vendredi 12 février 2010

Un grand garde- robes pour la petite...


Sylvie m'invite chez elle pour fourrer. Elle sait que c'est la Saint-Valentin et elle connait bien les hommes et sait comment leur faire plaisir.
Alors en arrivant chez elle, je lui offre des fleurs, qui symbolisent mon désir de vulve, et quelques chocolats fourrés, bien à propos en regard de nos projets, tandis qu'elle, m'offre deux trois condoms extra large, pour flatter mon égo de mâle phallique.

Autour d'un verre de vin rouge un peu sec, qui j'espère n'annonce pas l'état de cette vulve que je découvrirai tantôt, elle me parle de son nouvel appart en insistant sur la grandeur de ses garde-robes.
Je l'écoute, un peu irrité, déjà, en me disant mais qu'est-ce qu'on a à en foutre de la grandeur des garde-robes, tout en espérant que son vagin ne soit pas aussi vaste. Je remplis mon verre en me disant qu'il faudrait bien explorer le sujet pour avoir accès à l'objet.

Moi - Peux-tu m'expliquer en quoi la grandeur des garde-robes t'importe tant?

Et là, elle me raconte. Plus jeune, elle dormait toujours une oreille attentive au bruit, plus particulièrement à celui d'une porte de voiture qui se referme. À ce signal, elle prenait son oreiller et une couverture, ouvrait la porte du petit garde-robes pour la refermer derrière elle. Il n'y avait pas assez de place pour se coucher, assise, le coeur pompant, elle attendait que le bruit de respiration et les paroles éthyliques d'un père ivre disparaissent pour s'endormir.

Un jour, son père lui annonce qu'ils déménagent. Elle entre dans sa nouvelle chambre et sourit.
Elle y voit un énorme garde-robes avec deux portes coulissantes. Elle peut y laisser l'oreiller et la couverte en permanence et s'y allonger confortablement la nuit. C'est un plus.

Je comprends alors pourquoi elle ne sort pas de son 3-1/2, ce n'est pas un appart qu'elle s'est payé, c'est un grand garde-robes de trois pièces.

Son père en crevant n'a pas quitté avec les blessures qu'il lui a infligés, c'est son leg, le salaud.

Ce soir là je ne l'ai pas baisée, la Saint-Valentin c'est quand même pas une journée pour se faire fourrer.

En sortant de son garde-robes j'ai croisé un noir, je lui ai dit, tiens, ils devraient aller comme un gant et je lui ai remis les condoms.

En marchant sur le trottoir j'ai eu une pensée pour tout ces gens dont la Saint-Valentin vient jouer dans de vieilles blessures.

Bonne Saint-Valentin confrères et consoeurs éclopés.

2 commentaires:

Une femme a dit…

ahaha j'ai vraiment eu l'image du trou slack

Michel a dit…

Bonne Saint-Valentin.