jeudi 1 juillet 2010

Montres moi ton cul...

J'ai rencontré ma fille aujourd'hui et on jasait. Elle avait des jeans avec de la dentelle et elle disait que le gras sortait par les trous de la dentelle.

Moi- Montre moi. Elle se lève et me montre des cuisses divines comme celles qu'on peut avoir à 18 ans.
Montres moi tes fesses. Elle se retourne et me les montre.

Certains penseront que c'est pervers mais pour moi qu'elle accepte de me montrer ses fesses à 18 ans, ça veut dire beaucoup.

Par contre ma réponse fut un peu conne, elles ne sont pas comme celles des latinos qui ont un gros cul en général.

La moral de l'histoire?

La confiance.

Pis là on parle de cellulite et de féminisme. La conclusion?
Un gros cul plein de cellulite c'est winner politiquement mais esthétiquement c'est moins évident.

Et on revient à l'intériorité, à la beauté de l'âme.

Rien à faire, ni pour elle, ni pour moi, l'esthétisme ne se trouve pas dans ce qui dépasse des trous de la dentelle.
Moi- Ben madame dans 20 ans, tu vas miser sur quoi?
Elle- Ben à 38, ça devrait être encore bon.

L'entrée au CEGEP c'est une question de jeans, je l'imagine en philo devant Nietzsche, ça va brasser dans baraque, ben ça, si elle enlève ses écouteurs pis ferme son cell. Et ça je ne sais pas si elle peut le faire.

On verra bien,c'est à suivre.

8 commentaires:

Newton a dit…

Ouf! Ça prend la vie à une femme de ne plus regarder son corps...et quand elle ne fais que regarder le dedans, le dehors est souvent négligé. Et lorsqu'elle croise un miroir un peu moins grafigné, elle recommence à moins s'aimer. Triste constat, mais comme les femmes sont belles quand elles assument toute leur féminité.

Michel a dit…

Je ne sais pas Newton.
Ma fille est visiblement bien faites mais je la regarde aller et je trouve que le mot work in progress convient mieux.
Ce que je n'aime pas c'est qu'elle se laisse enfermer dans une relation amoureuse avec un Algérien qui vient tremper sa queue en elle sans oser la présenter à sa famille.

Je suis en crisse contre lui, mais aussi, déçu que ma fille accepte ce genre de truc.

Newton a dit…

C'est un chic type? Tu l'as rencontré? La question: est-ce contre lui ou sa famille que tu dois être en criss?

Michel a dit…

Non je ne l'ai pas rencontré. Ce gars ne voit pas les amis de ma fille comme je crois avoir dit il tente de tenir captive, il ne manque que le foulard quoi.

Mais je dois respecter le choix de ma fille et de toute façon elle n'accepterait que je confronte son mec. Je crois qu'elle m'hairait pour la vie.

Newton a dit…

T'as raison!
Mais tu n'es pas l'ami de sa fille. Simple remarque: Elle se laisse tremper sans avoir osé te le présenter non plus!!!

Michel a dit…

Aussi, et je respecte son choix.
Je ne sais pas Newton, je ressens de l'impuissance et je tente de me trouver un espace constructif pour intervenir.
C'est très délicat parce qu'au bout c'est la responsabilité de ma fille.
Si elle accepte ça que puis-je faire.

Lui partager ce que je ressens et lui faire part de ma conception de ce qu'est un amour, pour le reste, bien si elle n'est pas en danger physiquement, il n'y a qu'à rester là, présent.

Newton a dit…

L,impuissance face aux comportements de ses enfants. C'est ce que je redoute face au mien qui navigue vers l'adolescence.

J'espère seulement être capable de trouver les bons gestes et les bonnes paroles. Ça me fait peur. C'est probablement la seule chose dont j'ai peur dans la vie. "Perdre" mes enfants au fil de leurs frasques ou de leur choix. Savoir fermer ma gueule quand le temps sera venu... En aurais-je la sagesse...

Michel a dit…

C'est drole Newton, je me branche et tu envoies tes messages. On est synchronisé.

C'est pas évident de savoir quand parler et quoi dire.
Mais ma fille m'aide. Lorsqu'elle sort sa phrase magique....bon je ne veux plus en parler. Ça aide à savoir quand te taire. L'Art c'est de retarder l'arrivée de cette phrase ou encore de forcer parfois.
Avant hier elle élevait le ton sur moi, je lui ai montré que moi aussi j'en étais capable et qu'elle devait faire maintenant ce que je lui demandais de faire.
Mais j'étais pas vraiment en colère, j'employais sa stratégie.

C'est pas évident, on fait comme on peut et parfois on se plante, parfois ça marche.