, accueil téléphonique, ligne 24-7, comptabilité que je ne devais plus avoir, mais l'un des membres de son équipe en était incapable alors Michel le faisait.
Alors me voilà dehors mon coeur me lache. Je tombe en maladie. Il me demande de continuer le service 24-7, je serai payé à mon retour.
Il n'y a pas eu de retour. À la mort de mon père j'ai tout laché.
Le directeur m'appelle un jour - Tu travailles pour qui, ca fait deux mois qu'on a pas de nouvelles. - Pour personne. - Viens au bureau demain. - Je ne m'en sens pas capable. - ok, je vais en parler au CA. - Tu dis toujours ca, c'est quoi, tu veux me mettre à la porte? - J'en parle au CA pis je te rappelle dans 2-3 jours. - Comme tu veux.
2 jours après je recevais mon 8% sans qu'il m'ait appellé, motif, absence injustifiée.
C'est correct je ne conteste pas. Personnellement je n'aurais pas fait ca, mais bon, c'est son choix et il est justifiable.
Mais mon travail pour la ligne 24-7 quand j'étais en maladie, pourquoi il ne me le paie pas? Parce qu'un directeur qui fait travailler un employé en congé de maladie, ca parait mal. Alors lui et son CA tente de nier ca et ne me paie pas pour protéger leurs fesses. Le directeur m'a dit je te paye si tu me protèges les fesses. J'ai dit, je n'ai aucune autre condition à remplir, j'ai déjà fait le travail pour lequel votre organisme me doit de l'argent. Il m'a dit, ben va chier alors. Et voilà, comment se termine ces 10 années dans un organisme qui pourtant parait très bien.
Cet organisme prétend etre le meilleur au Québec pour faire de la prévention de l'abus. Pas mal fort ca.
Je ne me prétends pas etre juste victime, j'ai ma part, ma difficulté à m'affirmer ou à le faire tout croche, m'appartient et y a aussi jouer un role important. Mais le non paiement de ce qui m'est du ne m'appartient d'aucune facon. Il est là mon sentiment d'injustice et cette rage qui l'accompagne parce je suis impuissant devant ces grosses fesses toutes roses. Ils sont bons eux.
Le plus drole j'appelle Centraide pour qu'ils exercent de la pression pour qu'ils me paient. La réponse, ils doivent avoir leur raison. Deux jours après, un huissier chez moi, une mise en demeure, TAIS-TOI!
J'ai répondu, ce que je dis est vrai, je ne vais pas me taire. Ding dong, une deuxième mise en demeure, rien de trop beau, au frais de Centraide. Un don à Centraide c'est aussi un don pour payer les frais de huissiers. Ils ne le disent pas dans les pubs. Ca ferait pourtant une belle pub.
J'ai meme pas eu ma boite de mes trucs, vous savez cette boite lorsqu'on vide son bureau. Ca m'a pris un an pour récupérer mes bottes et les dessins de ma fille, mon parapluie on oublies, et tout le reste aussi. Lettre de référence, oublies ca, je suis effacé, 10 ans d'effacés parce qu'ils ont peur pour leurs fesses.
Je sais que j'ai été désagréable ici mais ca me fache ce silence autour de tout ca.
Beaucoup
mercredi 28 janvier 2009
Accent plus léger...
Sur un ton plus léger...
Pourquoi docteur que je ne sais pas encore ou est l'accent circonflexe sur mon clavier anglais que je possède depuis 5 ans?
Serait-ce une résistance liée à un trauma dans ma jeunesse?
J'attends votre réponse avec impatience.
Un gars...
Personne de concernée...
Moi je lui dirais que c'est parce qu'il n'est pas intéressé à le savoir et qu'il ne se sent pas concerné. Il est plutot intéressé à s'indigner des effets des délires une fois rendus meurtriers.
Pour ma part il est pourtant tellement évident qu'une rage ne nait pas meurtrière, elle le devient petit à petit, rien de soudain, vraiment rien.
Il sous-entend qu'après coup on ne peut que percevoir les ombres de celle-ci. Bien sur, comme lorsqu'un ballon éclate, on ne percoit que de petits morceaux. Ce qui donnait forme au ballon est disparu et avec lui tout ce qu'il aurait pu nous enseigner, si on avait entendu. Mais ca, on s'en foutait lorsque c'était le temps d'entendre, peut etre parce qu'elle n'était pas trop nuisante?
On s'étonne parfois que des personnes non concernées soient victimes. Personnellement ca ne me surprend pas du tout. La rage meurtrière repose souvent sur une suite, un défilé de personnes qui ne se sentaient pas concernées par la situation du futur enragé, alors pourquoi il en serait autrement pour les victimes? Pourquoi l'agresseur leurs réserverait-il un traitement différent de celui qu'il a connu?
Mais lorsqu'on fait le parcours suivi par l'enragé on se rend compte qu'il a fait plusieurs appel à l'aide et que bien des gens n'entendaient pas cette demande. Tu ne cadres pas dans ce programme, pour avoir de l'aide tu dois payer, je ne peux t'aider, ce n'est pas mon mandat, tu dois faire ceci ou cela meme si la personne en a pas la capacité. Des trucs du genre qui font en sorte que les demandes d'aide restent sans réponse et la personne s'enfonce dans sa détresse et sa rage petit à petit, step by step. Et chacune de ses demandes d'aide se sont heurtées à des gens qui s'en sont lavé les mains, au mieux ont-ils tentés de le pelleter chez le voisin qui lui aussi s'en lavait les mains.
Alors dans cette chaine ou personne est concernée comment s'étonner qu'au bout de celle-ci il y ait des victimes qui ne l'étaient pas?
Je sais que ces propos peuvent choquer mais ce n'est pas le pire de mon propos. Le pire c'est que les personnes et les organisations non seulement ne se sentent pas concernés mais elles cherchent aussi à s'en laver les mains. L'horreur est projetée dans l'enragé meurtrier, eux ils ont les mains propres et si tu tentes de faire le parcours de cet enragé, ils ne vont que tenté de se protéger les fesses et montrer pattes blanches.
Un de mes billets sur le nourrisson décédé qui s'est retrouvé dans une laveuse illustre bien ce dernier propos, entre autres, ce n'est pas les exemples qui manquent mais il me glace le sang et ce n'était pas mon enfant. En conclusion, il y a tellement d'inhumanité dans les organisations et les professions comment s'étonner qu'il y en ait aussi chez certaines personnes?
*****
Boisvert se dit touché par ce drame, il n'ira pas voir le film je crois parce que ca le touche trop. Il était près du drame de la polytechnique. Un collègue journaliste sans cellulaire ne savait pas ce qui advenait de son enfant qui étudiait là. La valeur du drame qui s'est vécu là, en a à ses yeux parce qu'il s'y est senti près. Fucking bourgeoisie, ce journaliste pleure un drame parce qu'il en était près. Les journalistes ont leurs payes, leur maison, leur famille et ils intellectualisent comme ca par plaisir de le faire sur des sujets qui sont loin d'eux mais quand un évènement se rapproche d'eux, là ils se mobilisent et s'émeuvent. Ce journaliste en Afghanistan dont le caméraman a été blessé a fait bien du bruit, il en aurait fait encore plus si c'était le journaliste qui avait été blessé. Les journalistes comme les autres se lavent les mains, ils ne se les salissent que pour eux meme.
Je le trouve poche l'article de Boisvert.
L'objectivité des journalistes, bien sur...
lundi 26 janvier 2009
Partout, nulle part...
C'est fou, ca rend fou.
Ou es-tu vraiment?
Vomiting monday...
Sa relation amoureuse n'est pas de teflon, ils collent un à l'autre. L'amoureux finit par quitter après 3 jours de symbiose.
Finalement, là voilà au lit pour se préparer à son lundi matin. J'en profite pour faire mon tour sur internet. MSN discussion avec une amie virtuelle, elle me trouve trop baveux, elle tire la plogue. Bah, elle n'a pas connu ma mère, je ne suis que de la petite bière comparé à sa capacité de baverie, je ne suis qu'apprenti.
Il est tard, de toute facon il y a un film d'Alfred à la télé, Ha cet Alfred, je l'aime bien. J'avais étudié quelques uns de ces films dans mes cours de cinéma, séquence pas séquence. Ce soir, Un meurtre presque parfait, qui bien sur le sera pas, il n'était que presque.
Arrive le moment ou Grace Kelly, la gracieuse, se fait étrangler. Elle me fait penser à ma fille, je me dis qu'elle aimerait peut etre son élégance et aimerait s'en inspirer aussi. Ces coiffures, ces robes, ces bijoux.
J'entends de drole de sons, des bouuuuuuueurk. Je me lève pour voir, ma Grace Kelly à moi vomit dans le bol de toilette. Son pyjama, rien à voir avec la dentelle que porte Grace Kelly. Je perds l'intrigue du film pour suivre celle qui se joue chez moi. Je l'a précède meme en m'imaginant le pire, l'urgence ou tu poireautes. Ca c'est l'héritage de mon père.
L'intrigue est simple, vomissement au 15 minutes de minuit à 6h00 du matin. Je m'installe au pied de son lit, une oreiller sur le mur, je l'accompagne dans ce truc vraiment invasif. Je lui mets un film Shooter, elle l'avait loué, alors pour faire de la lumière et un son de fond, pourquoi pas?
Deux appels au 811, le nouveaux numéro d'info santé, quelques conseils et hop l'inquiètude, ces infirmières prévoient tout et te mettent en garde contre tout meme les invasions d'extra-terrestre, et ce pendant que ma fille vomit en vomissant peu, presque rien, mais son corps l'invite à vider ce qu'il n'y a pas, comme un amoureux qui persiste à chercher quelque chose chez l'autre qui n'y est pas.
Elle réussit à dormir de 6 à 10. Se réveille en disant avoir faim. Je refais le 811, qu'est qu'on lui donne?
Fulgurante l'apparition de cette gastro, tout autant que son apaisement. Je me préparais pour un marathon. Tant mieux, elle va pouvoir reprendre de sa grace plus rapidement que je pensais.
dimanche 25 janvier 2009
Tag...un secret...
Le tag se trouve ici...http://ilblogue.com/un-secret-en-exclusivite-pour-votre-blogue/
samedi 24 janvier 2009
Divertissement...
Je blague en bloggant mais je suis sérieux quand je pense aux courbettes qu'il faut faire pour divertir les gens. Je pense à ceux qui sont difficiles à amuser.Oui divertir, je connais, certains sont difficiles à amuser et il faut faire bien des courbettes sans vraiment réussir mais parfois on insiste pour bien peu concretement, mais pour beaucoup personnellement.
Alors ne vous amusez pas trop de moi.
C'est beau comme phrase, peu divertissant mais j'aime bien.
J'aime bien ces trucs désespérés et désespérant dont peu de personnes peuvent faire écho, c'est ma mesure qui transcende les prétentions de bonhommie.
Non...
- J'ai rien fait.
- Mais ca, qui sait? Je sais que tu vas rester deux autres jours en dedans. Tu dis coupable et tu sors. Tu acceptes les conditions et hop, c'est réglé.
- Hey, elle avait bu, elle m'a poussé, elle m'a frappé, j'ai voulu me protéger, elle a fait 911, je ne l'ai jamais frappé.
- Tu fais comme tu veux mais tu seras en dedans jusqu'à lundi, minimum.
- Non je veux pas, une nuit c'est assez.
- Ben plaides coupable.
- Ok, pis mes enfants?
- Tu risques d'avoir une interdiction de contact. Des grandes chances, pis pour un bout.
- Maudit, je vais dormir ou?
- Tu as des amis, de la famille?
- Non.
- Y a des places pour ca.
- Pis ma job?
- Je suis avocat, je ne suis pas travailleur social.
- Mais je veux voir mes enfants.
- Tu décides quoi là?
- Je veux sortir d'icitte
vendredi 23 janvier 2009
Attestation...
- Je peux avoir une attestation de présence?
- Oui, 20 piasses.
- 20 piasses, je les ai pas.
- Tu payes pas, t'en as pas, tu diras au juge que tu avais pas d'argent.
- T'é sérieux, je vais me ramasser en dedans.
- Ben on est pas là pour ca man, on est pas là pour t'empecher d'etre en dedans on est là pour t'aider à règler ta toxicomanie.
Deux jours plus tard...
- V'la mon 20 piasses.
Le gars lui remet son attestation.
- Ben là, tu peux-tu enlever les absences, je vais avoir l'air de quoi devant le juge.
- Ben tu lui expliqueras pourquoi tu as été absent.
- 20 piasses pour ca? Laisse faire, redonne moi mon 20.
Dénoncez...
Bien sur qu'elle doit etre dénoncée. Elle est terrible, l'horreur meme parfois. Je sais personnellement, dans ma chair, c'est inscrit.
Les gars en thérapie demandent qu'on les aide à faire face à la justice. Une preuve de thérapie, le juge l'accepte et c'est bon. L'urgence est là, éviter l'emprisonnement, éviter la punition. C'est la première demande.
14 semaines de thérapies pour un problème de violence, parfois 21 semaines, ca dépends ou tu appelles.
Sur 10, 3 terminent le programme. La pression diminue, la justice se relache, le gars arrete. La femme revient, le gars arrete, le gars a peur, il termine le programme pour etre propre sans s'impliquer. Les gars en thérapie, vraiment? Un sur dix peut etre.
Des chiffres qui n'inquiètent pas parce que ces organismes sont utiles, ils désengorgent le systeme judiciaire. Ils donnent l'impression que l'on processe l'affaire.
En fait, ce n'est pas si grave puisque le communautaire peut s'en occuper.
Qui travaille avec ces hommes qui ont le potentiel de tuer, ne serait-ce que leur conjointe? Quelles sont leurs formations?
Il est drole de voir la violence conjugale gérée par le communautaire, elle devrait l'etre par la Justice puisque la violence faites aux femmes importe.
Dans les faits, elle importe peu, ce qui importe c'est de donner l'illusion que ca importe. Un bébé mort qui se retrouve dans une buanderie, une femme assassinée, c'est pareil, l'important est de protéger l'organisation. Le reste, va sous le tapis.
Si facile...
Pro-Gam fait pareil, ils balayent sous le tapis la saleté que je suis et ils se présentent propre, tout blanc, presqu'immaculés. C'est beau.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200901/23/01-820395-bebe-mort-ne-a-la-buanderie-pas-de-blame.php
Projet de lettre...
Vous avez reconnu devoir la somme de 3 245$ à Michel pour ses services sur la ligne 24-7.
Nous vous demandons de lui payer les services qu'il a rendu à votre organisme sans condition.
À défaut de quoi, nous demanderons à vos bailleurs de fond de vous inviter à le faire .
Bien à vous.
Un bloggeur
Ca me semble avoir du sens. Qu'en pensez-vous?
Encore...
Il me reste l'impression que c'est en allant au bout, ici, de cette histoire, je pourrai en sortir pour passer à autre chose.
Voici une copie d'un mail du directeur de Pro-Gam.
Monsieur Michel
Je ne comprend pas bien ce que veux dire: " Je n'ai pas d'objection à signer une quittance mais ...."
Bien sur un chèque encaissé est une preuve de paiement et peut faire office de reçu. Une quittance c'est autre chose. Cela a pour but de se dire mutuellement que cette entente règle tous malentendus ou tous litiges entre nous, que les deux parties sont satisfaites de l'accord et qu'il n'y aura pas d'autres recours ni d'un bord, ni de l'autre.
À ce moment-ci, je suis autorisé à vous verser un chèque (3 245$, voir calcul ci-joint) si nous nous donnons mutuellement quittance. Lorsque vous dites : "Je n'ai pas d'objection à signer une quittance.." est-ce bien le cas? Si oui, il suffit de se rencontrer.
La quittance à laquelle je faisais allusion était celle qui disait j'ai bien recu le montant qui m'est du, la sienne disait dans l'article 7 ceci...
7. Les parties reconnaissent que la présente Quittance représente fidèlement l’expression de leur volonté et de leur choix librement exprimés, sans contrainte ni pression de part et d’autre;
Ha ok, pas de pression, aucune pression exercée. Super.J'ai répondu ceci...
J'ai bien recu votre courriel ainsi que le document qui y est attaché. Merci.
Il s'agit là selon moi d'un document écrit par un juriste, je n'ai malheureusement pas la compétance pour en saisir les implications. Je ne peux donc signer ce document que vous appelez quittance.
La demande que j'ai adressé à votre organisme me semble plus simple, il s'agit que pro-gam me paie les primes salaires qui me sont dues et bien sur je signerai un accusé de réception du montant qui me sera versé.
Michel
C'est fou, je suis bouche bée devant les moyens qu'ils prennent pour tuer une mouche.
jeudi 22 janvier 2009
Je ne suis pas sur...
Par contre ca me fait pense au billet de Miss Klektik qui parlait de la volonté de certain à vouloir en faire autre chose. Ca aussi c'est vrai. Alors? Je ne sais pas. Mes besoins sont là, peut etre pas à la bonne place? Mais j'ai écris dans je suis gros que je m'enlise à la mauvaise place. J'ai le mérite d'etre cohérent, non? En tout cas.. je tente quelque chose. avec mes moyens.
Michel...
J'ai choqué en faisant part de mon sentiment du manque d'appui à MA cause.
Je tente à nouveau, je m'insiste, ca commence là, je crois.
J'ai travaillé 10 ans à Pro-Gam inc, le inc est important, il illumine, mets de la lumière sur les zones ombrageuses. L'adresse, http://www.pro-gam.ca/
J'y ai travaillé 10 ans.
Normand, le directeur général m'a mit à pied, je ne conteste pas, c'est son choix.
Ma contestation c'est que pendant que j'étais en maladie, j'ai travaillé pour la ligne 24-7 qui offre une écoute téléphonique aux hommes arretés pour violence conjugale. Il me doit 3 500$ pour ces services et l'organisme refuse de me le payer. Ca je ne saisi pas pourquoi?
Le message que j'aimerais de vous ressemblerait à...
Au conseil d'administration,
Pourquoi ne payez-vous pas Michel pour les services qu'il vous a rendu?
À défaut de paiement nous feront un mail à vos bailleurs de fonds pour surligner la situation.
J'aimerais que vous soyez quelques uns pour un truc du genre. Je peux vous faire parvenir la preuve de tout ca.
Je ne sais pas, je ne suis pas de mauvaise foi, j'ai bel et bien fait ce service. Normand, ne me pait pas, le conseil d'administration le protège et l'appui, je ne saisi pas les enjeux et ca m'enrage.
Deux ont dit qu'ils seraient possiblement volontaire pour ca. Quelques autres seraient bienvenue.
Je n'accepte pas qu'un organisme subventionné par Centraide, la Régie régionale, qui prétend travailler en santé mentale se comporte ainsi impunément. J'y arrive pas, peut etre qu'un mail pourrait m'aider à passer à autre chose. Le pire c'est que des gens qui prétendent travailler à prévenir l'abus, abuse. Je pense que c'est ce qui me choque le plus, me peine le plus, me décoit le plus.
Je dis non, et je vous demande de m'aider à dire non.
Je me relis et me trouve bien pathétique d'en etre là mais ca, ca ne dit pas que j'ai tord ca dit que je suis démuni en maudit, le pathétique est là.
En toutcas, si vous etes en a 2-3, j'accepte votre contribution avec plaisir.
mercredi 21 janvier 2009
Trop gros...
Je suis trop gros, mon obésité me pèse. J'écrase ma partenaire, elle cherche son air.
Il me faudrait etre plus léger, plus mince.
Cette étrange légèreté de l'Etre que je n'ai pas, cette lourdeur me laisse un silence.
Les minces me passent devant sans meme regarder, absence d'interet qui se précise de loin. Ma grosseur fait ombrage à leur légèreté, ils ne veulent pas s'alourdir de moi. Je n'ai qu'à me faire moins lourd, plus léger, m'envoler à la moindre brise, surfer sur la vague. Mais non, mon poids me laisse en dessous, en dessous de ceux qui volent haut, de ceux qui flottent. Je reste au sol meme par grand vent , mon surf s'enfonce dans la vague sans que j'avance, au fond sous mon poids, mes pied se creusent un chemin dans le sable jusqu'aux mollets, ma lourdeur m'enlise, mon poids m'encre dans des endroits ou je ne voudrais pas etre et on passe à coté de moi, cet enlisé dans de curieux endroits.
mardi 20 janvier 2009
Argumenter...
Comme si la vie n'était fait que de monde qui s'expriment à la recherche de confirmation.
Discuter semble etre une tare.
- Il me semble que ton monde tel que tu le présentes à ceci ou celà qui détonne?
- Ha ben là toi, c'est quoi ton problème?
- Ok, c'est pas une discussion, c'est une recherche de membership?
- Tu es con.
- Oui je crois, j'aime mieux ca que faire de la politique. Alors j'ose dire les noirs, les personnes d'orientation sexuelle différente, les femmes, les ceci et cela n'ont pas le secret de ce que l'humain devrait etre, et j'ose questionner. Je devrais me taire tu crois ? Et la robe de madame Obama, elle était ok pour les circonstances, pas trop, le décolleté?
Dis moi vieux sage....
Le plus value qu'ils attribuent à sa couleur de peau n'est pas semblable à la moins value que les blancs attribuaient à la couleur noire?
- Bien sur que oui, me dit le vieux sage Tibétain à pigmentation noire, ils ne se plaignaient pas de la discrimination, ils se plaignaient d'etre discriminés. C'est très différent. L'espoir, n'est pas dans la fin de la discrimination, elle est dans l'espoir de ne plus l'etre, quitter la position de discriminé pour devenir discriminateur. Ca semble un changement, mais rien ne change vraiment sinon quelques victimes. Il n'y a rien d'historique là-dedans.
- Qu'est ce qui pourrait etre historique alors?
- Rien de ce que fait l'Homme mérite ce titre, il se le donne lui-meme mais son histoire est pathétique et cruelle. Il met de la dorure pour enrober sa bestialité. Meme les médailles de guerre sont recouvertes de doré cachant le sang qui s'écrase dessous.
Le Québec n'est pas différent des États Uniens, le féminisme québécois défendait les discriminées pas la discrimination. Dans leurs luttes, elles ont discriminées à leur tour.
- Ouin! Tu es négatif je trouve.
- Oui tu as raison, tu préfères l'idolatrie? Alors fabrique toi un Messie.
lundi 19 janvier 2009
Tu es belle...
Pour voir...
Homosexuelle... 2
Juifs... 5
Orgasme... 5
Quebecois... 7
un gars... 12
Paix...31
Recettes... 33
Yes we can...52
Voiture... 57
Eux... 73
Hommes... 85
Femme... 89
Télé... 94
Amour... 96
Obama... 266
Toi... 319
Couple... 361
Moi... 415
Nous... 451
Millions... 484
dimanche 18 janvier 2009
J'ai dit nègre....
La fierté nègre, la juive, la blanche, la jaune, l'anglaise, l'arabe. Elles se valent tous, elle tue.
Alors je ne dirai pas personne à la pigmentation légèrement différente pour faire croire à la bonhomie de l'humain et pour me donner l'illusion d'etre correct. Il y a dans mon nègre, des nègres qui sont blancs, jaunes et rouges. Nègre serait un titre protégé dont les noires ont l'exclusivité, comme les juifs ont leur holocauste qui rend capable d'atrocités et les font insensibles à toute autre souffrance que la leur?
Obama, pigmentation noire, wow, reste quand meme qu'il sera président des USA. L'effet de la pigmentation de peau, je sais pas, mais c'est comme la loto, ca change pas le monde.
C'est comme Noel, un leurre devant la méchanceté de l'humain, une reverie, bon chic, bon genre. Je me sens confortable avec mon vocabulaire.
Un sans-abris gèle autant qu'un robineux ce soir et le pire, c'est que le terme robineux est le plus juste car la toxicomanie est un facteur très présent pour rendre compte du chemin qui mène à la rue.
Alors, l'atrocité de l'Homme serait de ne pas user des bons mots?
Si il n'y avait que ca, ca serait pas si mal je trouve.
Je me souviens des jaunes, les USA en ont bavé un coup, les jaunes aussi.
C'est ca la guerre, des bavures qu'on voudrait effacer par un beau vocabulaire.
Pour ce qui est du pouvoir noir, Bébé Doc, les tontons macoutes, les tutsis, les hutus, il n'y a pas dans cette pigmentation de peau une évolution humaine. Ce n'est rien d'autre qu'un détail qui réorganisera un peu le monde mais de la meme facon, quelques victimes seront autres, seulement.
Doucement...
Une fille s'approche...
- Laisses moi te montrer. Angie des Stones résonne dans la pièce.
La chaleur de sa langue dans ma bouche m'impressionne. C'est bon. Elle rajoute..
- Ne te retires pas trop vite, doucement en reprenant ta langue et en refermant tes lèvres.
J'ai eu un bon prof sur l'Art d'embrasser.
Elle me suit, on entre dans la chambre. - Ben là?
Il était mort, je ne voulais pas, je ne voulais pas y etre je crois.
Il est là sur le lit, les autres parlent de n'importe quoi, des aneries. Ces conversations anodines devant un mort, incroyable. Je ne peux pas.
- Si on faisait une prière?
Bien peu à foutre de ces prières mais c'est mieux que ces trucs ridicules.
- Tu veux lui prendre la main, tu as peur?
- Heu, non, je lui prends la main, celle de l'inanimé, c'était mon père, je lui serre la main mais il n'est plus. C'est fou.
Commence un échange avec ma fille, c'est agréable, toujours intéressant. J'aime sentir que je l'aide à faire un sens à ce qu'elle ressent, je me sens père.
samedi 17 janvier 2009
Obama...
Un journalisme facile qui fait dans le sensationnalisme.
Les nègres libérés.
Ben voyons donc. De toute facon qu'est ce qu'on a en foutre du sort des nègres?
Et ceux des juifs qui innondent le cinéma et la télé avec leur fucking morale?
Un journalisme qui fete lorsqu' il n'y a rien a feter et qui n'ont pas les couilles de dire.
On se tapera l'assermentation d'Obama comme on c'est tapé la période des fetes.
Vive la négritude, entendrons nous, comme si le mal du monde était du à ca.
Pleurons la fin du mal pour un moment.
Bon on parlera d'Obama et d'une révolution pendant deux semaines, grosse victoire, un nègre qui mange deux oeufs bacon dans un resto en Alabama. Les nègres arabiques se feront tuer par la bande. Pis les nègres du Québec? Une petite partie de carte mortelle dans un parc? Pourquoi pas. Circulez, rien à voir. L'opportunisme politique, incroyable quand meme. Surfer sur Obama pendant deux semaines, quel est le mérite? Des putes, de petits poissons qui se collent sur la baleine pour avancer. Allez, petits poissons des journaux et de la télé, abreuvez nous de belles nouvelles pendant deux semaines.
Viva Obama, à bas Alabama.
dualité...
noir-blanc
musulman-catholique
québec-montréal
fumeur-non fumeur
blonde-brune
anglais-francais
juif-arabe
propriétaire-locataire
piéton-voiture
mysogine-misandre
Un trip à deux c'est plate..
vendredi 16 janvier 2009
Divertissement...
Dommage qu'il ne s'agisse que de divertissement, que d'un amusement.
Je dis dommage parce qu'il y a dans ces liens un beau potentiel mais qui reste aphone.
Il y a beaucoup qui se dit, et qui se dit ben, mais au bout rien ne se dit ensemble, une cacaphonie.
Je vous ai invité à un 3 500$, deux ont répondu. On se lie sans se lier.
Je fais le clown pour amuser, c'est bon, je fais le clown triste, ca amuse moins, moins divertissant.
Je dois etre mal fait, un personne me demanderait de l'aide, je lui répondrais c'est sur.
Je ne lirais pas les faits divers en me disant ben voyons c'est tu pas épouvantable.
Divertissement...
Et si je faisais les faits divers? Ce genre de fait dont on ne sait rien mais qui ne sont pas sans histoire pour autant.
Si je sortais de ce petit camion, le capuchon sur la tete, parce que ce con ne m'a pas payé ce qu'il me doit? Pourquoi pas? Ca ferait du croustillant.
Deux personnes sur internet pour appuyer ma demande, incroyable, vaut peut etre mieux faire la nouvelle.
Un copie collé ...Pour les intérêts, nous sommes d'accord avec votre proposition. Plus concrètement nous calculons 3% par année si nous sommes d'accord un chèque vous sera versé, sans déduction, pour prime de disponibilité (il ne s'agit pas de salaire).
Que vous me connaissiez ou pas, dans cette situation je ne suis pas le crosseur, mais là vraiment pas, meme pas une brindille. J'ai l'ame en paix mais là, totalement, vraiment, et j'ai besoin de personne pour me critiquer parce que de nature j'ai l'autocritique facile, mais ici je suis en paix, complètement. Jelui botterais le cul sans aucun sentiment de culpabilité, aucun.
Ce n'est pas toi...
- C'est moi.
- Ben si c'est toi, pourquoi moi?
- Parce que tu es là.
- Mais je ne suis pas là pour ca.
- Si tu es là pour moi, tu es aussi la pour ca, si je suis moi.
- J'ai besoin de toi.
- Bien je suis là.
- Ben non, tu n'y es pas.
- Tu as raison, désolé, je m'en excuse, je me suis perdu dans le cyberespace.
- Tu retournes quand?
- Je ne sais pas, peut etre jamais.
Mots à ma fille.
Personne...
Personne, il n'y a plus personne.
Personne, j'ai besoin, j'ai personne, mon etre dégringole et me laisse inanimé.
Tout petit, tout petit.
Personne...
jeudi 15 janvier 2009
Écrase toi...
la mienne, deux étages plus haut. J'attends de voir ce qui se présentera à moi, un beau dos de femme?
Mais non, un Haitien, un québecois peut etre, je ne sais pas, mais un chauffeur de taxi, c'est sur, avec une boite et une enveloppe à la main.
Je lui laisse la boite, je sais que mes bottes y sont. Je me demande si après deux ans, elles sentent encore, sentir? puer plutot .
Je referme pour lire la lettre, il n'y a pas les ajouts que j'ai demandés, je ne l'a signerai pas.
Je remets l'enveloppe au chauffeur en le remerciant et mes bottes repartent avec. Je ne voulais pas les reprendre comme un voleur, je suis un gars de principe et je ne vole rien, je demande ce qui m'est du, point.
La lettre, c'était une quittance, le genre de truc ou l'on te dit que l'on pait ce que l'on te doit si tu renonces à toutes poursuites et ce sans sentir aucune pression. Ha, ha, ha. J'ai travaillé ces heures là, je n'ai rien à signer pour qu'elles me soient payées.
Je suis troublé, mais bon ce n'est pas la première fois que la vie me trouble. Je respire un peu, un 10 minutes avant de sortir pour faire mes courses en marchant. J'ouvre la porte qui mène à la rue, le chauffeur de taxi court vers moi en me disant
- Vous devez signer, vous devez signer!
- Je vous ai déjà dit que je ne signe pas ca.
La mon ex patron, mais toujours patron, sort de la voiture de taxi pour me dire...
- C'est quoi le problème?
Il tremblait tellement il était en colère. Un de mes voisins, par ses yeux me demandait qu'est ce qui se passe?
- Normand, je t'ai envoyé un mail avec la modification que je veux.
- Ben viens dans la voiture on va le faire maintenant.
- Non, on va pas faire ca vite comme ca sur le trottoir. C'est quoi 10$ de taxi.? J'ai un rendez-vous, excuse moi.
Il sort d'ou lui après 2 ans pour se présenter à moi sans meme avoir pris rendez-vous?
Quelques jours après ca bizzz, c'est un huissier qui monte les 24 marches pour me tendre une mise en demeure qui me somme d'arreter de causer préjudice à l'organisme sous peine d'etre poursuivi si il advenait que l'organisme perde les subventions qu'on lui accorde.
Bien oui la veille je parlais à la dame de Centraide qui subventionne cet organisme. Je lui avais dit ..
Bonjour madame Suzanne, elle me connait bien j'ai travaillé 10 ans pour cet organisme.
- Votre organisme là, vous savez celui qui est le plus subventionné, ben il me paie pas ce qu'il me doit, pouvez-vous m'aider?
- Ha ben ca ne nous regarde pas, ils doivent avoir leurs raisons, peut etre as tu mal travaillé?
La mise en demeure disait taisez vous et si on perd des subventions vous serez responsable.
Ben oui, responsable de 100 000$ de subvention par année quand j'arrive à peine a payer mon loyer, c'est des comiques. J'ai écrit à l'avocat qui m'a envoyé cette mise en demeure.
- Je dirai ce que je voudrai bien et ce que je dis est vrai, alors j'en ai rien à foutre de votre mise en demeure.
Faut dire que cet avocat est membre du conseil d'administration et que l'organisme dépense à peu pres 4 000$ en assurance directeur général et membres du CA. Ils sont équipés. C'est Centraide qui paye ca.
Dix ans de ma vie parti en fumée, pas de lettre de référence, rien, meme pas le 3 500$ qu'ils me doivent. Dix années effacées.
Ma soeur me dit que j'aurais du accpeter. Moi j'ai décidé de me tenir debout. Chaque fois que je l'ai fait on m'a écrasé et ca continues, comme quoi l'affirmation de Soi n'est pas une chose évidente. C'est un peu pour ca que je demande votre aide comme un dernier recours face à cet écrasement qui n'a pas raison d'etre.
Et je me dis si les structures en place sont innéfficaces peut etre que les liens internet pourraient l'etre?
Une utopie peut etre?
Votez un gars, y a pas de danger, je défends rien, aucune organisation rien, si ce n'est qu'un idéal minimum.
mercredi 14 janvier 2009
so, so,so...
Vous etes combien à pouvoir envoyer un mail en ma faveur et vous pouvez mobiliser combien de personnes à en faire de meme? Et eux, combien?
Pensez-vous qu'il est possible d'atteindre le 100 posts?=
Je fais le compte et je vous explique si le 100 est un objectif possible.
Ca me ferait du bien.
Vous faites votre mise, je vous explique et vous revisez votre mise et si ca tient le coup on envoies.
Je pars la mise à 10, je crois avoir 10 personnes qui pourraient faire un mail pour ma cause. et signer.
Un peu plus d'information...
C'est mon ex employeur qui me doit 3 500$, il l'a reconnu, mais pour des raisons qui lui sont personnels il refuse de me les payer meme si c'est un OSBL subventionné pas Centraide et La Régie régionale. J'aimerais que soit lancée une campagne de mail qui demande que l'organisme paie ce qui est du. Il y a la petit créance pour règler ca, ca prend 16 mois avant d'etre entendu.
J'aimerais faire un blitz pour exercer de la pression.
Je dois planifier tout ca mais si j'ai une mobilisation d'une centaine de personnes, je crois que ca vaut le cout de voir l'effet que cette pression pourrait avoir.
Là on est 12 personnes, ne manque que 88 autres personnes. Go-Go-Go.
La litière...
La croute est gelée, j'ai la mie qui aimerait se faire réchauffer, un foyer, une odeur de bois, les deux pieds au chaud. Ben non, ce n'est pas ca ma vie.
J'attendais le bus en grelotant en compagnie d'une dame fière qui me déclinait ses 80 ans et son autonomie disant redouter le moment ou elle poussera la porte pour entrer dans ce parking ou les vieux ne parlent que de leur beaux baux.
Je ne lui ai rien décliné, rien à dire, je l'écoutais, impressionné par sa santé, sa fierté. Je me disais que je n'aurais jamais 80 et si j'y arrivais, je n'y arriverais pas comme ca, pas dans cet état.
Les voitures passaient devant, toutes belles, j'attendais le bus, mangeant ma croute gelée avec effort pour me rendre à la mie.
À coté, un vieil homme grattait la vitre d'un resto pour effacer les traces de Noel. Vous vous rappelez, ce temps des Fetes nostalgique, les traces de cette nostalgie trempent maintenant dans le fond d'une chaudière, sans avoir fait suer le vieux par leur adhérence aux vitres. Il nettoyait ses outils de ce vert et de ce rouge. Il en était bien fini de ce Noel blanc. Bien sur, blanc.
Dans le bus j'ai passé le controle, le chauffeur a été concilient, impressionnant ces nouveaux systèmes électroniques. La vieille m'a salué en me disant bonne chance.
Bonne chance? Pourquoi bonne chance? Sait-elle que j'en ai eu peu souvent?
Je sors du bus, 2 kilometres à marcher, ma correspondance n'est plus valide car je reviens d'ou je suis venu. Elle serait bonne si j'allais ailleurs.
J'arrive, j'ouvre la porte et ca pue. Je dois ressortir pour changer de litière histoire de me faire croire que ce n'est pas ma vie qui pue et que tout va bien.
Un vieux sage Tibétain m'avait dit que c'était en entretenant bien la litière des chats que l'on commencait à bien organiser sa vie.
mardi 13 janvier 2009
La mie tendre...
Demain, je parlerai de la croute.
C'est une blague, je n'en parlerai pas nécessairement.
On ne sait jamais de quoi seront fait les lendemains.
Partir...
Juliette - Tu n'es pas celui qui me fera rester ici.
Microchirurgie, un coup de Maitre qui assassine, je m'écroule là sur le balcon passant de Roméo à zéro, je m'écoule entre les barres de fer bien forgées.
Julietta - Elle me dit qu'elle a hate que je sois en appartement, elle pourra alors partir.
Roméo à sa fille - J'ai déjà entendu ces mots là il y a 17 ans, ils te font quel effet?
Il y a dans le fait de vieillir la possibilité de revoir des choses qui se sont déjà produites, une, deux, trois ou meme quatre fois et ce parfois à 30 ans de distance. Ca ne donne pas plus raison pour autant mais ca donne un certain recul. Et de voir une situation sur une longue run permet de mieux cerner les choses. Plus ca change, plus c'est pareil.
samedi 10 janvier 2009
Trop ou pas?
- tu veux ou pas?
- Non.
Juste après avoir raccroché, je réalise que je voulais.
Trop vite, je n'ai pas su me donner le temps de réfléchir, je reste avec le regret de pas avoir su faire, ou dire ce que j'aurais vraiment voulu.
Je me dis putain de merde, si j'y arrive pas à l'age que j'ai j'y arriverai jamais. Pourtant je me conditionne à ca mais je me retrouve trop souvent déstabilisé à mon gout.
Je m'en veux. Je me dis que l'affirmation de soi est peut etre d'arriver à se donner un temps pour réfléchir avant d'affirmer?
Ca me prendrait un truc genre embolie, ma dysphasie me permettrait alors peut etre de dire vraiment?
J'ai pas un bon processeur, trop lent, c'est clair.
Ca...
J'erre dans des ailleurs ou je ne devrais etre,
évitant ainsi d'etre là ou il faudrait que Je Soi.
Je me vois faire la sourde oreille, sans savoir pourquoi, aux évidences qui pour un temps ne sont que chuchotements mais qui finissent pas monter le ton.
J'en fini par disparaitre et ne plus pouvoir etre.
Tiré d'une réponse que j'avais fait à Miss Klektik pour son dernier billet qui est plus qu'inspirant.
jeudi 8 janvier 2009
Laptop...
Princesse me fait suer aujourd'hui, un brin seulement, je peine quelques gouttes. À 16 ans, 18 n'est pas loin, je lui laisse de la corde et l'essentiel est là, la relation me semble bonne mais quand meme, je suis contrarié par son attitude général en ce 8 du mois et ce à partir de 8h00 ce matin. Elle me sert la totale aujourd'hui, un repas 4 services.
Mais bon, c'est pas grave et je me retrouve assis au bord de son lit après avoir servi le verre d'eau et vérifié les portes, notre rituel qui l'a sécurise. S'amorce alors notre conversation pré-dodo avant qu'elle pose la tete sur l'oreiller.
Alors on part comme dans une danse ou le pas de l'un est suivi par l'autre sans savoir ou nous irons. Après la période de réchauffement arrive la question qui la préoccupe...
- Tu as des souvenirs de ton secondaire?
- Oui , de mon primaire aussi.
- Trouves-tu que la vie passe vite?
- Oui tu vas voir dans 14 ans, à 30 ans tu vas te souvenir de cette conversation en te disant que ca passe vite, très vite.
Son visage s'attriste, ses yeux se mouillent. Un silence s'installe qui lui laisse le temps... pour elle, de ressentir et qui me laisse le temps de me demander, mais quelles sont ces émotions qui se présentent là de facon imprévue. Je risque un ...
- Qu'est ce qui se passe?
- J'ai peur de rater ma vie.
Le gars est surpris aussi de cette phrase, suivons le pas se dit-il.
- As-tu des raisons de croire que tu pourrais rater ta vie?
- J'ai peur de faire les mauvais choix au CEGEP.
- Tu as à choisir quoi?
- Profil individu ou droit mais j'aimerais voyager aussi.
La je rate le pas pour lui écraser un orteil.
- Ben là, tu vas aller au CEGEP pas question que tu partes en voyage apres ton secondaire.
- Je sais mais je me demande si j'aimerais l'aide humanitaire?
- C'est une possibilité.
- Je sais mais j'aime la famille, etre en couple.
- Oui c'est vrai (elle est en couple depuis 2 ans) pis aussi ton confort, ta routine.
- Oui alors je sais pas quoi choisir en février.
- Ben tu as la description des programmes? On pourrait regarder ca dimanche?
- Non mais je peux le demander demain au conseiller, je vais l'écrire dans mon agenda.
Elle sort son agenda et l'écrit, je l'a regarde étonné intérieurement, ca doit etre un sacré dilemme.
- Mais tu sais, dit-elle au CEGEP, ca va me prendre un laptop, ton ordi ne suffira pas.
Là elle s'anime, ses yeux s'illuminent, avoir son laptop, wow! Je fais encore un faux pas.
- Ha oui pour te pavaner avec comme tu l'as fait avec ton cell pour te le faire voler 2 jours après parce que pour etre bien sur que tout le monde le voit tu l'as laissé sur le bureau?
- Ben non tout le monde en a un.
- On regarde les profils dimanche?
- Oui bonne nuit.
lundi 5 janvier 2009
J'ai changé...
Ce n'est pas tellement mon identité d'homme qui me heurte, c'est plutot la rage que j'ai en moi.
Alors le nouveau titre me semble plus congruant et n'implique pas un genre, genre, t'sé veux dire?
Je n'avais pas prévu au départ mais c'est la colère qui prend la place. On verra ce qui se présentera dans quelques semaines.
La colère est laide, elle n'est pas facile à lire.
Mais je suis en colère contre ma colère, il faudrait bien que je l'aborde pour continuer mon chemin, non, me disais-je pas vraiment interrogatif.
Prendre le temps de...
Voici un article...
La mère de famille impliquée dans un pacte de suicide la semaine dernière, à Saguenay, a été accusée du meurtre prémédité de ses trois enfants et d'avoir aidé son mari à s'enlever la vie.
Cathy Gauthier-Lachance a comparu lundi après-midi, par téléphone, depuis l'hôpital où elle est soignée en raison de graves blessures.Marc Laliberté, âgé de 46 ans; Joëlle, 12 ans; Marc-Ange, sept ans; et Louis-Phillipe, quatre ans, ont été retrouvés morts dans la nuit de jeudi à vendredi, dans leur résidence du secteur Chicoutimi. Gauthier-Lachance avait alerté les policiers vers minuit. Toujours en vie, elle a été transportée immédiatement à l'hôpital.
Cathy Gauthier-Lachance et Marc Laliberté faisaient face à des problèmes financiers, semble-t-il, et étaient tous deux sans emploi. Leur pacte de suicide, selon l'enquête policière, aurait été précédé du meurtre de leurs trois enfants.
L'autopsie des quatre cadavres doit être réalisée lundi ou mardi. Une analyse toxicologique sera aussi effectuée.
Les psychiatres qui ont évalué l'accusée à l'hôpital ont assuré qu'elle était apte à subir son procès, et son avocat, Me Dominic Bouchard, a renoncé à la possibilité de demander une évaluation psychiatrique additionnelle à ce sujet.
«C'est une dame qui comprend très bien la nature des accusations, a confirmé Me Bouchard au réseau LCN. Elle comprend évidemment le processus judiciaire qui va se dérouler dans les prochaines semaines et les prochains mois. Je n'avais aucun indice qui me permettait de faire cette demande (d'évaluation psychiatrique), qu'il faut faire avec parcimonie parce que ça multiplie les procédures judiciaires inutilement.»
Par contre, l'avocat n'exclut pas la possibilité de demander un examen psychiatrique sur la non-responsabilité criminelle au moment de l'infraction. Il n'a toutefois pas été en mesure de donner de l'information quant au type de défense qu'il utilisera, précisant qu'en ce moment, on ne peut exclure aucune défense possible, incluant celle d'aliénation mentale.
La date de l'enquête préliminaire sera fixée le 15 janvier.
Avoir aidé son mari à s'enlever la vie? Drole d'accusation, depuis quand on reproche d'aider son prochain, son conjoint en plus. J'ironise le ridicule de l'article.
Faire face à des problèmes financiers, etre sans emploi. Ok, un facteur explicatif du drame horrible. Mais ca ils sont nombreux à vivre ca sans poser les gestes qu'ils ont posés. Il y aura un deuxième facteur explicatif qui suivra.
Un pacte de suicide qui précède les meurtres. Intéressant, il est rare que les pactes se font après. J'ironise encore, trop ridicule.
Une analyse toxicologique. Bravo, ca sera l'alcool, la drogue ou un truc du genre qui expliquera l'affaire en associant au manque d'argent et de travail.
Elle est apte à subir son procès,. Elle vient de tuer son mari et ses trois enfants suite à un pacte de suicide. Si vous le dites. Un autre avis n'est pas demandé, je me demande bien pourquoi?
Par contre, l'avocat n'exclut pas la possibilité de demander un examen psychiatrique sur la non-responsabilité criminelle au moment de l'infraction. Ok, responsable et consciente mais pas criminellement? Et ensuite l'expertise des psy.
on ne peut exclure aucune défense possible, incluant celle d'aliénation mentale. Ha ok
Donc étaient-ils intoxiqués, souffrait-elle de folie?
Ca n'explique rien du tout sinon comment la justice process ce genre de truc à grand frais.
Comment des parents en arrivent à tuer leurs enfants pour ensuite s'enlever la vie?
Quel est le chemin qui mène à un tel drame?
Ce genre de truc me révolte tout autant que le drame affreux qui s'est produit, c'est un manque de respect pour ces enfants et ces parents dont la détresse n'aura servi à rien sinon de faire rouler une système judiciaire inapte à donner un sens à un truc aussi terrible.
Je rage.
dimanche 4 janvier 2009
Élimine...
Dommage ce manque de délicatesse virtuelle qui ressemble à celle que l'on trouve dans le réel
Les logues sont vraiment dans le champs, l'un ne diffère pas de l'autre, mais pource qui est de me faire chier, je ne choisis pas le virtuel, le réel suffit amplement.
L'argent est aphone...
Un petit 10$ à un chinois qui tient un dépanneur au coin d'une rue dans un quartier francophone qui s'anglicise sans savoir parler francais. La rue De la Roche est rendu anglaise.
Un petit 300$ au proprio des Canadiens un samedi soir.
Je comprends pas, on se fout de Soi?
On ne s'importe peu?
Tout le monde en parle, il y a quelques mois. Une comédienne blonde qui jouait dans un film américain, twilight quelque chose. Elle raconte, je travaillais dans un resto Montréalais, je m'occupais de leur enfant, j'étais la seule juive dans le resto, il m'a offert un role. Bravo.
Pis nous, ben oui nous, est ce qu'il y a un nous? bof, on passe à l'anglais sur un 10 sous.
Pathétique, à Montréal en tout cas.
Avec la langue part aussi le pouvoir, sinon les anglais parleraient francais sans problème.
Pis nous les francais, on laisse aller. Trop con, so stupid.
Nouvelles sportives...
Au hockey, Canadiens 6, Panthers 5, en fusillade.
Ailleurs, Palestiniens 512, Israeliens 4 mais pas en fusillade, en bombardements.
Là suite un peu plus tard aux nouvelles.
********
Je pense que les palestiniens sont dus pour faire un échange. Embaucher un joueur autonome.
Je ne sais si leur plafond salarial leur permet?
Mais les juifs, sky is the limit.
samedi 3 janvier 2009
Lever l'ancre...
Je voudrais bien, mais pour la lever il faudrait d'abord l'avoir jetée.
Mal ancré, sans attachement, j'erre, un appartement pour faire illusion, je suis déjà à la rue. J'itinaire déjà depuis bien longtemps sur ce globe.
Il aurait fallu qu'on m'enracine et qu'à défaut je m'enracine moi meme. Je n'ai jamais trouvé à le faire.
L'école a bien tissé quelques fils ce qui explique que je sache un peu écrire.
Je tente d'enraciner ceux autour sans l'etre moi meme, comme un imposteur qui leur demande secretement, enracinez moi en vous enracinant. J'en suis conscient. Surtout pour ma fille, qui voit son père qui cerf-vole, sans trop se plaindre.
Je surfe dans la vie comme je le fais sur le net, j'erre dans un monde parallèle qui ignore le réel. Je suis un itinérant de l'ame. Le réel, le virtuel, il n'y a pas tant de différence malgré ce qu'en disent les logues.
Je suis inintéressant dans le parallèle, dans le transversal aussi, ou je cours pour traverser la rue pour ne pas ralentir la circulation.
Sur msn messenger.
- (moi) Salut ca va?
- (l'autre) Oui toi?
- (moi) Oui merci.
- (l'autre) ok @+ je dois faire ceci ou cela.
- (moi) ok @++
Mes rares contacts messenger se perdent ainsi un après l'autre.
Mais ce @++ qui vient toujours de l'autre commence à me blesser, la répétition m'use, je n'aborderai plus je crois, je me laisserai désirer quitte à sombrer dans l'anonymat messenger.
En fait, je me sens comme un mauvais savon, celui qui ne fait pas de différence.
- Tu vois la différence?
- Heu non, il y en a une?
Etre en marge c'est de ne pas faire de différence objectivement, accompagné du sentiment de ne pas en faire. Comme un genre de mot inscrit dans la marge qui n'affecte pas la note, c'est presque rien, c'est rien en fait sinon un gaspille d'encre.
Mais ca ne m'empeche pas de donner des conseils à la bete qui se cache dans son antre. Faut le faire quand meme. Je devrais me taire.
vendredi 2 janvier 2009
23 heures II...
Il pose un bout de tissu blanc sur la table.
Ca pourrait sembler peu, mais c'est beaucoup.
Il se sert aussi d'encre bleu.
Ca pourrait sembler peu pour un pays ou des organismes sans but lucratif passent 7 000$ en frais de crayons et de papiers avec l'accord de Centraide.
Mais c'est beaucoup.
Il trace 2 bandes bleu sur ce bout de tissu, une croix au centre.
Il utilise ce drap et cette encre qui lui coutera quelques repas pour le bruler.
En le brulant il se fera tuer, ca fera une belle image pour les nouvelles, pour ceux qui le remarqueront. Il y a dans la pauvreté des soumis une belle créativité.
Dommage que ce drapeau Israelien dessiné à la main dans la bande de Gaza pour etre brulé lors d'une manifestation ne témoigne pas de la misère des pauvres meme sous le sang de celui qui le portait.
La misère des pauvres n'ébranle pas celle des riches.
Le 23 heures...
Un père Noel débarque, tire sur des gens, met le feu à une maison.
Un homme trouvé mort avec ses 3 enfants, une femme blessée en détresse demande de l'aide.
Un joueur de hockey meurt suite à un traumatisme cranien.
Un jeune est tué dans un parc par un policier.
C'est aux nouvelles de 23 heures que l'on saura.
On apprendra rien aux nouvelles de 22 ou de 23 heures.
Juste un défilé de nouvelles hot qui se succèdent une après l'autre sans trop savoir pourquoi.
jeudi 1 janvier 2009
Un beau bac...
C'est le jour de la récupération, dans un bac vert un homme y a posé les fesses, ses pieds dépassent. Je lui demande:
- Ca va?
- Bof, ca pourrait etre mieux, ca pourrait etre pire, moyen disons. Il y a 15 ans, je reposerais ce soir dans une poubelle ou dans un sac vert, je ne serais qu'un déchet, heureusement la récup. Mais bon, de toute facon, je me retrouverai au meme endroit, dans un site d'enfouissement, mais ca parait plus noble. La récupération tu sais ce n'est qu'une facon de se laver les mains et de jeter l'esprit en paix. Tu as vu cette pub de Boucher qui parle de recycler les cellulaires, il est sérieux, c'est ca le pire. Les cellulaires ca plantent des arbres, tu savais? Plus tu achetes de cell, plus il y a d'arbre, c'est cool non? Il peut bien avoir écrit ma gang de malade vous etes donc ou?
- Mais qu'est ce que tu fais là un soir de première?
- Bah la vie est comme ca, elle utilise, elle use et ensuite c'est la poubelle ou le bac. As-tu une autre question un peu plus pertinente?
- Ben tu veux une couverte?
- Me couvrir de quoi?
- Ben du froid.
- Tu penses que je me ramasse le cul dans un bac à recyclage le premier janvier parce qu'il fait froid?
- Non mais là il fait froid.
- Ca fait longtemps que je gèle pis ta couverte va juste te donner l'impression d'avoir fait quelque chose. As-tu peur que je salisses ton beau bac vert? Je ne serais peut etre pas recyclable dans ton quartier, faudrait que je pose mon cul ailleurs?