dimanche 25 avril 2010

La mort...

J'enlève mes bottes, j'ai les chevilles en sang, elles n'ont pourtant pas tant été éprouvées.
La peau c'est la frontière, elle protège de l'extérieur.
Si elle cède, incapable de produire de la corne, elle laisse entrer.

Laisser entrer n'est pas le pire des maux. On peut juste supposer qu'à la fragilité de la peau à faire barrière succèdera la fragilité de tissus qui recouvrent les organes internes et que l'hémorragie suivra.
Il ne s'agit pas de racisme mais de biologie.

Il y a une culture qui s'éteint.

J'aimerais bien l'animer mais il semble ne plus avoir de feu.

Le notre s'est dissout dans je ne sais trop quoi?

Le Québec est champion pour célébrer l'autre.

Alors rigolons de la poutine et prosternons nous devant les cultures, même devant celle qui débarquent chez nous en nous disant qu'ils sont chez eux parce que nous sommes immigrés comme eux.

Colonisé un jour, colonisé toujours.


J'allais écrire notre chat est mort, mais, ce n'est pas une nouvelle, il n'y a plus de Notre depuis quelques ans déjà.

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