lundi 29 mars 2010

Il reste quoi?

La blogosphère est un drôle d'univers.

Il y a ceux qui écrivent en attente de confirmation de ce qu'ils racontent et supportent mal autre chose que ce qui concordent avec leurs discours. Généralement ils ont leurs fans qui en meute les protègent sans même se soucier de ce qui est raconté. Confirmation seulement.

Il y a ceux qui se servent de la blogosphère comme un tremplin pour prendre leur élan, et la plupart d'entre eux sont avides de commentaires et radins au niveau du feed back. Ils prennent, comme ça en ayant peut être l'impression qu'ils donnent en demandant ou peut-être aussi en ayant l'impression que les réponses ne sont pas tout à fait bonnes, je ne sais pas?
Si je demandais quelque chose, j'accuserais réception.

Mais bon, dans les deux cas, c'est très utilitaire et peu relationnel.

Un humoriste demandait notre avis, plusieurs ont répondu et...rien, je lui ai écrit, nous sommes plusieurs à avoir répondu, alors qu'en penses tu de ce qui t'a été dit?

La blogosphère n'invente rien, elle ne fait que reproduire virtuellement ce que l'on retrouve dans la vie réelle.

Il reste quoi?

Rien, toujours plus de la même chose, sur un autre support seulement.

Il n' y a pas de révolution là, la révolution elle est dans les valeurs des gens pas sur le médium qui supportent ces valeurs.

Pour ce qui est des valeurs, je ne vois rien de transcendant dans la blogosphère.
Même pas moi, comme quoi le support ne suffit pas à changer les choses, il ne fait que permettre de réécrire ce qui est déjà dit.
Et même peut-être de le réécrire d'une façon encore plus pathétique. Un 300 réponses de personnes qui ont pris du temps pour rien et qui n'en n'ont pas pour quelque chose. C'est peut-être ça l'internet, un rien qui s'écrit en masse et qui repose sur un serveur qui au bout nous sert mal collectivement.

J'hésitais à remplacer mon billet sur Pat Burns par un autre, j'en ai effacé un, mais celui là, ça va je crois puisqu'il parle de valeurs et ce mec est un bon exemple à suivre en ce qui concerne la façon de vivre la mort. Alors j'édite.

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