- Tu ne me parles pas, dit-il devant cette absence.
- Je sais, dit-elle dans un de ses rares moments de présence.
- Pourquoi?
- Je ne sais pas, dit-elle franchement, elle ne savait pas.
- Mais je veux savoir pourquoi?
- Je ne me parle meme pas, comment pourrais je te parler?
- Ca me blesse.
- Moi aussi, tu as pas idée comment.
- On fait quoi?
- Je ne sais pas, faire avec par absence de choix?
- Ben moi j'ai le choix
- Bien sur. que tu as le choix, tu ne mérites pas mon silence, il ne t'es meme pas destiné, en fait il n'a meme pas d'objet et certainement pas toi mais ca ne me sort pas de mon mutisme dans lequel je suis enfermée. Je suis désolée.
- Pas tant que moi
- Tu crois, comment on mesure ca?
2 commentaires:
Ce billet me donne des échos de déja vu dans ma propre vie. Je comprends trop bien que le silence blesse. Et je demeure sur la même question comment forcer ce silence à parler de lui-même ?
Bonne question.
Ce billet parlait de l'incapacité de dire comme ca sans malice.
Pour ma part il s'agit de se faire invitant mais ca, parfois c'est pas évidant, et l'invitation peut etre sincère mais l'autre ne peut la recevoir. Une fois l'invitation bien faites il reste quoi?
Un bye bye gentil, je crois.
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