samedi 28 mars 2009

fucking you...


Le métro s'arrete là ou il devait le faire, rien de transcendant ca arrive aux 2 minutes. Un latino sort pour mettre les pieds sur le quai, il se retourne et fait un fuck you. Ce majeur a eu l'effet d'un coup de couteau pour cette fille qui reste seule derrière les portes qui se referment, elle saigne, des larmes s'écoulent pendant que son monde s'écroulent.

Devant mon écran, ca sonne derrière, elle monte en pleurant. Je l'a regarde, mon coeur se débat, le sien se déchaine. Deux ans viennent de se terminer semble-t-il, je n'en suis pas sur. Il l'a baisé lorsqu'elle avait 14 ans, il l'a quitte en lui faisant un fuck you après lui avoir annoncé qu'il l'avait trompé. C'est ca qu'elle pleurait.

Moi, je ne sais ce que j'ai à pleurer, je suis désolé, j'ai le gout de me vomir de n'avoir su la protéger de tout ca.

7 commentaires:

Sandrine Boréale a dit…

& je ne sais quoi dire.
Comme si je trouvais une parcelle de mon coeur blessé dans tes mots crus.

Merci.

Michel a dit…

Bien merci petitpois d'avoir pris le temps de me dire.

Les mots sont crus mais ces genres de blessures sont cruelles et de voir ma fille en peine...

Sandrine Boréale a dit…

je ne sais pas si j'avais mal lu
mais je n'avais pas compris que c'était ta fille
c'est donc un quadruple «& je ne sais quoi dire»

les mots crus étaient de mise. absolument

Anonyme a dit…

Ouf, je comprends tellement ta peine et ton impuissance. Il y a des fuck you qui font plus de mal que d'autre.

Je viens souvent te lire sur la pointe des pieds, car tes textes me font tout le temps réfléchir. Rares sont les gens qui expriment, même imparfaitement, même à peine ébauchées, parfois violemment, sans flafla, sans dorure, leurs pensées.

Je n'y réponds pas tout le temps. Parce que souvent, je ne sais pas quoi répondre. Je n'ai pas, comme toi, cette pertinence que l'expérience te donne.

mais la douleur d'une fille, de sa fille, me fait mal - par mots interposés - transposés à un futur probable - transférés à un passé qui fait mal.

Michel a dit…

@ Morgane,
Merci pour tes mots.

Et tu as bien dit lorsque tu écrivais transposé...c'est devant mes blessures amoureuses que je me retrouvais, sa blessure éveillait les miennes.

Une femme a dit…

fucking you. On dirais une fin tragique. ça fini raide, ça fini mal et j'ai beaucoup de peine pour ta fille :(

Michel a dit…

@ so much...
Elle en avait beaucoup aussi et comme tu sais par ricochet moi également, pour elle.
Mais il semble y avoir un rapprochement à nouveau. Pour le moment, je tente de me taire, je ne concois pas qu'elle ait si peu de respect d'elle meme. Je l'ai dit, je ne lui redis mais je tente de mettre des limites qu'elles ne semblent pas vouloir respecter. On verra ce qu'il adviendra de ca.
Work in progress...