jeudi 27 août 2009

trucs insignifiants...

Truc I...
J'ai froid, je suis à l'ombre, j'attends qu'elle se termine à la chaine du trottoir, ça sera ma nouvelle montre, pas une Rolex mais j'aurais la notion du temps. Elle a rejoint le chaine à 13h25. Ainsi je saurai l'heure demain, plus besoin de demander.

Truc II...
Aujourd'hui je me sens vide. Le latino, j'ai appris qu'il est mexicain, est au coin de la rue. Tiens donc, il ne vient plus se disputer le territoire, il a finit par accepter, tant mieux pour moi. Dans la rue, on a des yeux tout autour, on regarde tout, quelqu'un s'approche, on évalue, on analyse toujours. Alors je le vois au coin et je sais qu'il me voit aussi, c'est comme une danse.
Il est 14h30, il me laisse tranquille, il viendra surement m'écoeurer vers 16h00 en me disant que je ne suis pas juste. Mais je n'ai pas besoin de lui, je suis déjà passablement déprimé. Je le regarde quelques secondes, et bien sur, il me regarde, je lui fais signe de venir. Il s'approche, garde ses distances, c'est mieux ainsi. Je te laisse la place. Il me demande pourquoi? Je ne sais pas, salut. Je quitte le pavé-uni pour mettre les deux pieds sur le trottoir et avancer comme un semblant de bon citoyen.

Truc III...
J'arrive au parc. Je me choisi un table sans l'aide d'un placier, il n'y a qu'une chiure de pigeon en guise d'entrée à cette table, je m'allume une clope. Devant moi, se tient une femme plutôt jolie. Elle enlève ses gougounes, retire son jogging et met des souliers à talon haut . Une femme s'approche d'elle, pour l'aider à enfiler un manteau de cuir et lui donne une sacoche. Un homme ceinturé de peignes et de brosses s'approche d'elle et lui place les cheveux. Une femme passe dernière et lui replace le bas du manteau. La belle se laisse faire comme si elle n'était qu'un objet à la disposition de ces gens.

Un peu plus loin, une femme lance du pain aux pigeons. Elle a épuisé son stock.. Elle dit que ça prends du pain pis vite. Une autre lui dit faire son possible pour trouver du pain. Elles sont fru toute les deux, la tension monte. Elles tentent les chips Lays au vinaigre mais les pigeons ne semblent pas aimer. Finalement le pain multi-grains arrive, tout le monde est content.
Ok, on tourne. Alors une fois les pigeons bien placés, la coiffure de la belle aussi, la caméra tourne et Sophie Paquin avance, les mains dans les poches, les pigeons s'envolent, elle enlève ses talons hauts et s'assoie sur un buche. Coupez. Ils sont à peu près 40 personnes pour cette séquence.
Putain, elle a perdu l'équilibre en enlevant ses talons hauts, faut refaire.

Truc IV...
Je m'installe devant mon ordi, je fais le tour des quelques blogues que je suis et je lis Drew qui hallucine. Demers serait sénateur, trop drôle, Drew déconne encore. Je vais sur cyberpresse, et c'est vrai. Putain, je suis scié en quatre

Mon vide d'aujourd'hui se termine à quatre.

1 commentaire:

Drew a dit…

«Drew déconnes» Pouahahaha!!! Comme si c'était nouveau ;-)