vendredi 14 août 2009

Ainsi va la vie...

Assises à sa droite, elle lui remettait la langue dans la bouche. Ce n'était pas par amour, elle ne l'aimait pas, elle profitait du confort qu'il lui offrait. Elle avait bien raison, parce qu'à son âge et avec son allure, même le BS l'aurait refusée. Je l'a regardais faire et je me demandais bien ce qu'elle avait contre les langues pendantes?

Lui, agonisait, 200 respirations par minutes, le coeur solide résistait... à rien. Il n'y avait plus rien. Il n'était pas blond mais le cerveau l'a lâché, une tumeur qui fait que tu meurs.

Soudainement la respiration s'est fait plus lente et a cessé. Un silence s'est installé, un dernier souffle l'a brisé, le dernier, le vrai.

J'ai souvenir de l'agonie de mon père.

2 commentaires:

Drew a dit…

Le genre d'images qu'on souhaiterait tellement oublier...

Désolé mec

Michel a dit…

Ben oui, mais ça ne s'oublie pas, malheureusement.