mardi 29 juin 2010

Pour en finir avec les mamelles laiteuses...

Lorsque je parle de mamelles laiteuses je ne parle pas principalement des femmes, je parle de relation d'aide et c'est métaphorique.

Crisser sa mamelle laiteuse dans la bouche d'un souffrant n'est pas toujours la meilleure solution.
C'est quoi cette pensée magique que le lait maternel apaise tout les maux?

Et curieusement vous étiez plusieurs à vous scandaliser de celle qui pratique le nursing avec son conjoint. Pourtant symboliquement vous êtes nombreux à sortir le sein pour n'importe quoi.

Je me sens coupable, mais non, tu es une bonne personne, etc, etc. Qu'est-ce que tu en sais vraiment? Rien, le lait sert à faire taire. Et c'est parfois approprié mais pas toujours.

Ce que je décris lorsque je parle de mamelles laiteuses c'est cette fausse croyance que pour aider quelqu'un il faut vite faire taire la souffrance et ça, on observe ce truc surtout chez les femmes et comme elles occupent , en majorité le champs de la relation d'aide au Québec, ben des gens se retrouvent avec un mamelon dans la gueule sans avoir eu le temps d'exprimer leur souffrance.

Moi je dis, gardez vos seins dans votre soutien-gorge et laissez la personne exprimer sa souffrance sans chercher à la faire taire, sortez vos oreilles à la place.

Et vous mesdames vous pensez que je suis misogyne et que je méprise, mais non je parle de relation d'aide.

Mais comme cela vous offusque vous êtes incapable de voir que votre sein magique ne l'est pas.

Alors ceux et celles qui veulent vraiment parler de relation d'aide, je suis bien ouvert à une discussion intelligente.

Mais vous devrez accepter de remettre vos seins dans votre machin truc et d'ouvrir vos oreilles.

Les aidantes au Québec ont généralement de gros seins mais de toutes petites oreilles.

Voilà, le tour du sein est fait et bien fait, pas le sein là, mon tour sur la relation d'aide.

5 commentaires:

Newton a dit…

Reformulation,élucidation et validation:

En fait, ce que je comprends, c'est que le manque d'écoute des gens te met en colère. Tu préfèrerais une écoute empathique à une parole sympathique qui offre une distance qui te semble incohérente, c'est ça?

*************

Comme tu es spécialiste en relation d'aide, tu dois assurément savoir que la majorité des gens ne savent pas y faire. Ils ne l'ont pas appris , alors ils font avec ce qu'ils ont et ce qu'ils sont, non?

Leur but est sympathique devant une «demande informelle», mais n'est-il pas le même que celui qui a une écoute empathique? La recherche du mieux-être de la personne avec qui ils discutent?

L'important, pour moi, c'est que les gens qui cherchent à aider ressentent ou entendent le malaise et le besoin d'aide. La forme qu'ils prennent pour tenter d'aider et de prendre soin ne dépend que de leurs expériences et de leurs connaissances, mais le fond est bon, n'est-ce pas? Les femmes ont tendance à se polariser sur le sentiment derrière le problème annoncé et ont des attitudes d'influence. Ça doit, en effet, être une tendance maternisante. Et puis après? Les hommes ont plutôt une attitude critique, non?

Newton a dit…

Par critique, j'entends «analytique» évidemment.

Michel a dit…

Je suis loin d'être un spécialiste en la matière, j'ai certes quelques connaissances Newton mais spécialiste, non pas vraiment.

Tu dis que ça doit être une tendance maternisante, voilà le synonyme de mamelles laiteuses.

Et tu rajoutes, et puis après? Bien après, il y a beaucoup.
Les femmes occupent en majorité le secteur de la santé et de l'éducation et la plupart des hommes qui y occupent une place partage le même modèle, ils sont peu nombreux à avoir une approche différentes.

Bien oui la sympathie est très belle, viens petit t'abreuver à mon sein. Je t'enverrai des ondes et te ferai des câlins. Et ne crains pas, ce donc tu redoutes n'arrivera pas.
Et la la machine part et dans un billet tu as 15 grosses mamelles qui se présentent, et l'auteure après un petit rot, sort son sein à son tour pour les remercier.

Mais ce qu'il importe aussi de savoir, je l'ai écrit dans mon deuxième proverbe africain, c'est que tout près de la mamelle laiteuse, il y a les griffes. J'en fais souvent la démonstration dans des billets ou la mamelle se fait aller, j'interviens et les griffes sortent et elles peuvent être bien acérées. Je dis souvent que je me crisse des réactions des gens et c'est vrai parce que ce n'est que de la masturbation collective qui produit une semence stérile.

je ne vois presque juste ça sur cette blogosphère presqu'entièrement composée de femmes.
Ton billet Aimer les gens en est un bon exemple ainsi que ton avatar.

Ainsi sur la blogosphère, il devient bien difficile de parler autrement. Tu as lu le dernier billet de opérationreboot? Éloquant.

Pour la reformulation, laisse faire, je n'ai pas besoin d'être reformulé, je suis capable de formuler moi-même mes pensées.

Newton a dit…

La reformulation était, bien évidemment une entrée en matière à la blague. Un psychologue n'est-il pas spécialiste en relation d'aide?

Le but de la communication, quelle soit verbale ou écrite, c'est l'échange. Point. Le besoin de communiquer n'est pas stérile selon moi. Il en ressort une satisfaction de ce dernier. La forme m'importe peu. Les gens ont besoin de sympathie? Grand bien leur fasse, qu'on le comprenne ou pas.

Michel a dit…

Un psychologue ça peut-être n'importe quoi, comme le médecin, généraliste, spécialiste de la rotule ou du petit doigt de pied.
Le psychologue clinicien lui, se doit d'être spécialisé en psychothérapie.

Ben moi la forme de communication sur la blogosphère m'emmerde, le plus souvent. Ça peut paraitre méchant mais c'est ce que je ressens.

Ce n'est pas de sympathie dont les gens ont besoin, c'est de divertissement. Alors ils se divertissent, ils sont devant l'ordi comme ils sont devant la télé et parfois les deux à la fois. L'internet n'est qu'une valeur ajoutée à la télé.

Mais tu as raison, grand bien leur fasse.