mardi 10 novembre 2009

Salé...

Porter l'urne de mes parents, me mettre à genoux pour les mettre en terre n'a pas suffit, il reste un gout salé qui, de mes yeux, finit sur mes lèvres.
Un deuil qui ne se fait pas.

6 commentaires:

Sallinger a dit…

Je t'offre mes condoléances, cher inconnu. xx

Michel a dit…

Ben ça fait longtemps. c'est ce qui est pathétique.

Magnolia a dit…

La douleur restera toujours là...
Console toi en te disant que tu as eu de la chance d'etre ainsi aimé de ceux-ci.

Mes condoléances xxx

Éléonore a dit…

j'ai pleuré mon père bien après sa mort, parce que je devais faire la paix avec lui d'abord.

Je crois qu'il n'y a pas de limite pour pleuré ceux qu'on aime. Je pleure encore parfois sur ma grand-mère, je l'aimais tellement.

Michel a dit…

Des condoléances...
J'ai quitté la main de mon père pour un appel à l'aide qui n'avait pas raison d'être puisqu'il était mourant,l'infirmière ne pouvait rien faire. À mon retour j'ai repris la main d'un homme mort. J'ai raté sa mort parce que je l'a refusais.
Merci pour vos mots, je lance comme ça ma détresse sur un serveur et il y a un écho.

Je crois que c'est la gentillesse de la rue aujourd'hui qui a déclenché ça.

Je crois aussi que je cherche à faire la paix avec bien des choses dans la rue. Drôle de façon de faire.

Magnolia a dit…

On ne fait pas la paix avec la rue Un Gars: on fait la paix avec soi-même...