vendredi 6 mars 2009

Jean-Francois...


Un pestiféré.
Je l'aimais bien, j'aimais le truc du resto complètement sauté...une grenade avec ca?
Il a 32 ou 34 ans, il en a l'air de 18. Le problème est peut etre un peu là? Je ne sais pas.

Tout ces gens qui s'empressent de retirer toutes images de lui de leur entreprise me font rire. On est rapide lorsqu'il s'agit de démontrer que l'on a les mains propres. Personnellement j'aime les gens qui acceptent d'avoir les mains un peu sales, ils me semblent plus humains.

Ce nettoyage précoce, il n'est pas reconnu coupable encore, me fait bien rire.
On est devant quoi? On le sait pas encore, alors cet empressement, qu'est ce qui presse?

Une chasse aux sorcières dont tous se dissocient pour se montrer plus que pur et dire qu'ils ne s'associent pas au mal.

Pourquoi l'effacer, ca serait une belle occasion pour aborder certains sujets avec les enfants. Si perversion il y a, ben il vivra avec, mais là, la charrue précède le boeuf.

Je m'étonne toujours devant l'empressement des gens, des organisations à situer le mal à l'extérieur d'eux peut etre pour mieux cacher leur propre crasse?

Je tiens à préciser que mes fantasmes ne font pas dans le prépubère mais je m'indignerai si il y a lieu le moment voulu. Il est pour l'instant bien facile de se dissocier de ce Jean-Francois, ce n'est pas à mes yeux une marque de courage garante de vertueux, le vertueux il est dans l'attente pour moi en tout cas. Alors heureux les vertueux qui se dissocient maintenant, ils doivent etre sans tache, non?

2 commentaires:

urielle a dit…

Moi aussi je suis consternée devant le mouvement "pendons-le d'abord jugeons le après" :(

Nous sommes dans un pays démocratique ou l'individu, homme ou femme, est protégé par des lois, nous aimons le brandir en opposition aux pays de la charia etc pour démontrer notre mépris à ces "pays arriérés".

Et pourtant que faisons-nous là ? L'homme n'a aucunement droit à la présomption d'innocence, il est COUPABLE et la tribune publique se fait tribunal.

C'est là qu'on voit que la liberté d'expression peut aussi être un grand dérapage collectif.

Sommes-nous si évolués que nous aimions nous le faire croire ?

Laissons donc la justice suivre son cours et protégeons nos enfants, si il y avait plus de vrais pères et de vraies mères, peut-être y aurait-il moins d'abuseurs et d'occassion d'abuser.

Michel a dit…

Tu vois ta conclusion me touche.
L'essentiel de ce que je pense est là. On a besoin de pestiférer autour pour se sentir bon et croire que le mal est ailleurs au lieu de se regarder dans le miroir.