lundi 1 décembre 2008

Et si c'était vrai...


Je me sens mal depuis deux jours, les virus de la grippe qui sont en moi se portent bien , trop bien, mieux que moi. Festif, ils se multiplient allègrement.
Le sommeil est long et bon, le réveil, désagréable.

J'ai parlé de mon état à quelques personnes pour entendre...Ha! une grippe d'homme.

Lieu commun agacant qui ne rend pas justice au concept de bénéfices secondaires de la maladie, Freud doit se retourner dans sa tombe lorsqu'il entend ca.

C'est de transformer des symptomes en de simples caprices ou en une régression psychologique propre à un genre.

Mais si c'était vrai, si le masculin par son Y était, par nature ou par biologie, était plus vulnérable aux méfaits de la grippe?
Si il s'agissait d'une méprise plutot que de mépris?

2 commentaires:

Une femme a dit…

Tu sais, la dite grippe d'homme comme je l'appel moi même fait référence à l'homme qui bien souvent ,contrairement à la femme, a du mal a se sortir du lit pour affronter sa journée. Peut-être qu'il s'agit de mépris venant de certaine personne mais je crois que c'est la culpabilité de le femme qui ressort.. ou même l'envie face à l'homme de se sentir bien avec le fait de se reposer en cas de grippe.. Je ne sais pas si tu comprends où je veux en venir.. Mais la femme va se lever, préparer les enfants pour l'école, faire sa journée de travail, rentrer, faire les devoirs, préparer le souper enfin bref elle veut rester «forte». Elle n'a pas envie de se faire plaindre.. enfin si mais elle ne veut pas des répercusions que cela peut avoir sur son égo. L'homme prendra le téléphone, appellera son boss, lui dira qu'il est malade et retournera au lit pour être en forme à l'arrivé des petits.. et s'il est chanceux il aura une femme pour prendre soin de lui.

Ceci étant dit, j'espere que tu te porte bien.

Michel a dit…

Mon premier commentaire, gros merci.
Je vais pas vraiment mieux, la grippe fait son chemin, faut ce qui faut, quelques jours..on parle de quoi? de 10 peut etre? y'en a 3 de passé.
Mais perso, j'aime bien avoir la grippe, ca donne un sens à ma souffrance et j'aime bien la chaleur de la fièvre et éternuer.

Reste que la grippe d'homme est selon moi préhistorique, une croyance qui perdure dans le temps mais qui est dépassé.

J'ai une fille de 16 ans et je me désole de l'avancement de sa capacité d'etre en relation avec un homme, comme si la persistance du mythe de la grippe d'homme n'était que l'expression d'une difficulté à réinventer les relations homme femme.