lundi 22 décembre 2008

Le salaud...


Son père était épicier d'un coin de rue. Une fois ses cours de coiffure terminés, elle y travaillait. Ils habitaient juste au dessus, ils étaient 14. L'enfant roi n'existait pas encore, les ados non plus d'ailleurs.
Elle avait ses cours, elle avait le travail à l'épicerie et elle avait aussi...

Deux minutes de retard lui valait un enfermement d'un mois. Ca gache un été ca, non?
Seule dans sa chambre, elle ne pouvait voir personne. Les seules visites qu'elle recevait étaient celles de son père qui venait, on peut le dire simplement comme ca.
Il l'a gardait captive pour assouvir ses besoins. Il l'a frappait aussi.
Elle a passé sa jeunesse enfermé dans sa chambre , battue et violée par son père. Est ce qu'on peut dire un père?
Ce genre de truc est délirant, vraiment, tellement, que je me demande si ma soeur ne pourrait avoir comme père, notre grand père? Ca expliquerait nos différences physique et la violence de leur relation.

C'est une histoire tellement sombre que tenter de regarder ce que la lumière révèle donne le gout de tout laisser dans l'ombre. En tentant d'y voir plus clair, je m'y perd.
C'est fou, tellement fou que je comprends maintenant le désarroi de ma mère.

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