samedi 12 juin 2010

Impuissance...

J'aimerais tellement avoir l'intelligence pour décrire les comportements humains et y donner un sens.
Malheureusement, je suis trop bête pour y arriver et ça me frustre.
La blogosphère québécoise est un mini réseau social et virtuel que je nomme la gang à Drew.
Les mêmes sont partout, d'un blogue à l'autre, presque.
Et je me retrouve boycotté. Bloqué ici et là, et sans commentaire, peu sur mes billets. Tu en offenses un, et 5-6 autres disparaissent par solidarité. Si on multiplie ceux que mes propos on offensés par 5 ça commence à faire pas mal.

Ce que je trouve drôle dans cette aventure c'est que même dans un espace simplement virtuel, sans ambition pécunière, la blogosphère obéis aux mêmes lois du réel.

Ce n'est pas d'être marginalisé par la blogosphère qui me pèse, j'ai déjà assez de la marginalisation réelle que j'ai décidé de vivre et d'assumer.

Ce qui me désole c'est de constater que le virtuel ne fait que reproduire la même chose même si il n'y a aucun enjeu, ou très peu.

Ce besoin d'occuper un territoire, aussi dérisoire puisse-t-il être est hallucinant.

L'occupation virtuelle, c'est débile mental.

Mais ce que je trouve particulièrement triste c'est la qualité de l'occupation québécoise. J'ai plutôt honte de la qualité de ce que je lis sur la blogosphère.

C'est insignifiant, sans substance, une description d'un quotidien nul à chier, sans saveur et sans valeur.

Je déconne, il y a une saveur et des valeurs mais elles sont vides.

C'est ce qui caractérise la blogosphère québécoise je trouve, le vide.

Non c'est pas vrai, il n'y a pas de vide, c'est plein, c'est juste vide du sens que je recherche.

La blogosphère est faites de femmes à la maison qui se divertissent et de quelques hommes féminisés.

Ennuyant pour les neurones mais stimulant pour ce qui est des mécanismes de controles sociaux.

Ça ne m'étonne pas d'être en marge virtuel puisque je le suis dans le réel, le virtuel n'est qu'une copie du réel sur un autre support, il n'y a là rien de révolutionnaire, juste du usuel.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as raison. Je l'avoue, mon blog est insignifiant, sans substance, une description d'un quotidien nul à chier, sans saveur et sans valeur. Au moins je m'en rends compte! La plupart des blogs servent de journaux intimes, version années 2000. C'est vrai que ça fait dur la plupart du temps mais c'est comme dans la vraie vie. Et si quelqu'un ne dit pas comme moi et bien on n'est plus ami(e)s. C'est comme ça!

Au plaisir!

Michel a dit…

Bien c'est parce que je veux rester ton ami virtuel que je dis toujours comme toi. ;o)
Je ne cherche pas pourquoi mais je t'ai adopté.

Anonyme a dit…

Tu m'as peut-être adopté parce que je faisais pitié derrière ma petite vitrine. Un peu comme un chiot. Ou une poule pas de tête...

Michel a dit…

Je ne sais pas pourquoi TS et je ne tiens pas à le savoir. C'est comme ça, point.
Et c'est très bien comme ça.
Une poule pas de tête, tu es drôle.
Moi j'aurais dit une poule pas de cul, plutôt mais bon, c'est pas convenable.